HAÏTI/ÉDUCATION

L’organisation « Sove ti moun yo » souhaite un retour au calme dans le pays

Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi au centre-ville de Port-au-Prince, l’organisation Sove ti moun yo (SOTI) s’en prend à une décision du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle contre des étudiants de l’École normale d’instituteurs. Ladite organisation exige également toutes les mesures possibles pour freiner le niveau du banditisme qui crée une psychose de peur chez les apprenants.

Les étudiants de l’École normale d’instituteurs sont formés pour travailler particulièrement au niveau du premier et du deuxième cycle. «  Quand un étudiant rentre à l’École normale d’instituteurs (ENI), il a la possibilité de recevoir deux diplômes. Le diplôme de  l’ENI et celui de L’État après les examens officiels », a fait savoir le coordonnateur général de l’organisation Sove ti moun yo, Roméus Louis.

Les étudiants, dans le collimateur du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle et qui a été bloqué lors des examens oraux, sont ceux dont les papiers des examens du Bacc permanent ne correspondent pas à leurs premières années universitaires, selon les explications de M. Louis.

Toutefois, ce dernier suggère au ministre de l’Éducation nationale de permettre au Bunex d’intervenir afin que ces étudiants finissants ne perdent pas le bénéfice de leurs trois années d’études. De son avis, si lekòl pa ka tann, les étudiants également sont impatients.

Parallèlement, M. Roméus Louis conseille au gouvernement d’Ariel Henry de faire le nécessaire pour ramener le calme dans le pays. « Cette situation délétère et indigne dans laquelle évoluent nos étudiants et écoliers n’est aucunement propice pour apprendre. Les écoliers vivent dans la peur, ce qui ne restera pas sans conséquences à l’avenir », a-t-il ajouté, tout en précisant qu’à cause de l’insécurité, bon nombre d’étudiants et écoliers sont obligés de rester chez eux. Tandis que d’autres ont été contraints de quitter leurs domiciles pour se réfugier ailleurs.

 

Vladimir Predvil

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES