Maintien de la grève des résidents de l’HUEH

Environ un mois après le lancement de la grève des résidents de l’Hôpital universitaire d’État d’Haïti, la situation ne s’est pas améliorée. Les grévistes continuent de faire valoir leurs griefs en réclamant une augmentation de salaire, de meilleures conditions de travail avec des matériels disponibles. Pour faire passer leurs revendications, ils ont fermé le centre de vaccination, situé dans les locaux de l’Hôpital militaire de l’HUEH.

Depuis la mi-décembre, les résidents de l’HUEH ont entamé un mouvement de protestation contre les mauvais traitements qui vont à leurs égards dans l’exercice de leur profession et la perfection de leur cycle de formation. Un mois après, les responsables du ministère de la Santé publique et de la Population n’ont pas réagi tandis que la colère des grévistes ne cesse d’augmenter.

 

Au cours de la matinée du lundi 23 janvier, des professionnels de santé se sont installés autour des tables dans une pièce à côté de l’édifice principal où logent les résidents. Aux environs de 12 heures, les grévistes se sont introduits dans le bâtiment en lançant des slogans pour faire cesser la séance de vaccination.

 

Des citoyens ont raconté leurs péripéties pour se faire vacciner, car, depuis que les États-Unis ont annoncé le programme « Humanitarian Parole », ils ont besoin d’une carte de vaccination à jour pour verser dans leur dossier.

 

Ils en ont profité de l’occasion pour faire des reproches au gouvernement qui, selon eux, ne manifeste aucune volonté pour améliorer les conditions de vie de la population en lui permettant de vivre chez elle.

 

Les revendicateurs du secteur médical ont raconté qu’ils se sont entretenus avec les responsables du centre hospitalier, mais ils n’ont pu trouver une porte de sortie. Il faut souligner que le directeur général du ministère de la Santé publique et de la Population avait programmé une rencontre avec les grévistes, mais s’est ravisé à la dernière minute prétextant une situation sécuritaire fragile.

 

Les résidents affirment qu’ils ne mettront fin à ce mouvement que lorsque les responsables prendront les dispositions nécessaires pour ajuster leur salaire, fournir du matériel de travail adéquat pour continuer à desservir les malades et améliorer les logements réservés aux résidents.  

 

Sheelove Semexant 

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