La Plateforme des combattants emblématique pour le changement (PCEC) a rassemblé ses militants pour protester contre la cherté de la vie devant le ministère du Commerce et de l'Industrie, ce lundi 25 avril 2022. Ces militants réclament une amélioration de leur condition de vie par une diminution des prix des produits de première nécessité. Les responsables de la plateforme demandent au ministre du Commerce et de l'Industrie, Ricardin Saint-Jean et au chef du gouvernement, Ariel Henry, d’assumer leurs responsabilités.
Depuis des mois Haïti connaît une situation des plus préoccupantes. La cherté de la vie, le chômage et l'insécurité font rage. La population haïtienne se plaint de l’inflation alors que l'économie est moribonde. Les consommateurs haïtiens n'arrivent plus à subvenir à leurs besoins. L'augmentation du prix des produits pétroliers a impacté l'augmentation du prix des produits influe aussi sur les prix des produits de première nécessité. Le lundi 25 avril 2022, la Plateforme des combattants emblématiques pour le changement et des militants politiques ont été devant le ministère du Commerce et de l'Industrie pour réclamer de meilleures conditions de vie.
Pour le mois d'avril, la petite marmite de riz 87 gourdes contre 50 gourdes auparavant, la petite marmite de maïs, qui coûtait avant 35 gourdes actuellement, est passée à 75 gourdes. Un paquet de spaghetti qui variait entre 30 et 50 gourdes est actuellement au prix de 75 gourdes. Ce, en l’espace d’un mois.
Le pâté « pate chodye », petit déjeuner très prisé de Haïtiens est passé à 100 gourdes ou 125 gourdes dans certains endroits dans la capitale contre 25 à 50 gourdes avant. Aussi, les plats chauds « Aleken » ont connu une hausse de plus de 100 %. À ce stade, la population entière est en situation d'urgence.
Passant en revue la situation, la Plateforme demande à l'État haïtien de prendre ses responsabilités pour rendre cette crise supportable. Les responsables de la Plateforme des combattants emblématiques pour le changement annoncent une autre manifestation si leurs revendications ne sont pas prises en compte. Ils iront jusqu’à exiger la démission de Ricardin Saint-Jean, ministre du Commerce et de l’Industrie.
Ketzia Isaac
