Commémoration du séisme du 12 janvier 2010 ; l’« Église évangélique Source de Vie Haïti » réfléchit sur les perspectives d’avenir d’Haïti

À l’occasion de la commémoration des 10 ans du tremblement de terre meurtrier du 12 janvier 2010 qui a occasionné la mort de plusieurs centaines de milliers d’Haïtiens, l’église évangélique Source de vie Haïti, située à Rosembert 2, Bon Repos, dirigée par le pasteur Lucson Lacroix, a organisé une journée d’activité au profit de ses fidèles afin de leur permettre de mieux comprendre leur engagement dans le pays après 10 ans du séisme dévastateur du 12 janvier. En guise de message traditionnel, à travers cette activité, cette assemblée a réfléchi sur les perspectives d’avenir d’Haïti tout en faisant les considérations sociales, économiques et spirituelles dans le cadre de cet événement tragique. Et l’Église a aussi profité l’occasion pour distribuer des bibles à quelques participants grâce aux dons faits par la Société biblique haïtienne.

Le frère Robens Fatale qui était le conférencier a mis l’accent sur le coté spirituel que tout autre en tenant de la colère de face à la désobéissance du peuple haïtien à Dieu en se référant à certains versets bibliques traitant le tremblement de terre (Mathieu 27:51-54, Luc 21:11, Hébreu 12:25, Actes 4:16). Cependant, il n’a pas nié l’irresponsabilité de l’État et de toutes les couches composantes la société haïtienne pour une bonne éducation du peuple à tous les points de vue afin de corriger certaines choses du passé.

Le pasteur Lacroix, lors de son intervention, a abordé dans le même sens ou presque, pour demander à tous et à toutes que le pays concerne de se mettre la main à la pâte et aider à Haïti de repartir sur de nouveaux rails. Il a aussi invité le peuple haïtien à se mettre au service de Dieu en le glorifiant, lui seul, dans le nom de Jésus-Christ. Car, dit-il la Bible a parlé dans le second livre des Chroniques, 7:14 — si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, — je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays.

Ceux-ci ne peuvent être rejetés des mains de notre Seigneur par aucun tumulte. En effet, s’ils sont pris dans les désastres des tremblements de terre littéraux, ils auront une grâce suffisamment développée pour chaque moment de besoin, et seront aptes à se réjouir même dans de telles afflictions. S’ils sont en contact avec quelques‑uns des tremblements de terre révolutionnaires, ils se muniront de patience et se réjouiront de leur relation avec le Seigneur, de leur confiance dans sa bienveillance et de leur connaissance que toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu — de ceux qui sont appelés selon son propos (Romains 8 : 28).

L’intervention de Dieu est promise à celui qui regrette ses fautes au point d’en être affligé et qui tremble à la parole de Dieu, dans le sens qu’il ne la prend pas à la légère, mais avec un tremblement de l’âme qui fait sortir de leurs gonds les portes de nos prisons intérieures ; qui brise les portes d’airain et rompt.

« Après 10 ans, la situation a-t-elle changé, le peuple a-t-il pris conscience des défis de son état socioéconomique et de son manque de relation avec Dieu ? Que le peuple haïtien prenne conscience de son état et tourne ses regards vers Dieu et il verra changer sa situation dans le nom de Jésus-Christ », ont conclu les intervenants.

Peterson Jean Gilles

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