Décès de Mérès Wèche : le MCC salue sa vie de créateur, d'écrivain et de critique d'art

Journaliste, peintre, écrivain, ancien directeur de l'information à la Télévision nationale de Haïti et ancien collaborateur du journal Le National, Mérès Wèche est décédé dans la nuit du 15 au 16 octobre 2021 à Beaumont ,une commune du département de la Grand-Anse. Dans une note officielle du ministère de la Culture et de la Communication, le ministre Jean Emmanuel Jacquet salue la vie de créateur, d'écrivain et de critique d'art du défunt.

Travailleur intellectuel et plasticien, Mérès Wèche est mort des suites de la Covid-19 selon les premières informations relayées par la presse locale. Durant sa vie, Wèche s'était intéressé au journalisme, à la peinture à l'écriture et au cinéma. C'était un tout à tout qui avait plusieurs cordes à son arc. Il a immortalisé dans un film documentaire la vie et l'œuvre de Émile Roumer, poète prolifique de la littérature haïtienne et membre fondateur de la Revue indigène parue durant la période de l'occupation américaine (1915-1934). Plasticien, sa dernière exposition remonte à mars 2021. Celle-ci baptisée « Renaissance haïtienne » fut une invitation à découvrir, selon l'artiste, la glorieuse personnalité de Cesette Dumas, cette esclave de la colonie de Saint-Domingue, et mère du général Alexandre Dumas.

Dans une note officielle le ministère de la Culture et de la Communication a salué le départ de Mérès Wèche en ces termes: « Pour ce passionné de la beauté, de la terre d’Haïti et son histoire, qui vient de nous quitter, dans la nuit du 15 au 16 octobre 2021, seuls l’art et la culture pouvaient sauver le monde. Il a consacré toute sa vie de créateur, d’écrivain et de critique à cette quête du beau comme dernier rempart contre l’inconnu déshumanisant ».

En cette pénible circonstance, le ministre Jacquet « salue le départ de Mérès Wèche, et au nom de tout le Gouvernement, présente ses sympathies à sa famille et à ses amis esthètes d’Haïti aussi bien de l’étranger. Car, malgré sa passion pour la terre sienne, le Beaumont éternel, Mérès était avant tout un citoyen du monde. Il disait souvent qu’il n’y a point de solitude pour celui ou celle qui sait donner; pour celui ou celle qui sait aller à la rencontre de l’autre. »

Schultz Laurent Junior
Légende : Mérès Wèche.

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