Le Parti révolutionnaire quisqueyen a procédé, ce mercredi 15 mars 2023, à la présentation de son nouveau livret sur le programme de développement national. Ce nouveau-né de l’arène politique prône le développement national du pays sur quatre niveaux : économique, social, culturel, et politique.
En ce qui a trait au plan économique, il sera proposé un vaste projet de dix zones franches agro-industrielles, une par département et aussi planifie l’industrie touristique et de la pêche.
Une conférence nationale de l’économie sera organisée pour faire le point sur les différentes régions de chaque département qui seront concernées et les produits qui seront cultivés pour chaque pour chaque zone franche par département. Le développement de ces zones franches se fera dans l’esprit du konbitisme, ce vivre ensemble recherché par tous, pouvons-nous lire dans les pages du livret dans la section réservée au développement économique.
Par ailleurs, sur le plan social, il sera créé la Direction nationale de la sécurité sociale (DNSS) avec un conseil de direction formé des différents directeurs et directrices de chaque branche de la DNSS, avec quatre branches de fonctionnement, dont la santé, la famille, la retraite et le recouvrement.
Pour savoir penser, il faut savoir réfléchir ; et pour réfléchir, il faut un espace de réflexion. C’est qu’on peut lire dans la section du développement culturel du livret dont la présentation a été faite avec enchantement par le coordinateur, le docteur Max André Jean Gilles.
Le leader du parti a fini son intervention dans le cadre de cette présentation en relatant l’aspect révolutionnaire d’une nouvelle idéologie, devant organiser une conférence nationale de la culture avec toutes les forces vives de la nation .
Par ailleurs , le docteur Frantz Large, qui faisait lui aussi partie du panel, a prodigué quelques conseils par rapport à la prolifération des gangs dans le pays créant du même coup une psychose de peur dans les esprits des membres de la population. Il souhaite une épuration de la Police nationale afin de permettre la réussite des opérations. Selon l’ophtalmologue, c’est à nous de redresser la barque et nous n’allons jamais pouvoir le faire sans une transition.
Il condamne la fuite des cerveaux à travers le programme humanitaire des États-Unis qui selon lui est une manœuvre d’envahir et de contrôler davantage les terres en vue de l’exploitation des éléments du sol et du sous-sol.
Enfin, il se dit prêt à travailler de manière gratuite avec les écoles désireuses de faire dépister les élèves pour d’éventuelles maladies des yeux, car selon lui un bon apprentissage dépend avant tout d’une bonne vue.
Gerard H. Resil
