Le Collectif pour la sauvegarde des traditions haïtiennes lance son atelier de formation de danseuses et danseurs

Le Collectif pour la sauvegarde des traditions haïtiennes a présenté un projet, implémenté depuis l’année dernière, sur la formation de danseuses et danseurs pour la sauvegarde des rythmes traditionnels haïtiens.

Une quarantaine de percussionnistes professionnels sont motivés par ce projet  dans le souci d’empêcher la disparition de ces rythmes. Cette activité avait été organisée dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention 2003 du patrimoine culturel de l’UNESCO.

En effet, selon cette convention, le patrimoine immatériel est constitué d’un ensemble de pratiques et représentations.

Cette activité s’étendra sur une quinzaine de jours et sera hébergée par l’association l’Éclosion à Port-au-Prince, où  des danseuses et danseurs professionnels travaillent   avec des tambourineurs et moniteurs triés sur le volet, qui pratiqueront des rythmes ancestraux qui tendent à disparaître.

Selon la danseuse formatrice, Marie Jessy Kernizan, le folklore est un patrimoine qui doit être sauvegardé. « Ce n’est pas un problème d’avoir d’autres fenêtres culturelles qui s’ouvrent sur nous, mais ce qui est à nous doit être sauvegardé et divulgué ».

Durant la période d’apprentissage sur la danse, 25 rythmes mécaniques seront vus par les participants au cours de cette quinzaine.

 Des séances de débats seront également au menu. Elles se tiendront autour de la valorisation, la promotion, et surtout la transmission du folklore haïtien, afin de mettre en valeur ces rythmes et jeux scéniques.

Renforcer le sentiment d’appartenance des communautés par la valorisation du patrimoine culturel immatériel est une urgence et la danse en fait partie. Le patrimoine haïtien est menacé d’extinction, de vandalisme, de pillage doit être protégé. 

 Les mesures de sauvegarde et de valorisation se présentent comme une urgence, a fait comprendre la danseuse et formatrice.     

 Gerard H. Resil 

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