L’Association culturelle Sol Scene (ACSS) a lancé la 2e étape des rencontres de création haitiano-dominicaine qui se déroule du 18 au 29 janvier 2023 à Port-au-Prince et en République dominicaine autour du thème « Anacaona : Femme et Resistance », dans l’objectif d’allumer les projecteurs sur les héroïnes des deux pays partageant l’ile.
Les Rencontres de création haïtiano-dominicaine sont un dispositif initié par l’Association culturelle Sol Scène ayant pour objectif de promouvoir des relations pacifiques entre Haïti et la République dominicaine à travers l’art et la culture.
L’une des principales activités, dans le cadre de cet événement, est la mise en place de laboratoires de créations qui permettent à des binômes d’artistes haïtiano-dominicains issus de différents médiums artistiques (performance, théâtre , danse contemporaine, musique, expérimentale, scénographie, création vidéo) de se rencontrer et de créer autour d’une thématique.
Une dynamique dans laquelle des réseaux se créent ou les différences sont souvent source d’opportunités.
Ainsi, après une première étape réalisée en octobre 2022 dans la capitale dominicaine, les rencontres se poursuivent à Port-au-Prince a fait comprendre le directeur artistique de l’association Daphné Ménard.
Autour du thème « Anacaona : Femme et résistance », plusieurs activités riches et variées sont prévues en vue de rehausser l’éclat de cette seconde édition.
L’occasion pour les artistes et d’autres professionnels d’explorer cette thématique à partir des créations réunissant les deux pays, des conférences, des workshops ouverts au public, des projections et des soirées croisées entre les deux pays, sont aux menus.
« Les femmes sont des frontières, il faut les traverser pour venir au monde. Les grands qui ont marqué l’histoire du monde se sont nourris de leur infinie générosité. Et aujourd’hui encore, ces héroïnes continuent de sillonner les autoroutes d’Haïti et de la République dominicaine », a lâché M. Ménard.
Plusieurs séries de rencontres et de discussions sont programmées dans plusieurs écoles, universités et lieux culturels de Port-au-Prince.
Une manière d’attirer l’attention des jeunes notamment, sur le rôle « poto mitan » des femmes dans l’histoire des deux pays et de promouvoir des relations de paix à travers l’art et la culture.
Gérard Hirsh Resil