L’institut de gestion, de gouvernance et des études politiques a réalisé son premier symposium sur la gouvernance

À la suite du lancement de sa troisième cohorte de formation en gouvernance, l’Institut de gestion, de gouvernance et des études politiques (IGGEP) a organisé son premier symposium dans le département du Sud-Est.

À Jacmel, les vendredi 17 et samedi 18 juin 2022, l’Institut de gestion, de gouvernance et des études politiques et la population sudestoise se sont donné rendez-vous pour discuter de la gouvernance du pays et des responsabilités de chaque citoyen dans le processus de développement local.

À travers ce rassemblement, des élus locaux, des cadres de la fonction publique, des représentants de différents partis politiques et d’autres organismes de la société civile, des représentants de l’université et des écoles professionnelles, du secteur privé des affaires, des professionnels de différents horizons, des étudiants pour ne citer que ceux-là ont pris part à ces deux journées de discussion. IGGEP se donne, pour mission, non seulement de former, d’édifier la population quant à la notion de gouvernance, mais aussi de responsabiliser chaque citoyen, tout en éclairant leur lanterne sur les rôles, les devoirs de chaque acteur de la vie politique envers la communauté.

À cette fin, la gouvernance actuelle du pays est passée au peigne fin par les neufs (9) panélistes qui, chacun à leur tour, ont abordé la question dans un contexte différent. Aussi les différents sujets sur lesquels se portaient les réflexions sont les suivants :

  • Partis politiques, entre gouvernance et engagement citoyen ;
  • Bonne gouvernance de la justice sociale comme source du bien-être collectif ;
  • Planification et gouvernance de l’espace pour un développement territorial durable ;
  • Territorialisation des politiques publiques ;
  • La diplomatie au service du développement local ;
  • Agroécologie, gouvernance locale et développement durable ;
  • Bonne gouvernance et réforme du financement du système de santé en Haïti ;
  • Gouvernance locale, entre injustice et problématique.

 

Cela va de soi, en matière de gouvernance, Haïti a touché le fond. « Nous faisons face à un crash de gouvernance nationale», a confié le directeur général, Déus Déronneth, à la presse.

Pour avoir trop longtemps cru à des discours de candidats nous promettant monts et merveilles,  et pour avoir tant de fois troqué nos votes contre quelques billets ou un poste au niveau des institutions étatiques, nous savons maintenant que ces pratiques ne servent réellement à rien,  si ce n’est que  permettre à la médiocrité de gravir quelques échelons.

Ce symposium sur la gouvernance  réalisé  par l’IGGEP était donc une belle occasion de faire savoir à la population sudestoise que le développement réel auquel on s’attend ne viendra pas de lui-même, mais d’un projet de société. Par ailleurs, si le rôle de l’État est de travailler pour le bien-être collectif, en tant que citoyens, nous devons d’être exigeants et sélectifs quant au choix de nos représentants.

C’est un fait avéré, ce rassemblement dans le département du sud-est était une nécessité, si l’on se réfère aux témoignages des participants qui n’ont pas manqué de féliciter cette initiative de l’IGGEP. Si certains l’ont qualifié de « symposium louvri je », d’autres ont, de leur côté, sollicité une deuxième édition pour l’année à venir.

 

Imelda Cadet

 Membre de la première cohorte

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