Les résidents de plusieurs quartiers font face à une rareté sévère d’eau

Face à la pénurie du carburant dans le pays, les camions-citernes qui livrent de l’eau dans divers endroits de la région métropolitaine ne peuvent pas satisfaire les besoins des citoyens en eau potable ou en eau courante pour leur réservoir. Le lundi 26 septembre 2022, des résidents de Fort national, d’Avenue Pouplard et de Lalue sont obligés de parcourir plusieurs kilomètres à la recherche de l’eau.

La population haïtienne dans diverses régions souffre de la rareté de l’eau d’eau, conséquence des semaines du mouvement lock suivi de la grève du lundi 26 septembre. En effet, les entreprises et les camions-citernes chargés de livrer l’eau ne peuvent circuler, les activités du pays paralysées; les citoyens révoltés à cause de la rareté du carburant et la hausse de ses prix. Les citoyens sont donc obligés de faire un long parcours pour trouver de l’eau.

Tout le monde sait que l’eau est un élément vital, il est important que les gens aient de l’eau pour s’en servir, comme le carburant, qui est un produit transversal. S’il n’y a pas de carburant, presque toutes les activités seront réduites.

Les riverains qui habitent le quartier Fort national doivent tous les jours se rendre à l’avenue Charles Summer à la recherche de l’eau, effectuant une marche d’environ 1,5 km.

Junior, un résident du Fort national, explique que c’est à cause de la pénurie du carburant et les mouvements  de protestation dans le pays qui empêchent les camions-citernes de livrer de l’eau dans ces différentes zones, pour desservir la population .

Ils sont  obligés de marcher pendant plusieurs heures  pour aller chercher de l’eau dont ils ont grandement besoin.

À noter que la Direction nationale de l’eau potable et l’assainissement (DINEPA) est l’institution chargée d’approvisionner les citoyens en eau. Selon les citoyens, elle n’existe pas, car ils n’ont pas vu l’eau couler dans leur robinet depuis plusieurs mois.

«Dans mon quartier où l’eau se fait rare, on achète un seau d’eau pour 40 gourdes jusqu’à peut-être 50 gourdes. On doit aller très loin pour payer un seau d’eau à 10 gourdes», témoignent des citoyens qui habitent à l’avenue Pouplard et à Fort national.

Les citoyens demandent aux autorités  de prendre des mesures afin de débloquer le pays, et  mettre le carburant à disposition dans les pompes à essence afin qu’ils puissent aller dans leurs activités et  trouver un peu d’eau pour sauver la vie de leurs familles.


D’autres quartiers à l’instar de Fort national et l’avenue Pouplard, sont dans cette situation, les citoyens sont alors obligés de collecter  l’eau de pluie pour pouvoir l’utiliser, la DINEPA ne livrant pas l’eau ou n’ayant pas encore atteint ces zones.

 

Yasmine Sanon

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