Le Conseil de sécurité des Nations unies appelle à un dialogue ouvert et inclusif pour la formation d’un gouvernement en Haïti

Moins de 48 heures après la visite du secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, en Haïti, le Conseil de sécurité des Nations unies réitère la nécessité d’entamer un dialogue ouvert et inclusif afin de former un nouveau gouvernement. Il invite également les protagonistes à utiliser les moyens pacifiques en s’abstenant de toute violence.

Ce communiqué publié le mercredi 8 janvier par le président du Conseil de sécurité des Nations unies, Dang Dinh Quy, est l’expression manifeste de cette structure de l’organisation mondiale dans la crise politique qui sévit Haïti depuis des mois. Par cette note, les membres du Conseil de sécurité se sont déclarés préoccupés par l’impasse politique en cours en Haïti. Ils ont réitéré la nécessité immédiate pour les parties prenantes d’Haïti d’engager un dialogue ouvert et inclusif pour former un gouvernement qui peut répondre sans plus tarder aux besoins du peuple haïtien.

Conscients de la situation socioéconomique précaire de certains ménages haïtiens, les membres du Conseil de sécurité ont souligné la nécessité urgente de remédier à la détérioration des conditions humanitaires en Haïti par une action coordonnée du Gouvernement haïtien, des Nations unies et de la communauté internationale. Ils ont rappelé la nécessité pour le Gouvernement haïtien de s’attaquer aux causes sous-jacentes de l’instabilité et de la pauvreté dans le pays.

Tout en renouvelant leur engagement à travailler avec Haïti pour un avenir démocratique, pacifique et sûr, le Conseil de sécurité se réjouit du rôle du Bureau intégré des Nations unies en Haïti dans la recherche d’une solution à la crise. « Les membres du Conseil de sécurité ont pris note des efforts en cours du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) et du rôle de bons offices du représentant spécial du secrétaire général pour Haïti », souligne les membres du Conseil de sécurité, qui soulignent la nécessité pour toutes les parties prenantes de continuer à saisir cette opportunité et d’agir rapidement.

Par ailleurs, les membres du Conseil ont exhorté toutes les parties prenantes à s’abstenir de toute violence et à résoudre les différends par des moyens pacifiques. Ils ont souligné l’importance de veiller à ce que les responsables soient tenus pour responsables et de rendre justice aux victimes des récents pics de violence, en particulier les événements violents des 13 et 14 novembre 2018 à La Saline et du 4 au 7 novembre 2019 à Bel Air.

Woovins St Phard

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