OPC

Pour l’implication des journalistes dans la lutte contre les violences sexuelles

Dans l’objectif de sensibiliser les journalistes de la région métropolitaine sur les violences basées sur le genre, l’Office de la protection du citoyen et de citoyenne a organisé un atelier d’échange avec les travailleurs de la presse qui s’intéressent à la question des droits humains. Afin qu’ils soient mieux outillés, impliqués dans la lutte contre autour des violences sexuelles basées sur le genre.

En effet, l’ensemble des crises sociales, politiques et la situation sécuritaire délétère favorisent beaucoup plus l’inégalité sociale et la perpétration des actes de violence à l’encontre des et des filles au sein de population.

 

Plus encore, ces actes ont aussi des conséquences majeures sur la dégradation du respect des droits humains. « La violence sexuelle à l’instar des autres violences est à la hausse, le nombre de victimes augmente surtout dans les quartiers où les gangs armés font régner la terreur, ceci nécessite l’implication de tous les secteurs, mais aussi les journalistes pour freiner ce phénomène », a déclaré le protecteur adjoint de l’OPC, Amoce Auguste qui a pris la parole au nom du protecteur, Renan Hedouville. 

 

En ce sens, l’Office de protection du citoyen s’est entretenu avec des travailleurs de la presse en vue de les sensibiliser sur les conséquences physiques, psychiques et morales de ces actions sur les personnes qui en sont l’objet, pour mieux les outiller sur les comportements à adopter face à ce genre de situation, mais aussi comment informer les citoyens sur l’ensemble des droits que possède chaque être humain. 

 

De son côté, le directeur de la promotion et de communication de cette institution, Me Raphaël Theoma Daniel, affirme que cet échange permettra aux participants de s’impliquer davantage dans la démarche qui tant à bannir les actes de violence, mais conjointement de trouver avec l’OPC des stratégies qui pourront être de grande utilité dans la lutte contre ces actes.

 

En plus de l’occasion pour sensibiliser les journalistes afin qu’ils prennent part dans la lutte contre ce fléau qui ronge les familles, les quartiers, les villes et la nation entière, l’OPC estime que ces derniers doivent continuer à faire preuve de sympathique et de professionnalisme face aux victimes. « Les journalistes doivent respecter beaucoup plus l’intégrité des femmes qui sont victimes des actes de violence en protégeant leur identité et de ne pas divulguer des informations sensibles qui tend à les stigmatiser », a déclaré Lovelie Stanley Numa.

 

Pour sa part, Amentha Léonard, une des participantes, affirme que cette initiative est d’une importance capitale pour elle en tant que femme, mais aussi en tant que travailleuse de la presse, car elle l’aidera à mieux comprendre les victimes et à informer la population sur l’importance de respect les droits de chacun, quelque soit son genre afin de diminuer et de soustraire à jamais la violence sexuelle.

 

De son côté, Jean Junior Joseph, un autre participant, promet, en plus d’informer son auditoire sur l’importance des droits humains, qu’il partagera les connaissances apprises dans cette formation avec les membres de son entourage, les groupes auxquels il appartient, sa communauté afin d’avoir une société égalitaire. 

 

Cet énième atelier avec les membres de la presse s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation contre la violence basée sur le genre et bien d’autres ateliers sont déjà réalisés avec des leaders communautaires, des responsables de familles.

 

Sheelove Semexant

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