Fidèle à ses convictions, le Secteur démocratique et populaire (SDP) s’est prononcé contre le referendum constitutionnel et les prochaines élections, avec le régime au pouvoir, en conférence tenue ce jeudi 20 mai 2021. Et de fait, pour faire échec au referendum constitutionnel prévu pour le 27 juin prochain, le SDP annonce un tour du pays du 23 au 30 mai 2021 afin de mobiliser la population.

Fidèle à ses convictions, le Secteur démocratique et populaire (SDP) s’est prononcé contre le referendum constitutionnel et les prochaines élections, avec le régime au pouvoir, en conférence tenue ce jeudi 20 mai 2021. Et de fait, pour faire échec au referendum constitutionnel prévu pour le 27 juin prochain, le SDP annonce un tour du pays du 23 au 30 mai 2021 afin de mobiliser la population.

Dans une conférence donnée à l’hôtel Le Plaza, ce jeudi 20 mai 2021, le Secteur démocratique et populaire a rappelé une fois de plus qu’aucun referendum constitutionnel et des élections ne sont pas possibles avec le régime en place. D’après Michel André, porte-parole du SDP, le PHTK a détruit le pays en 10 années d’exercice du pouvoir. Il a fait savoir que la Police nationale d’Haïti (PNH), la justice et le Parlement sont devenus vacillants. La classe moyenne s’est appauvrie.

Tout en affirmant que c’est la communauté internationale qui a placé le PHTK au pouvoir en 2011, l’avocat a laissé entendre que le SDP va faire une tournée dans le pays afin de mobiliser la population et faire, du coup, échec au referendum tant souhaité par le gouvernement. En effet, ce sera du 23 au 30 mai 2021. Du 23 au 26, le SDP sillonnera la région métropolitaine et du 27 au 30, il séjournera dans le reste du pays, a précisé Me André sur la tournée. En ce sens, le porte-parole invite les citoyens à accueillir les délégations du SDP tout en renouvelant l’engagement du SDP de se tenir au côté de la société civile contre l’équipe au pouvoir.

De son côté, Nenel Cassy, l’ancien sénateur des Nippes estime pour que des élections libres et démocratiques puissent se tenir en Haïti, il faut que le président Jovenel Moïse accepte de quitter le pouvoir, car son mandat est arrivé à terme depuis le 7 février 2021. M. Cassy estime également que tous les citoyens n’ont pas leur carte électorale pour aller voter. Selon lui, les conditions sécuritaires ne sont pas réunies et la population ne fait pas confiance à l’équipe au pouvoir. L’ex-sénateur a profité pour inviter les bandes armées à déposer leurs armes. Il estime que la population ne doit pas être la cible des bandits.

Si Mme Chung, secrétaire d’État adjointe par intérim au département d’État américain, ne trouve pas opportun la mise en place d’un gouvernement de transition en Haïti, l’ex-sénateur Cassy, de son côté a indiqué que l’opposition a déjà mis pris toutes les dispositions pour la transition.

Wisly Bernard Jean-Baptiste

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