« Nou se Dorval » appelle les autorités à assumer leurs responsabilités

La structure Nou se Dorval réclame justice pour le défunt Me Monferrier Dorval au cours d’une conférence de presse ce jeudi 28 avril à Port-au-Prince. Du 28 août 2020 au 28 avril 2022, cela fait déjà 20 mois depuis que l'avocat a trouvé la mort à son domicile.

D'après le porte-parole de cette structure, Me Iswick Theophin, plusieurs avocats se sont déjà penchés sur le dossier du meurtre de  l'avocat en essayant de sensibiliser les autorités afin qu'ils puissent s’en occuper, mais jusqu'ici il n'y a eu aucun résultat. Le porte-parole a fait savoir que leurs démarches se poursuivent malgré les difficultés rencontrées. Il demande tout de même aux autorités concernées de confier l'affaire à un autre juge.

Le mouvement Nou se Dorval se montre préoccupé face au silence enregistré dans l'instruction de l'assassinat de Me Monferrier Dorval. Ce regroupement d'avocats s'insurge contre ce qu'il pense être une volonté de faire obstruction à la poursuite de l'enquête sur ce meurtre perpétré sur l'ancien professeur de droit constitutionnel à Pèlerin 5, dans la soirée du vendredi 28 août 2020. De par ces attitudes et comportements affichés dans le dossier de Me. Dorval, la structure NSD pense que l'impunité a atteint son paroxysme. Ce mouvement Nou se Dorval dit constater une volonté de part et d'autre pour faire obstacle à l'aboutissement de l'enquête sur l'assassinat de Me Monferrier Dorval. 

Cette structure appelle le conseil de l'Ordre des avocats de Port-au-Prince à faire son possible afin que les assassins de l'ancien bâtonnier soient identifiés et punis conformément à la loi.

Bien qu'à ce  jour, les pouvoirs d'investigations et de contraintes dont dispose tout juge instructeur ont été régulièrement empêchés, rendant dès lors impossible l'exercice de pouvoir juridictionnel pouvant donner lieu à une ordonnance de non-lieu.

Enorch Pierre, un des membres de la structure précitée, dénonce l'insécurité à travers le pays, qui d'après lui est une situation planifiée. Il profite l'occasion pour sympathiser avec la famille de l'ancienne étudiante de la Faculté de médecine, Osny Zydor, récemment assassinée par des bandits dans la capitale. Celui-ci accuse le commissaire du gouvernement qui, d'après lui, ne se préoccupe plus du sort des citoyens haïtiens. Il souhaite enfin que le commissaire ouvre une enquête pour rendre justice à Osny Zydor et aux autres victimes  de l'insécurité dans le pays.

Autre part, Enorch Pierre dit croire que la crise du carburant est un problème planifié par le gouvernement. Il accuse, encore une fois, le ministre du Commerce et de l'Industrie Ricardin Saint-Jean qui reste muet sur ce dossier, conclut-il. L’insécurité, la cherté de la vie, la rareté du produit pétrolier, ces facteurs et d'autres mettent en danger la population haïtienne.

 

Ketzia Isaac

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