L’espace insécure

Les millions de l’international, versés pour des projets non-inscrits dans une pensée nationale construite dans le but de s’attaquer aux problèmes profonds de notre société, ne seront que des gouttes d’eau sur de la braise ardente même si, au passage, certains s’en serviront pour que perdurent des nids dorés maintenant assiégés de toutes parts. Les problèmes sont profonds et nombreux. Il y a l’ignorance. Il y a ce traumatisme de la dictature qui persiste et aussi l’appétit effréné de ceux qui ont abandonné toute idée de régénération de cette terre et qui ne pensent plus qu’à engranger pour se prémunir de la pénurie.

Les millions de l’international, versés pour des projets non-inscrits dans une pensée nationale construite dans le but de s’attaquer aux problèmes profonds de notre société, ne seront que des gouttes d’eau sur de la braise ardente même si, au passage, certains s’en serviront pour que perdurent des nids dorés maintenant assiégés de toutes parts. Les problèmes sont profonds et nombreux. Il y a l’ignorance. Il y a ce traumatisme de la dictature qui persiste et aussi l’appétit effréné de ceux qui ont abandonné toute idée de régénération de cette terre et qui ne pensent plus qu’à engranger pour se prémunir de la pénurie.

Nous n’avons surtout jamais pu surmonter les souffrances, les névroses causées par la dictature pour penser aux intérêts supérieurs de la nation. La question du quadrillage sécuritaire du territoire a été le cadet des soucis pour nos dirigeants. La plupart des administrations qui se sont succédé ont misé de préférence sur le désordre, le chaos organisé à partir des quartiers les plus pauvres pour, par le maniement d’un chantage vicieux, arriver au pouvoir et s y maintenir. Alors qu’on parle maintenant d’un retrait de la Minustah, les conséquences de cette manière de penser et d’agir peuvent se révéler désastreuses.

 Même si certains, laissant émotions et convictions idéologiques dépassées leur mettre des oeillères, déclarent que la police nationale a les moyens de contrôler le territoire, tout un chacun connaît les énormes défis que devra surmonter cette police pour arriver à accomplir sa mission. Elle devra surtout avoir les moyens de son indépendance face à des pouvoirs politiques qui l’ont toujours pourrie en introduisant dans son sein des éléments indésirables ou sans formation, négligeant les règlements intérieurs de l’institution pour minimiser la compétence et l’excellence au sein de notre police nationale.

Le quadrillage sécuritaire du territoire est au minimum, inexistant dans de vastes espaces. Notre société avec ses traditions, ses systèmes de solidarité, a pu résister malgré tout à des dérives que souhaitaient des officines secrètes. Un pouvoir central et même départemental qui n’est pas en mesure de savoir dans les secondes et les minutes qui suivent ce qui se passe dans chaque coin du territoire est totalement inefficient. L’absence de l’autorité de l’État ne fait que multiplier par dix les effets de l’ignorance et de la déficience citoyenne.

 Un exemple est le terre-plein central sur la voie de communication appelé communément Route des rails. Le maire avait fait nettoyer et fleurir le terre-plein. La verdure au milieu de la voie faisait beau à voir et on s’attendait à ce que le travail continue. Rapidement la végétation du terre-plein a flétri. La raison est que les riverains ont jugé que c’était l’endroit parfait pour se débarrasser de toutes sortes d’ordures. Une sécurité permanente aurait permis de protéger cette voie de communication donnant accès à la capitale du pays.

 Bref trop de choses à faire alors qu’on passe son temps à monter des scénarios inintelligents et stupides dans le but avéré de faire main basse sur un pouvoir, ce qui se soldera par un échec comme l’histoire l’a toujours démontré.

Gary VICTOR

Jean-Euphèle Milcé

 Robenson Bernard

 Mérès Weche.

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