Qui a dit ça, sur Dj Kemissa ?

Du nombre des personnalités artistiques, culturelles, médiatiques et du secteur des affaires invitées, je retrouve cette femme au multiples dont les talents et ses parents me rapprochent. Dj Kemissa était là, et allait une fois de plus offrir son grand sourire et sa bonne humeur dans le décor de cette salle aménagée pour accueillir le lancement du concours de musique Prestige Konpa, à l'hôtel El Rancho. Pourquoi Kemissa était également présente dans cette après-midi en l'honneur du Konpa ? 

Deux jours plus tard, son nom revenait dans l'après midi qui suivait la cérémonie de remise de certificat à des jeunes qui participaient au séminaire de formation dans les relations internationales, le marketing et la géopolitique, il y a quelque temps. Une des participantes rapportait que Dj Kemissa avait contribué dans son parcours en tant que DJ. Entre ces éloges, je me suis tourné vers le plus célèbre des moteurs de recherche, pour tenter de recueillir d’autres informations, entre les opinions et les propos rapportés sur cette figure emblématique et multidimensionnelle du secteur professionnel et culturel.  Qui a dit quoi ? Où et quand sur Dj Kemissa ?

Désormais, on compte une nouvelle tête parmi les disc-jockeys haïtiens. En Haïti, ce milieu regroupe majoritairement des hommes, et Kémissa Trécile est celle qui, depuis 2 ans, essaie de se frayer valablement un chemin. Ces propos sont tirés de l’article qui porte le titre : “Kémissa Trécile aux platines !”, publié par Sindy Ducrépin le 9 août 2017, dans les colonnes du journal Le Nouvelliste, en dehors des nombreux autres reportages du magazine Ticket présentant l’artiste au doigts magiques.

DJ Kemissa, une femme qui connait tant bien ses doigts que ses droits. Tel est le titre de l’article publié sur le site de Chokarella, le 13 décembre 2019, présentant le portrait de ce talent confirmé. On peut lire dans les paragraphes qui suivent: “ Âgée seulement de trente ans, Kemissa Trécile est déjà une star des platines. Fille de Mme Martine Charles Trecile et de l’Inspecteur général de la PNH Jean-Yonel Trécile, la jeune dame a fait toutes ses études classiques en Haïti. Puis, elle est partie faire des études de droit à l’Université de Versailles, en France, où elle est sortie spécialiste en droit commercial et communautaire. Citoyenne engagée pour la préservation de l’environnement, activiste et militante des droits de la femme, et entre autres, femme d’affaires ; Kemissa compte actuellement deux autres plateformes à son compteur, notamment : « Attention Je Connais mes Doigts » et « Jeunesse Verte Haïtienne », à côté de son entreprise « Au Top Kemissa » versée dans l’organisation de spectacles.”.

Disc Jockey, et entre autres, juriste de profession ; DJ Kemissa, de son vrai nom Kemissa Trécile, est l’une des figures emblématiques du Djing haïtien. Mordue des platines, Kemissa a commencé à nourrir sa passion dès son plus jeune âge, en performant dans des events de famille. Ces paroles introduisent cette publication. “ Et depuis déjà 3 ans, elle fait beaucoup parler d’elle, en touchant les tympans et les cœurs des gens avec ses mix et ses prestations artistiques.”.

Dans les mois qui suivent en 2020, un autre média de référence : Loop Haiti, allait s’inscrire dans cette démarche de présentation et de promotion de l’une des pionnieres de ce champ, sous la plume de la célèbre journaliste et écrivaine Darline Honoré, sous le titre : «DJ Kemissa, être femme dans un secteur dominé par des hommes en Haïti», le 8 mars 2020.

Dans cet article si bien écrit, et qui décrit si bien Dj Kemissa, Honoré rapporte : « L’aventure a débuté en 2015 à l’hôtel El Rancho (périphérie est de la capitale haïtienne). Le public d’alors, qui ne connaissait pas la jeune femme sous ce chapeau, fut curieux de la découvrir à l’œuvre. Ce n’est pas courant qu’une femme mette le feu à un événement à titre de DJ, un secteur marqué par les empreintes rouges des Hommes en Haïti. Et c’est ce statu quo que Kemissa Trécile voulait à tout prix changer.»

Dj Kemissa au musée des Femmes d'Haïti, a été le titre de mon premier article sur le sujet, pour marquer les cinq ans de la confirmation de ce talent au féminin. Cet article publié à la fin du mois d'août 2020, dans les colonnes de Le National, offrait l'occasion de découvrir la dimension patrimoniale de la contribution de cette pionnière, parmi d'autres.

D'autres publications rapportent les points forts de l’aventure musicale de cette de rupture. Un an plus tard, le 10 mars 2021, le site de 4-Better.com  publie : «Kemissa Trécile, Une Femme Haïtienne Qui Ose Et Qui Passe à ” l’ATAK”. L’article souligne : “« Survivre, c’est marquer l’histoire. », tel est le credo d’une femme de 32 ans, originaire de Port-au-Prince. Kemissa Trécile se voit comme une combattante. On ne s’engage pas que pour soi, mais aussi pour toutes ces femmes et ces enfants dont les cris ne sont pas entendus, les droits lésés et qui sont en quête d’une voie meilleure. C’est une obligation morale pour cette Disk Jokey (DJ) qui clame haut et fort : « Je connais mes doigts ». Lisez le profil de Kemissa Trécile pour ce mois de mars marquant le combat des femmes dans le monde.»

Dès son jeune âge, Kemissa Trécile nourrissait une passion pour les platines. Ces propos sont tirés de l’article titré : «Kemissa Trecile, l’engagement de sortir des sentiers battus», publié sur le site : Balistrad.com, le 17 janvier 2021. L’auteur rappelle : “Jusqu’en 2015, elle faisait montre de ses talents dans le domaine juste pour le « fun » comme elle le dit. A partir de 2015, pourtant, elle a décidé de se révéler au grand public. « Ce fut une expérience d’adrénaline inexplicable sur scène », raconte la jeune DJ « C’était le jour où j’ai décidé que j’allais continuer le djing de façon professionnelle et non seulement pour le “fun”, a-t-elle poursuivi. Et depuis quatre ans, c’est ce qu’elle continue de faire dans ce monde où évoluent généralement des hommes. Kémissa a pu s’imposer et se faire un nom depuis ses quatre ans. Aujourd’hui, elle a le support de toute sa famille même si celle-ci était réticente au début. « Mes parents sont souvent à mes soirées », dit-elle avec humour. Et ses frères aussi contribuent à son évolution. Un support familial qui fait du bien à la jeune femme.”.

Dans le répertoire de RFI, avec  «Koze Kilti», il est dit:  «Kemissa Trécile, reine des platines en Haïti». DJ emblématique dont le nom restera dans l’histoire comme l’une des femmes qui ont tracé la route pour de nombreuses jeunes femmes dans ce métier. Cette année, elle veut sortir le grand jeu. «Le groupe FITISCH qu’elle a créé propose une fusion de la culture afro-caribéenne en mettant l’emphase sur les rythmes traditionnels haïtiens», confie l’auteur du texte.

Dans les colonnes du journal Le National, le 26 juin 2024, notre collègue Schultz Laurent Junior, présente le compte rendu de l’activité "DJ au féminin", une nouvelle initiative de l' Association culturelle Sol Scène, autour de laquelle, plusieurs femmes s'étaient données rendez-vous pour apprendre, comprendre et entreprendre dans ce champs artistique et culturel, tout en défendant leurs droits. En guise de résumé, on pouvait lire dans l’article ce qui suit:

Dans le but d' autonomiser des jeunes femmes haïtiennes et lutter contre les violences sexistes par la musique électronique dans les quartiers populaires en Haïti, l' Association Sol Scène lance le projet DJ au féminin. Ce projet qui concerne trois villes du pays : Port- au-Prince, Jacmel, Cap- Haïtien s' étend sur la période allant de mai à décembre 2024 et comprend une pléiade d' activités par exemple : atelier de formation sur le djing, formation et professionnalisation de jeunes femmes, conférences projections, et ateliers de restitution.

D'ici l'année 2025, dans moins d’un an, j'espère que cette publication puisse s’ajouter dans la liste des prétextes ou des déclics, dans le cadre des chantiers qui doivent contribuer dans la promotion du dixième anniversaire de DJ Kemissa. (2015-2025). Une belle façon d’encourager autant l’innovation et la créativité au feminine pluriel en Haïti, en encourageant le plus grand nombre de jeunes et des femmes en particulier, à se lancer dans les différentes filières des industries culturelles et créatives en Haïti.

Des atouts et des limites d'être femmes entrepreneure et animatrice, des forces et des faiblesses de Dj Kemissa devraient pouvoir autant servir de modèle, de repères et d’inspiration à des milliers d’autres jeunes filles et des femmes du pays, en dehors des haïtiennes évoluant dans la diaspora qui disposent beaucoup plus d'autres marges de manœuvres. 

Dix ans d'inscription et de performances continues dans la jungle culturelle et musicale haïtienne, sans avoir son nom associé à des scandales ou d'autres dérives, tel se confirme sans flatterie, l'héritage culturel de Dj Kemissa. Pendant longtemps, une grande majorité de femmes étaient versées dans les animations culturelles et musicales comme de simples consommatrices, il est temps pour la jeunesse féminine haïtienne, d'apprendre en parallèle à identifier également des opportunités et à créer de la richesse, tout en s’amusant corps et âme, et jusqu’au bout des doigts, en profitant des avantages économiques, des atouts professionnels et de la visibilité promotionnelle qui découlent des droits culturels.   

 

Dominique Domerçant 

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