Report de la conférence citoyenne initiée par la Commission pour la recherche d’une solution à la crise

La conférence citoyenne annoncée par les membres de la Commission pour la recherche d’une solution à la crise en Haïti est reportée pour le samedi 17 juillet 2021. En effet, le lieu où devait tenir la conférence citoyenne a annulé la réservation à la dernière minute. Cette rencontre, avec toutes les tendances politiques, les organisations de bases et de la société civile, devait avoir lieu le 15 juillet et aboutir à un consensus entre toutes les forces vives de la nation.

Selon la membre de la Commission appelée à rechercher une solution à la crise haïtienne Magalie Georges, les responsables des salles où ordinairement ont lieu des rencontres subissent des pressions pour ne pas recevoir la conférence citoyenne. Cependant, selon Magalie Georges, les membres de la Commission sont déterminés afin de réaliser l’événement auquel plusieurs secteurs de la vie nationale sont appelés à y prendre part.

En effet, d’après Mme Georges, la Commission a contacté de nombreux partis politiques, tels que Pitit Desalin, Fanmi lavalas, MTVAyiti, Fusion, Dirpod, Tet Ansanm, An Avan, l’Union, RDNP, PHTK. Elle a également rencontré les organisations de base et de la société civile, les organisations de défenses des droits des femmes, des organisations socioprofessionnelles, des syndicats, etc.Magalie Georges informe que la Commission a élaboré une proposition de sortie de crise qui repose sur une nouvelle orientation à donner au pays.

Pour Mme Georges, il n’y a aucune urgence à nommer un président ou un Premier ministre à la tête du pays avant un consensus. Selon elle, l’administration publique et les ministres sont là pour assurer le fonctionnement des bureaux publics. Le chef de l'État ne peut pas être désigné sans le consentement de la population, dit-elle. De même, il faut déterminer la durée du mandat du président et la mission qui lui sera confiée. D’où l’importance de la participation de tous pour trouver une solution à la crise souligne-t-elle.

« La société civile ne doit plus jouer le rôle d’observateur, elle doit désormais être un des acteurs », souligne-t-elle. D’après Magalie Georges la société civile est restée inactive alors que les politiciens ont permis la détérioration de la vie sociopolitique du pays. De son avis, la société civile doit jouer un rôle de vigile en vue d’exiger les autorités à bien jouer leur rôle.

Geneviève Rose Murdith Joseph

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