Pour une prise de conscience collective

Le 31 juillet 2019, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 73/329 par laquelle elle proclamait le 5 avril journée internationale de la conscience, comme moyen de mobiliser, selon un rythme régulier, les efforts de la communauté internationale en faveur de la paix, de la tolérance, de l’inclusion, de la compréhension et de la solidarité, en vue de bâtir un monde de paix, de solidarité et d’harmonie.

Difficile de ne pas questionner ce concept aussi pertinent qu’est la conscience dans les relations internationales de nos jours.  Face à l'indifférence et aux sorts réservés à un grand nombre de pays, des communautés marginalisées, des familles vulnérables et des personnes victimes de tous les maux (l'insécurité, la misère, la délinquance,  les violences, la malnutrition, les épidémies, les catastrophes naturelles, les discriminations) dans le monde, et ne bénéficiant ni d’attention,  de secours, encore moins de justice ou de réparation.

Des critères pourtant liés à  la race, le sexe, la langue, la religion, la nationalité ou à l’identité sont pour beaucoup dans des situations de discrimination démesurée, dégradante, avilissante, mercantilisée qui persistent un peu partout sur la planète depuis des siècles, et dont la République d’Haïti, malgré ses contributions dans la promotion des droits humains, représente parmi d’autres,  l’un des exemples parfaits de ces laboratoires de la deshumanisation accélérée.

Dignité humaine en péril, les Haïtiens comme tous les autres peuples d’Afrique, de l'Amérique du Sud, en Asie ou au Moyen-Orient entre autres, sont certainement conscients que les réalités dégradantes qu’ils vivent au quotidien sont loin de répondre aux propositions de programmes et les promesses inscrites dans les agendas internationaux.  

Dans quel sens encourager cette prise de conscience individuelle et collective, de la part de celles et ceux, d’ici ou d’ailleurs, qui sont capables de changer l’ordre déshumanisant persistant actuellement dans la vie d’un grand nombre de personnes et de familles désespérées, qui évoluent en particulier en Haïti ?   Par l'éducation et l'empathie, il nous faut enseigner les principes et les valeurs indispensables pour favoriser une culture de la conscience au sein des familles, des groupes et des institutions indispensable pour recréer l’espoir, la vie, la paix, le bien-être et la dignité en Haïti.

 

La Rédaction

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