Pas d'amélioration pour le Centre de formation pour l'école fondamentale

La Commission générale des étudiants 2017-2020 qui assurent la gestion des mouvements devant rétablir l'image du CFEF( Centre de formation pour l'école fondamentale) dénonce l'ensemble des problèmes auxquels font face les étudiants de cette institution. Le centre qui était situé à Martissant est aujourd'hui placé au local du lycée Toussaint Louverture au Centre-ville. Cette situation affecte sérieusement les activités académiques du Centre de formation pour l'école fondamentale, se plaignent les membres de la commission.

Belonny James, l'un des responsables de la Commission, a fait savoir que le ministre de l'Éducation nationale d'Haïti Nesmy Manigat ne s’est pas encore prononcé sur le problème

Cela fait plusieurs mois depuis que les responsables de cette école (CFEF) n'ont pas mis les pieds dans l'enceinte de l'institution qu'ils ont laissée à cause de la guerre des gangs au niveau de la troisième circonscription de Port-au-Prince.  Bien que le centre soit aujourd'hui logé dans un nouveau local, le lycée Toussaint Louverture, il rencontre encore des problèmes. Les professeurs et les étudiants sont incapables de se rendre en ville à cause de l'insécurité.

De plus, depuis deux décennies, le CFEF critique le ministère de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle qui n'a pas nommé aucun des jeunes diplômés de l’école.

Même si leurs nominations dans le système éducatif sont très difficiles, les étudiants finissants sont encore en attente de stages. En ce sens, la Commission générale des étudiants de la promotion 2017-2020 demande au ministre de l'Éducation nationale Nesmy Manigat et aux responsables concernés de permettre aux étudiants finissants d'obtenir leur lettre de stage et les frais disponibles à cet effet.

Soulignons que le  dysfonctionnement du CFEF ouvre  la possibilité à des hommes et des femmes non qualifiés, d'intégrer le système éducatif. Pour éviter cette possibilité, Teflon Alcin réclame la nomination des étudiants 2017-2020, car, d'après lui, la nécessité est réelle sur le territoire haïtien. Les écoles nationales dans les provinces reculées manquent d'enseignants et attendent à bras ouverts de nouveaux professionnels qualifiés dans le domaine en vue de garantir une bonne éducation aux jeunes haïtiens.

 

 

Ketzia Isaac

 

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