ACCORD DU 11 SEPTEMBRE

A propos de l’application stricte de l’Accord

Des signataires de l’Accord politique du 11 septembre et des organisations politiques progressistes exigent l’application dudit accord. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 30 mai au centre-ville de Port-au-Prince, ces militants estiment que le Premier ministre Ariel Henry ne respecte pas son engagement d’appliquer l’Accord pour une gouvernance apaisée et efficace. Pour cause, ils demandent au Premier ministre de penser à rendre son tablier si dans les prochaines 72 heures rien n’est fait pour soulager la souffrance de la population haïtienne.

Jusqu’à aujourd’hui, le Premier ministre Ariel Henry ne rassure pas. Non seulement il n’a pas appliqué strictement l’Accord qui le lie à des organisations politiques, mais sa gouvernance depuis bientôt 11 mois est très critiquée.

Si le neurochirurgien veut mettre le cap sur l’organisation des joutes électorales, des signataires de l’Accord du 11 septembre pensent que l’heure et le moment ne sont pas propices pour les élections. Toutefois, ils exhortent le Premier ministre à combattre les gangsters qui terrorisent les habitants  de Martissant, Bel-Air, Croix des bBuquets, Pernier et ses environs.

Ces signataires de cet accord disent espérer que le docteur Henry et son équipe vont faire tout ce qui est en leurs pouvoirs pour sortir le pays du gouffre.  « Le kidnapping, la misère abjecte et la recrudescence de l’insécurité sont au quotidien le lot du peuple haïtien.

Nous avons paraphé l’accord parce qu’il était question de libération des prisonniers politiques, de freiner le niveau  du banditisme dans le pays et de répondre aux besoins des citoyens haïtiens particulièrement ceux des couches les plus vulnérables de la population », ont expliquéces membres des organisations progressistes signataires de l’Accord politique pour une gouvernance apaisée et efficace.

Certains militants et syndicalistes dénoncent l’ingérence de la communauté internationale et annoncent de fouler le macadam pour leur demander de cesser leur ingérence dans les affaires d’Haïti. Les signataires de l’Accord politique du 11 septembre accordent un ultimatum de 72 heures au Premier ministre pour l’application stricte de cedit accord. Ils menacent de gagner la rue pour exiger sa démission. D’un autre côté, les porteurs de l’accord politique de Montana croient qu’il est temps de mettre sur pieds un gouvernement de transition, un rêve qui semble  difficile à concrétiser.

 

Vladimir Predvil

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