La PNH multiplie ses opérations

Malgré de nombreuses interventions policières à travers le pays, l’insécurité persiste. De nombreux malfrats ont été incarcérés par des agents de la PNH durant cette semaine. Parmi eux, Rezilma Wesny et Merilan Pierre Sonel, membres d’un groupe de gang à Bon Repos arrêtés ce 23 novembre. Des fusils automatiques ainsi que des munitions ont été saisis lors des différentes opérations de l’institution policière cette semaine.

La PNH tente toujours de démanteler les foyers de gangs en Haïti, via plusieurs interventions. Ils ont procédé à l’arrestation de certains présumés bandits dans plusieurs zones comme que Lilavois, Carrefour Péligre, Verrettes, Delmas et autres.

 

Âgé de 35 ans, Dioda Saintilus un déporté des USA, a été appréhendé à Quartier-Morin le dimanche dernier pour implication dans un cas d’assassinat. Recherché par la police depuis sa participation dans une attaque armée à Morne Rouge le 25 août dernier, il est sous les verrous. Rappelons que lors de cette attaque le sexagénaire Beronne Pierre ainsi que Succès Petit, citoyen américain âgé de 77 ans, ont été tués par des projectiles et 3 autres sont sortis victimes.

 

À travers les réseaux sociaux, la PNH affirme avoir mis aux arrêts de plusieurs autres présumés bandits comme Kender Madéus membre actif du groupe de Savien pour détention d’armes à feu illégales et deux autres, dont leurs identités, restent inconnues.


 

Cependant, lors d’une poursuite menée par des agents de l’institution policière, mardi dernier à Delmas 83 un malfrat a été tué dans des échanges de tirs, le reste de la bande s’est échappé. Pendant cette intervention, des unités spécialisées de la police (SWAT, UDMO) ainsi que des agents de la DCPR ont confisqué une arme de guerre de marque kalachnikov et un pick-up de couleur grise signalé dans plusieurs cas d’enlèvement.

 

Malgré la forte pression des agents de la PNH sur les foyers de gangs, la situation sécuritaire du pays s’aggrave de plus en plus. Depuis que des hommes sans aveu ont envahi la localité de Carrefour-Feuilles, l’institution policière reste impuissante face à cette situation tant déplorée par les habitants de cette zone.


 

 

La guerre à Martissant persiste. Déjà un an et quelques mois de plus, aucune résolution n’a été prise pour mettre fin aux actes de banditisme paralysant quatre départements. Une intervention policière est tant attendue par la population qui se trouve dans l’obligation de risquer pour traverser la zone du danger.

 

Hosé Victorin

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