La Solidarité pour la défense des droits des personnes handicapées (SDDPH) tire la sonnette d’alarme en ces temps de crise

Les personnes handicapées sont victimes de discrimination et se heurtent à des obstacles limitant leur participation dans la société dans des conditions d’égalité avec les autres. Faisant face à des difficultés d’intégrer le marché du travail, la SDDPH tire la sonnette d’alarme et plaide pour de meilleures conditions de vie dans la communauté.

La Solidarité pour la défense des droits des personnes handicapées (SDDPH)  condamne fermement les autorités qui n'ont adopté aucune disposition pour permettre à cette catégorie de jouir, par le biais de la CAS, de la protection sociale. Ils étaient plusieurs  personnes avec des handicaps différents à participer à une conférence de presse, ce mardi 14 mars, dans l'objectif de dénoncer l’indifférence du gouvernement du Dr Ariel Henry par rapport aux personnes à besoins spéciaux.

 

 Ainsi, le coordonnateur général Brunel Louis-Jean  invite l’État haïtien à donner plus de moyens et d’encadrement au Bureau du secrétaire d’État  à l’intégration des personnes handicapées, pour une inclusion de ces personnes sous divers axes. Il dit plaider pour une approche du handicap fondée sur les droits de l’homme, notamment au moyen de rapports et d’activités visant à leur épanouissement. Le non-voyant a aussi demandé à  la directrice de la Caisse d’assistance sociale de continuer à investiguer avec l’ULCC sur les sept mille chèques afin de les utiliser au profit des déplacés de l'insécurité, spécialement les handicapés.

Plus loin, Josette Cantave,  porte-parole de la SDDPH,   a attiré l’attention  des autorités sur la mauvaise situation des femmes handicapées noyées dans l’incertitude et la cherté de la vie.  Pour elle, l’insécurité  généralisée  vient compliquer davantage leur situation avec une inflation qui atteint un pic de 49.3 %.

Selon la porte-parole, deux ans après l’arrivée du docteur Ariel Henry au pouvoir, la situation sociopolitique du pays s’est nettement aggravée. Le pays, au bord du gouffre, est susceptible de provoquer une explosion sociale si rien n’est fait.

Gerard H. Resil   

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