Le Centre d’art et l’Ambassade de Suisse en Haïti au chevet de l’art haïtien

Dans une note en date du 22 décembre 2022, le Centre d’art et l’Ambassade de Suisse en Haïti ont le plaisir d’annoncer la signature d’un accord de collaboration entre les deux institutions. Il s’agit d’un appui financier dans le cadre du programme de soutien à la création artistique mis en œuvre par le Centre d’art.

Conscient de l’importance du rôle de la culture dans le renforcement de la cohésion sociale et le développement du pays, l’Ambassade de Suisse en Haïti a décidé d’apporter un appui financier de 50 000 $ dans le cadre du programme de Soutien à la création artistique, mis en œuvre par le Centre d’Art.

Pour répondre à l’objectif de soutenir et d’accompagner les talents, un appel à proposition d’une enveloppe globale de 35 000 $ sera lancé en janvier 2022 à destination des artistes du secteur des arts visuels en Haïti. De plus, et ceci pour favoriser l’accès à l’art et valoriser notre patrimoine artistique, une exposition d’envergure intitulée « Vives » sera présentée à la Maison Dufort, du 15 janvier au 13 février 2022. Conçue par la commissaire Régine Cuzin, cette exposition, qui se fera en partenariat avec l'association Quatre chemins Festival Quatre chemins, présentera les œuvres des artistes femmes des collections permanentes du Centre d’art et du Musée d’art haïtien.

Créé sous l’impulsion de l’aquarelliste américain DeWitt Peters, et d’intellectuels haïtiens, dont notamment Maurice Borno, Albert Mangonès, Geo Remponeau, Jean Chenet ou Gerald Bloncourt, le Centre d’art émerge alors qu’il n’existe pas encore de galeries d’art ni d’école publique d’art en Haïti. Initialement conçu comme un espace de formation et de production pour les artistes, le Centre devient rapidement une référence pour la diffusion de l’art haïtien.

Le Centre d’art permet l’émergence de plusieurs générations d’artistes plasticiens renommés, peintres ou sculpteurs, comme Hector Hyppolite, Georges Liautaud, Édouard Duval Carrié ou Iris Il est à l’origine de l’émergence du courant dit « naïf », à partir de 1945.

Schultz Laurent Junior

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