Une reprise en demi-teinte des activités commerciales après 3 journées de grève

Des entreprises privées et des institutions publiques ont rouvert timidement leurs portes le 29 septembre pour servir la population malgré la crise dans le pays.Des citoyens ont aussi profité pour vaquer à leurs activités. Des files d'attente ont été constatées devant les succursales de banques.

Suite à la levée de la grève, la reprise des activités se fait timidement à Port-au-Prince, Delmas et Pétion-ville. En effet, devant quelques entreprises comme les banques, les bureaux de change et autres entreprises commerciales,les clients et les acheteurs s'activent à effectuer des transactions et emplettes.

 

 

En dépit du fait que les rues sont clairsemées, des voitures privées en nombre réduitet quelques camionnettes assurant le transport en commun étaient remarquées au cours de cette journée. La pénurie de carburant serait à la base de cette situation de quasi-paralysie du transport en commun. La majorité des citoyens sont ainsi obligés de parcourir plusieurs kilomètres à pied pour pouvoir vaquer à leurs occupations. 

 

 

Une jeune marchande de pain rencontrée à Lalue nous a raconté que ces 3 journées de grève n’ont fait qu'aggraver la situation. Le coût de la vie a considérablement augmenté, dit-elle, prenant en exemple l'augmentation du prix du sac de farine. Un paquet de pain se vend à 150 gourdes, informe-t-elle précisant que le contexte actuel impacte drastiquement sur les prix des produits.

 

 

 

Un autre citoyen interrogé sur la situation du pays a vertement critiqué les mouvements populaires. Selon lui, les organisateurs font leur beurre sur le dos de la population. En ce qui a trait à cette grève, elle a réussi en raison de la pénurie de carburant qui oblige les conducteurs à rester chez eux, dit-il,tout en  dénonçant le mauvais comportement des protestataires qui s'adonnent à des activités de pillage.

 

 

 

Veron Arnault

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