Des organisations de base annoncent un mouvement de protestation le 29 mars

Pour le 36e anniversaire de la Constitution haïtienne, des structures politiques comme Kri Nasyonal, Fòs Kanapevè et autres prévoient de réaliser des mouvements revendicatifs au Carrefour de l’aéroport et sur la place Constitution le 29 mars. Pour eux, la situation devient est compliquée avec la prise en otage de plusieurs quartiers par les puissants caïds.

Face à cette montée, des citoyens critiquent le Premier ministre Ariel Henry qui, selon eux, est incapable d’administrer le pays. De ce fait, ils ont profité d’inviter la population à un sit-in qui sera organisé au Carrefour de l’aéroport et une autre activité revendicative dans l’aire du Champ-de-Mars, le 29 mars 2023.

 

Selon le coordonnateur de l’organe Kri Nasyonal, Leonard Jean Renal-Nau, lors d’une conférence le 28 mars, le manque de respect de la Constitution du pays montre clairement que la loi est piétinée en Haïti.

 

«Depuis l’arrivée au pouvoir du PM Ariel Henry, tout n’est que désastre dans la société haïtienne. Surtout, après l’installation des 8 magistrats à la Cour de cassation», a déclaré le responsable qui critique le gouvernement.

 

Pour sa part, le représentant de fòs Kanapevè, Robert Noncent, et ses partenaires se disent prêts pour poursuivre les activités de protestation avec l’objectif de forcer le neurochirurgien à quitter le pouvoir.

 

 

De son côté, Josué Stervil représentant de Kri pèp, espère recevoir une réponse de la part des dirigeants haïtiens qui sont les seuls à résoudre les problèmes socio-économiques en Haïti.

 

Entre-temps, des résidents de Port-au-Prince et de Carrefour continuent de tirer la sonnette d’alarme par rapport aux gangs qui contrôlent des pans entiers du territoire.

 

Un cireur de bottes a relaté que la localité de « Bwadòm , non loin de la rivière froide à Carrefour, est sous l’emprise des hommes sans aveu depuis plus d’une année. Les bandits ne cessent d’endeuiller presque chaque jour les gens de ce quartier. Cependant, malgré la courte présence des policiers du commissariat Oméga, rien n’a changé ».

 

«  Il faut que les agents de la paix agissent pour retirer les gens dans ce pétrin », a déclaré le citoyen à la rue Saint-Honoré.

 

 

Veron Arnault

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