Parallèle entre cubisme, futurisme et dadaïsme

Tout comme le 19e siècle qui a rendu compte des grands évènements qui l'ont marqué, le XXe  siècle a non seulement perpétué les progrès technologiques du « siècle des grands idéaux », il a aussi représenté les différents bouleversements sociopolitiques qu’il a su engendrer. Autrement dit l'art par le biais des artistes va s'inspirer des tensions sociales et politiques: la guerre, la révolution russe, le questionnement des valeurs bourgeoises pour extirper sa matière en devenant vie artistique. Les artistes, de leur position d'écho sonore, s'adonnent à créer un art révolutionnaire.

L'art sera à la fois l’outil des revendications, des mécontentements et aussi l'instrument capable de rechercher de nouvelles perspectives en matière esthétique. Ainsi le début du XXe siècle, couramment appelé la genèse de l'art contemporain, sera le spectacle des différents mouvements  artistiques. Ces derniers vont surgir en même temps  sur le tout continent européen avec les avant-gardistes pour prôner via leur manifeste la rupture pragmatiste du faisant traditionnel. Parmi ces mouvements, on cite le fauvisme, l'expressionnisme, le cubisme, le futurisme, le dadaïsme, le surréalisme, l'abstractionnisme…

Ici, les mouvements qui nous intéressent sont le cubisme, le futurisme et le dadaïsme. Comment établir le parallèle entre ces trois courants artistiques. En quel sens sont-ils différenciés les uns des autres? Comment saisir leurs contours artistiques dans leurs différentes manifestations esthétiques ?

Le cubisme ou la captation visuelle tridimensionnelle de l’objet.

Le Cubisme, ce mot vient du journal Gil Blas, sous la plume du critique Louis Vauxcelles lors de l’exposition de Braque en novembre 1908. Il parlera plus tard dans un autre article de « Bizarreries cubiques » pour se référer aux formes expressives cubiques des artistes dudit courant. Tout comme le fauvisme, le cubisme est né en France. Plus précisément en 1907 avec la toile Les demoiselles d’Avignon de Pablo Picasso. Pourtant, les premières tentatives reviennent à Georges Braque quand il a voulu influencer son art avec les techniques de la fragmentation de l'objet du courant fauvisme. Il a été aussi influencé par Georges Seurat du courant divisionnisme ou encore pointillisme et de Paul Cézanne  du postimpressionnisme. Braque a voulu travailler la surface picturale de manière scientifique en optant pour une reconstruction rationnelle de l'espace.

Pour Christian Jamet, « la sensation visuelle, si chère aux impressionnistes, se trouve donc ici rejetée au profit d’un intellectualisme pur »[i]. Autrement dit, le cubisme tire ses racines chez Cézanne avec l’exposition qui a été organisée au salon d’automne en 1907 et de la sculpture primitive particulièrement celle africaine. « Cézanne s’était détaché de l’impressionnisme dans un souci de restituer l’architecture de la nature, il avait été conduit à simplifier les formes, à les réduire aux fameux « cylindres, cônes et sphères. Cette simplification on l’a retrouvée chez les fauves : Matisse et Derain qui va fasciner Picasso ».[ii]

Cependant Picasso sera le premier à exposer sa toile cubiste susmentionné. Par ce geste artistique, il a marqué la naissance de l'art moderne, de surcroit avec l'apport des masques africains. Selon André Salmon: « Il (Picasso) a été frappé par le fait que les artistes nègres avaient tenté une vraie représentation de l’être humain, et non seulement de l’idée, généralement sentimentale que nous avons de lui »[iii]. C’est une façon d’attester que le cubisme géométrise le corps de l'objet et le représenter dans ses différentes facettes ou points de vue. Il se propose de façon systématique de substituer la réalité visuelle par une réalité psychique, mentale ou encore recréée. Braque et Picasso, les deux détenant sa paternité, ont cru que la nature véritable de la réalité ne peut être captée qu'en passant par sa structure interne.

Il existe deux types de cubisme. L'un analytique et l'autre synthétique.

Le cubisme analytique, c'est la première phase du mouvement entre 1907 à 1912 où Picasso a travaillé à l’instar d’un chirurgien qui dissèque un cadavre[iv]. Autrement dit, « Picasso et Braque analysaient la réalité qui n'était pas visible mais intellectuel: « Ils reconstruisaient les objets et l'espace non comme le percevait l'œil mais comme notre cerveau en avait connaissance . Ce sont des œuvres caractérisées par des plans géométriques simples, et par la décomposition de l'objet en toutes ses facettes, correspondant à tous les points de vue que nous en avons, sur un même plan, sans aucun type de relief; un chromatisme sobre s'empare presque uniquement de la gamme des ocres et des gris » [v].

Tandis que le cubisme synthétique repose sur le collage ou le pochoir avec des morceaux de journaux, de toile cirée, de fragments de papiers au grain imitant le bois, le cannage, et d'autres  matériaux. Pour de plus amples illustrations: « L’objet n'est ni analysé ni décomposé, mais il est résumé et synthétisé sous ses aspect les plus significatifs. Le tableau est donc conçu comme une construction d'éléments plastiques nouveaux ou traditionnels. Ils ne sont pas assujettis aux lois de l'imitation de l'apparence et forment la base de plans géométriques plus simplifiés. Le chromatisme évolue »[vi] .

Le collage cubiste sert à démystifier l’art et de lui faire prendre contact avec le réel à une époque où la publicité commence à envahir les murs, les revues. Les papiers collés nécessitent une nouvelle organisation de l’espace pictural. Ce dernier est maintenant constitué de plans superposés dans un espace indéterminé, sans profondeur[vii].

Les principaux représentants du cubisme synthétique sont Juan Griz, Jean Metzinger, Albert Gleizes et Fernand Leger. En ce qui a trait à ce dernier, ses toiles sont plus volumétriques, plus illusionnistes que celles de Picasso. Il a produit « un art très personnel inspiré des techniques et mécaniques de la vie moderne »[viii].

Notons que Robert Delaunay et son épouse Sonia ont travaillé un cubisme synthétique, influencé par le fauvisme qui portera le nom Orphisme[ix]. Cette appellation vient du poète Guillaume Apollinaire. Cet art consiste à « peindre des ensembles nouveaux avec des réalités empruntés non à la réalité visuelle mais entièrement créées par l’artiste »[x]. Cette forme esthétique privilégie la couleur comme élément expressif. Il y aussi la démarche purisme de Jeanneret dit le Corbusier, celle-ci qui ne revendique pas la déconstruction de l’image... Dans le domaine de la sculpture, l'on identifie Raymond Duchamp, Constantin Brancusi, Alexander Archipenko, etc.

Les prototypes du cubiste ont voulu refaire la réalité pour la recomposer librement tout en mélangeant concepts et images. L'on retrouve dans la littérature, surtout Guillaume Apollinaire avec ses œuvres Les peintres cubistes(1913) et ses  calligraphies (1918) et Alcools (1913). Pour le poète : « ce qui différencie le cubisme de l’ancienne peinture, c’est qu’il n’est pas un art d’imitation, mais un art de conception qui tend à s’élever jusqu’à la création. En représentant la réalité-créée, le peintre peut donner l’apparence de trois dimensions, peut en quelque sorte cubiquer »[xi].

Cet art a proposé une nouvelle manière de représenter l'objet dans l'espace pictural. Les artistes ont refusé la perspective classique de trois dimensions pour un espace de deux dimensions. Ils ont détruit la profondeur du tableau et tout en élargissant les façades. Le peintre peint les objets comme il le pense et non comme il les voit. Selon Braque «  les sens cachent les formes, l’esprit les crée » [xii].

            Quelques Œuvres cubistes : Les demoiselles de d'Avignon; Guernica  de Picasso, localisation inconnue et l’oiseau bleu et gris de Georges Braque.

Le Futurisme ou le culte de la vitesse

            Tandis que, en 1909, dans le journal le Figaro, le poète italien Filippo Tommaso Marinetti publie le manifeste du mouvement futuriste dans lequel il exalte la vitesse, la machine, la folie, l'instabilité ou encore certains mode de vie moderne et affirme  que « seul l'art peut être injustice ». Ce courant artistique et littéraire  réclame l'abolition de la conception classique ou académique de l'art. Dans leur manifeste, ils ont écrit ceci : « nous affirmons que la splendeur du monde s’est enrichie  d‘une beauté nouvelle, la beauté de la vitesse. Une voiture de course est plus belle que la victoire de Samothrace »[xiii].

Il faut dire que, ce mouvement est lié directement au fascisme du président Benito Mussolini. C'est un art qui prime la guerre ou encore il est à expression belliqueuse. La grande guerre en témoigne. En d'autres termes, le futurisme a prôné la modernité et le dynamisme. Un art anti-féministe également. Pour  faire appel à Marinetti dans le manifeste du mouvement : « Trop longtemps que l’Italie demeure un vaste marché livré aux boutiquiers. Il faut la délivrer des ses innombrables musées qui la recouvrent comme autant de cimetière »[xiv].

Les artistes du futurisme ont fait l’utilisation du simultanisme, la technique pointilliste de Georges Seurat qui consiste à rendre l'effet du mouvement par la répétition des images décomposées et par les modifications des couleurs. En 1914, Antonio Sant'Elia publia le manifeste architectural de ce mouvement qui permettra de représenter une ville dynamique et mécanisée. Sans oublier son grand projet Città Nuova[xv]. Ceci dit, l’art du futurisme « reproduit souvent les mouvements par la décomposition des chromatismes et des formes[xvi] ».

Les véritables représentants de ce mouvement sont: Gino Severini, Umberto Boccioni, Carlo Carra, Giacomo Balla, Luigi Russolo.

            Le futurisme n'a pas survécu longtemps. Il a pris fin avec la mort d’Umberto Boccioni. Celui-ci et Balla ont pu traduire un peu de symboliste dans leurs peintures ; l’occultisme par le gout de la complication. Les artistes dudit mouvement ne s’étaient pas contentés  d’exprimer seulement  l’apparence visuelle des choses, mais ils avaient  aussi voulu  appliquer leur analyse picturale à la psychologie de l’homme moderne. L’on retrouve des foyers du futurisme en France, en Italie et en Russie. Le futurisme ouvre la voie aux mouvements dadaïste et surréaliste. Comme œuvre futuriste l’on peut voir celle de Severini La danseuse bleue 1907. Cette dernière qui traduit le mouvement, le simultanisme et des différentes graduations avec le chromatisme bleu.

Le Dadaïsme ou l’idée du faire artistique

            Le mouvement  Dada ou le dadaïsme, pour sa part, est l’expression du désespoir des intellectuels et des créateurs de cette époque. Ce mot est trouvé au hasard dans un dictionnaire. Il est né en Russie, spécialement à Zurich en 1916, avec des intellectuels et artistes exilés au Cabaret Voltaire où ils ont eu l'habitude de se réunir pour parler de littérature, du théâtre et aussi d'assister à certaines représentations de Tristan Tzara, Hans Arp, Richard Huelsenbeck, Hugo Ball et Marcel Janco.  Ce dernier et Hugo Ball, vont se mettre ensemble pour travailler sur le mouvement dada et de lier contact avec les autres artistes suscités.

            Ce mouvement est précisément né en réponse à la première guerre mondiale. Les artistes ont voulu manifester leur sentiment de révolte contre la grande guerre. Ainsi, ils ont opté pour un art capable de mettre en cause les valeurs de la société occidentale. En ce sens, le dada a été anti-social, anti-bourgeois, anti-moral, anti-capitaliste. Un art a expression scandaleuse et qui ironise la philosophie. Face à ces différents crimes qui hantent la société d'alors, les artistes se sentaient concernés en vue d’afficher leurs désaccords. Pour ainsi dire, leur mouvement devient anti-civilisation, anti-nationaliste, anti-raison, anti-culture, bref, ils n’ont pas revendiqué le passé. Pour citer Tzara Tristan dans le manifeste du mouvement: « Je détruis les tiroirs du cerveau et ceux de l’organisation sociale : démoraliser partout et jeter la main du ciel en enfer, les yeux de l’enfer du ciel, rétablir la roue féconde d’un cirque universel dans les puissances réelles et la fantaisie de chaque individu » [xvii].

Les différents artistes s'évertuent dans un art à facture d'improvisation, de spontanéité dans lequel ils attestent la destruction du langage, la destruction de l'art. Surtout, ils ont pu concevoir leur art comme étant une formule pour ironiser les grands maîtres via une conception anti-art. Leur fameux slogan avec la devise de Bakounine « la destruction est aussi une création »[xviii] Toujours est-il dans leur démarche, ce courant avec Huelsenbeck va prendre le contre-pied de l'abstraction allemande et l'expressionnisme. Certains artistes comme Francis Picabia et Marcel Duchamp vont être influencés par Tristan Tzara.

En 1922, sous la demande de Picabia et Tzara, le mouvement apparut en France et accueilli par trois éminents écrivains dont Aragon Louis, André Breton et Philippe Soupault. Par cette fructueuse rencontre, des spectacles divers vont organiser à travers la France, plus particulièrement dans la ville de Paris où des spectacles provoquant, à caractère obscènes seront offrir aux regardeurs. Malheureusement, de cette même année, il va y avoir conflit entre Tzara et Breton. Ce dernier ne se voyait pas dans ce mécanisme artistique et cela va occasionner leur rupture. Ainsi, la dernière prestation dada réalisée à Paris est « Cœur à barbe », en 1923.

Il faut dire que l'on retrouve aussi ce courant dans plusieurs villes allemandes. Chaque ville allemande a été un foyer dada. Surtout de 1918 à 1921, ce mouvement a tiré ses lettres de prédilection au Club à Berlin qui a été un art anti-bourgeois avec des expositions et des conférences. Par ailleurs à New York, pendant que le mouvement bat son plein sur le continent européen, les artistes comme Alfred Stieglitz et Marcel Duchamp ont expérimenté cette nouvelle forme esthétique. Ils ont revendiqué la conception de l'absurde de l'art. Duchamp va donner naissance au ready-made. Cette conception qui détourne l'objet de sa propre fonction pour le baptiser en œuvre d'art. Pour lui: « Tout objet devient œuvre d’art à partir du moment où il est considéré comme tel par celui qui le contemple »[xix]. Autrement dit, le beau est dans les yeux du regardeur[xx]. Exemple : Duchamp désacralise la Joconde avec des moustaches en le rebaptisant L HOO Q.

Le mouvement dada a renié le passé dans sa convenance rhétorique d’anti-art. En 1922, Tzara Tristan met un terme officiel au mouvement. Précisons que « Armoy show », l'œuvre de Duchamp exposée en 1913 à New York, a été un grand tournant dans l'annonce de l'art contemporain.

            Le mouvement dada a été sans programme pictural et sans unité stylistique. Tout simplement, il a été question de lutter contre tout ce qui est établi. Le hasard est la source de la création artistique. Les créateurs revendiquent leur liberté en optant pour les photomontages, les collages et bien d’autres. Notons que, avec ce mouvement la photographie va connaitre des œuvres majeures. Le photographe  Alfred Stieglitz à New York en témoigne.

            Les principaux artistes du mouvement sont : Tristan Tzara, Marcel Duchamp, Raul Hausmann, Man Ray, Marx Ernst, Kurt Schwitter, Alfred Stieglitz, Otto dix, Richard Huelsenbeck, Hugo Ball, etc. Comme œuvre voir « le nu descendant l’escalier » de Marcel Duchamp ou son oeuvre « Fontaine ».

En somme, le cubisme et le dadaïsme ne glorifient  pas la guerre comme a été le cas pour le futurisme. Ils ont manifesté leur mécontentement, leur désaccord via leurs œuvres[xxi]. Mais ce que tous ont en commun, c’est le souci d’apporter une nouvelle esthétique à l’art. En d’autres termes, chaque courant avait son visé esthétique, sa préoccupation libre. Chacun se veut être une réponse à l'autre et  témoigne les influences de l’époque en matière d’idées et d’approches. Si le cubisme de Picasso et de Braque a voulu représenter l'objet autrement dans l'espace pictural « non pas comme le perçoit l'œil mais comme le cerveau en a connaissance », en puisant dans la civilisation orientale, plus particulièrement les masques africains et le postimpressionnisme de Paul Cézanne, le futurisme de Marinetti Tommaso pour sa part, a voulu exalter la vitesse; la modernité et le dynamisme. Enfin, le mouvement dada de Tzara et de Duchamp, a voulu apporter une réponse aux valeurs sociales et artistiques précédentes et opter pour un art qui prime le hasard selon l’idée que la déconstruction est aussi création. C’est ainsi que le mouvement surréaliste d’André Breton sera la suite logique du dadaïsme.

Orso Antonio DORELUS

 

[i] Christian Jamet, Introduction à la peinture, Ellipses Editions Marketing, Paris 2003, p. 141.

[ii] Ibid. p. 139.

[iii] Ibid.

[iv] Guillaume APOLLINAIRE, Méditations esthétiques. Les peintres cubistes, 1913. DOC n° 73,  bergerault-univ-tours.fr/doc/doc73.

[v] Michel Auzou, L’Encyclopédie des jeunes du XXIe siècle, Ed. Philippe Auzou paris 2002 p. 527.

[vi] Ibid.

[vii] Op.cit. Christian Jamet, p. 145

[viii] Ibid 145.

[ix] La peinture orphisme, selon Guillaume Apollinaire se caractérise par la sainte et admirable ivresse de la couleur. Les œuvres Tours Eiffel et des Fenêtres de Delaunay et La noce de Fernand Leger en témoignent.

[x] Op.cit. Christian Jamet, Introduction à la  peinture, p. 145.

[xi] Op.cit. Guillaume APOLLINAIRE, Méditations esthétiques. Les peintres cubistes, 1913. DOC n° 73,  bergerault-univ-tours.fr/doc/doc73.

[xii] Op.cit. Christian Jamet, p. 14.

[xiii]Nicolas Villodre, Le Futurisme à Paris, une avant-garde explosive,https://www.paris-art.com/le-futurisme-a-paris-une-avant-garde-explosive/

[xv] Elle signifie nouvelle ville. C’est une œuvre architecturale de ce dernier créée en 1914.

[xvi] Op.cit Christian Jamet, p. 138.

[xviii] Op.cit. Michel Auzou, p. 529.

[xix]Gaëlle Théval, Colloque «L'acte interprétatif et les œuvres littéraires, théâtrales, cinématographiques, etc.» Lyon, 5-6 avril 2012. https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00950752/document.

[xx] Formulation tirée de la conception duchampienne du beau dans son expérience artistique de Ready made.

[xxi] L’œuvre Guernica de Picasso en illustre ainsi que les travaux des artistes dada. Pour Picasso, la peinture ne constitue pas à décorer les chambres mais à dénoncer, à être offensif et défensif. C’est la raison pour laquelle cet œuvre traduit son émotion, sa révolte contre cet acte barbarie ; contre cette guerre qui a décimé la ville de Guernica en Espagne.

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