L’intelligence dans le mal

Le rapport de la commission de vérification ne nous a rien appris de nouveau concernant notre intelligence dans le mal. Notre intelligence à creuser notre trou. Nous fraudons, nous refusons une gestion saine de notre communauté parce que nous avons une conception dénaturée et non transcendantale du mal et du bien. On n’a qu’à voir comment réagissent ceux qui avaient tout planifié pour que les élections du 25 octobre se fassent en un tour de clé. Non à toute vérification. Ce qui est bon pour moi est le bien. Ce qui me permettra de garder mes avantages, de détrousser les citoyens en toute sécurité et en toute légalité, c’est le bien. C’est la vérité. Tout ce qui est contre moi, tout ce qui se dresse au travers de ma route est le mal. De l’autre côté de la barricade on pourfend les fraudeurs pas pour une question de principe, mais parce que la fraude a été conçue contre moi. Ce qui est contre moi est mal. Ce qui me désavantage est le mal

Le rapport de la commission de vérification ne nous a rien appris de nouveau concernant notre intelligence dans le mal. Notre intelligence à creuser notre trou. Nous fraudons, nous refusons une gestion saine de notre communauté parce que nous avons une conception dénaturée et non transcendantale du mal et du bien. On n’a qu’à voir comment réagissent ceux qui avaient tout planifié pour que les élections du 25 octobre se fassent en un tour de clé. Non à toute vérification. Ce qui est bon pour moi est le bien. Ce qui me permettra de garder mes avantages, de détrousser les citoyens en toute sécurité et en toute légalité, c’est le bien. C’est la vérité. Tout ce qui est contre moi, tout ce qui se dresse au travers de ma route est le mal. De l’autre côté de la barricade on pourfend les fraudeurs pas pour une question de principe, mais parce que la fraude a été conçue contre moi. Ce qui est contre moi est mal. Ce qui me désavantage est le mal

Les notions de culpabilité alors ici n’ont aucun sens. C’est pour cela qu’ici, on oublie vite. Car que peut-on reprocher au prévaricateur que d’avoir été là où soi-même on a rêvé d’être. Les pasteurs et les prêtres continuent à faire leur sermon dans leur église, mais il est bien temps qu’ils se rendent comptent qu’ils prêchent dans le désert. Quand le bien et le mal pour des êtres humains se réduisent à la matérialité de la satisfaction ou de la non-satisfaction immédiate des besoins, on a sombré dans le stade animal. Dans la bestialité tout simplement. Et cette bestialité se nourrit d’une intelligence tortueuse. On ne dirait pas dans le mal. Des animaux qui se battent pour s’approprier d’une gamelle pleine de nourriture connaissaient-ils les notions du bien et du mal ? Absolument pas. Ils ne se préoccupent pas de leur environnement. Ils ne se préoccupent pas du lendemain.

Dans un article dans le numéro 253 du National, Lionel Édouard a parfaitement analysé les déclarations du nouveau titulaire de l’ONI qui a eu le courage d’écrire à son supérieur hiérarchique pour lui faire savoir que plus de 2 000 000 de cartes d’identité n’auraient pas été livrées à leurs destinataires durant la précédente gestion. Une histoire absurde, incompréhensible. Comme tout ce qui touche à cet organisme dont la tâche est pourtant relativement simple dans une ère de haute technologie : délivrer une carte d’identité à des citoyens. Le matériel pour cette mission même pour le prélèvement des empreintes digitales est disponible. Les banques appliquent déjà ce savoir-faire. Au niveau de l’État, c’est le parcours du combattant. Un instinct effroyable de créer de la rareté, car la rareté ici produit de l’or. Et surtout que la carte d’identité, pour nos politiques, avec cette histoire d’élection et de démocratie que les Blancs sont venus leur imposer, est un élément important dans la planification de toute fraude électorale. Alors, il faut faire en sorte de rendre la machine la plus opaque, la plus branlante que possible. La transformer en une sorte d’absurdité où l’intelligence tortueuse de nos Malice pourra se déployer dans toute sa splendeur.

La honte peut dit-on avoir une vertu révolutionnaire ? Ici non. Notre classe politique patauge dans sa nullité. Dans sa médiocrité. Elle ne s’offusque même pas du fait que la République dominicaine, entre autres nous dame le pion dans tous les domaines surtout dans la modernisation de sa vie politique. Il y a même des malades mentaux qui prônent comme politique l’exportation du surplus de notre population. Comme si nous avons un surplus de population !

Nous avons un surplus de médiocres et de méchants tout simplement.

Gary Victor

 

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