Une élection plus mondiale qu’américaine !

Après une semaine historique, où l’on a vu l’Amérique naviguer dans des eaux tumultueuses d’une élection de tous les dangers, un nouveau président se prépare à prendre charge le 20 janvier 2021 : Joe Biden (77ans) Mais le président Donald Trump et ses proches du parti républicain ne sont nullement disposés à parsemer de roses les chemins qui mèneront son successeur à la présidence en janvier prochain. Une équipe de juristes se prépare à provoquer une pluie de contestations sur un processus qu’elle déclare péremptoirement vicié. La stratégie de l’actuelle administration consiste à laisser planer des doutes sur l’élection de manière et à provoquer un malaise généralisé au sein des institutions américaines. Donald Trump, dont certains dénoncent le caractère narcissique, veut monopoliser l’attention des médias, et plomber ainsi une transition qui s’annonce plutôt chaotique.

Après une semaine historique, où l’on a vu l’Amérique naviguer dans des eaux tumultueuses d’une élection de tous les dangers, un nouveau président se prépare à prendre charge le 20 janvier 2021 : Joe Biden (77ans)

Mais le président Donald Trump et ses proches du parti républicain ne sont nullement disposés à parsemer de roses les chemins qui mèneront son successeur à la présidence en janvier prochain. Une équipe de juristes se prépare à provoquer une pluie de contestations sur un processus qu’elle déclare péremptoirement vicié. La stratégie de l’actuelle administration consiste à laisser planer des doutes sur l’élection de manière et à provoquer un malaise généralisé au sein des institutions américaines. Donald Trump, dont certains dénoncent le caractère narcissique, veut monopoliser l’attention des médias, et plomber ainsi une transition qui s’annonce plutôt chaotique.

Le moment d’euphorie passé, une majorité d’Américains se demandent ce qui va advenir de leur démocratie campée jusqu’ici, comme un modèle incontournable, pour le reste du monde. Le nouveau décor dressé au cœur de Washington annonce une farce tragique qui risque d’avoir de lourdes conséquences, sur la « pax Americana », si des fanatiques attachés à la personne du président se mêlent de la partie.

Mais ce pays a, malgré tout, quelques principes et des structures assez fortes pour rester à flot. Il n’empêche que nous nageons en pleine incertitude, tant sont imprévisibles les réactions de l’actuel locataire de la Maison-Blanche. On affirme qu’il se serait confiné, surement pas pour le virus, qu’il minimise et qu’il a déjà « vaincu », mais pour consommer une défaite qui tracasse un homme qui méprise les losers.

Le président Trump acceptera-t-il enfin de nommer une équipe de transition pour une passation élégante de dossiers comme le veut la tradition ? Ira-t-il jusqu’à ne pas participer à l’installation de son prédécesseur le 20 janvier prochain ? Une situation assez critique qui si elle devait se développer mettrait en crise une démocratie déjà très atteinte dans ses principes cardinaux.

En attendant, Joe Biden annonce un train de mesures dont l’annulation de certaines décisions controversées de l’actuelle équipe au pouvoir. Il veut suspendre. Par exemple, l’interdiction pour des visiteurs venus de pays musulmans d’entrer sur le territoire américain. Il a mis en place un groupe de spécialistes qui devra travailler à adopter une stratégie agressive pour contrer le virus du Corona. Tout un paquet de mesures concernant notamment l’économie et les relations internationales qui devront rassurer les alliés traditionnels des États-Unis, malmenés ces dernières années par une administration à tendance isolationniste.

En outre, le nouveau président annonce qu’il va renouer avec les accords de Paris sur le réchauffement climatique, ce qui est une bonne nouvelle pour la planète.

Celui qui a eu l’idée gagnante de se faire accompagner d’une femme issue des minorités noire et indienne veut marquer un grand coup sur la question raciale, il a chargé sa vice-présidente Kamala Harris de diriger une « task force » devant se pencher sur les problèmes de couleur qui soulèvent une lame de fond de l’ampleur d’un tsunami.

Le vote noir a été décisif dans certains États comme la Géorgie où une militante comme Stacey Abrams a su mobiliser 800.000 votants, ce qui a aidé Joe Biden à gagner un État qui vote généralement républicain.

Quoi qu’il en soit, les États-Unis ont tourné la page d’une présidence erratique et atypique, mais il reste encore beaucoup de nuages à l’horizon.

Roody Edmé

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