La PNH a repris le contrôle de Varreux

Contrairement à l’information qui circulait faisant croire que les bandits armés du regroupement criminel (G9) ont libéré le site de stockage de carburant de Varreux, jusqu’à ce jeudi matin il était toujours occupé par des bandits, selon les constats d’un journaliste de la radio Télé Pacific. Aux dernières nouvelles à la mi-journée, la Police nationale d’Haïti (PNH) a repris le contrôle du site.

Depuis plus d’un mois, des hommes armés membres de la fédération de bandits armés (G9) ont bloqué l’accès au terminal de Varreux où est stocké 70 % de carburant consommé dans le pays.  

 

En ce début du mois de décembre, la toile était pratiquement en ébullition. Les gens cherchaient à confirmer l’information de la libération du site, ce qui représenterait un ouf de soulagement pour la population qui subit de plein fouet les conséquences négatives de cette fâcheuse circonstance. 

 

Selon ce qu’a constaté, très tôt ce jeudi 3 novembre, Robenson Fortuné, reporter de radio et Télé Pacific, indique que toutes les voies qui menaient au site d’entreposage étaient barricadées et surveillées par des civils lourdement armés. Mais, à la mi-journée, des unités spéciales de la Police nationale d’Haïti ont mené une opération qui a permis de reprendre le contrôle du site.

 

Peu avant cette opération concluante de la Police, les syndicalistes du transport en commun s’étaient montrés très critiques à l’égard du pouvoir. « Si cette situation persiste, c’est la faute du gouvernement qui n’a absolument rien fait pour redresser la barre », a fustigé Changeux Mehu, président de l’Association des propriétaires et chauffeurs d’Haïti (APCH). Pour lui, « Varreux n’a plus une goutte de carburant ».

 

En ce qui concerne le carburant en vente sur le marché parallèle malgré le blocage, M. Mehu, indique que les gens se sont approvisionnés dans le site d’emmagasinage de Thor situé dans la partie sud de la capitale.

 

 Le syndicaliste déplore la persistance de cette crise qui selon lui a été fabriquée de toute pièce par des groupes d’intérêts économiques. Il demande à la population de rejoindre les syndicats de transport pour dénoncer pacifiquement la situation, et exiger une amélioration de leur condition de vie.

 

Esdra Jeudy

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