Les travailleurs du secteur textile ont manifesté pour exiger 2 500 gourdes comme salaire journalier

Les ouvriers ont manifesté ce 8 mai en vue d’exiger 2 500 gourdes comme salaire minimum journalier. Plusieurs se disent frustrées par rapport à l’inflation et la situation sécuritaire du pays. Ils ont demandé le soutien des autorités.

Les ouvriers du secteur textile ont manifesté dans la commune de Delmas pour demander un ajustement salarial et de meilleures conditions de travail.

Les ouvriers ont démarré leur mouvement devant les locaux du Parc industriel. À Delmas 30, la manifestation a été perturbée et les agents de la PNH ont fait usage de gaz lacrymogènes.

En réaction, des protestataires ont dénoncé cet acte qui, selon eux, a été perpétré par des agents des forces de l’ordre mandatés pour étouffer leurs revendications.

« Nous marchons contre la cherté de la vie, l’insécurité et une augmentation de notre salaire. Malheureusement, nos policiers sont insensés, ils ne font que nous repousser avec des bombonnes de gaz lacrymogène », a déclaré un manifestant.

Plus loin, le travailleur s’est penché sur la conjoncture qui favorise la cherté de la vie, la pénurie de carburant et la dépréciation de la gourde par rapport au dollar américain. Il a tenu à demander aux autorités gouvernementales de prendre des dispositions afin d’apaiser leur souffrance.

« Incapable de vaquer librement à nos activités, surtout avec la montée des cas de violence, le système doit être remanié pour que nous puisions fonctionner comme il faut », a poursuivi le contestataire.

Cependant, en février dernier, les travailleurs sont descendus dans les rues pour exiger un salaire minimum de 1 500 gourdes. Aujourd’hui, ils insistent pour obtenir un substantiel ajustement.

« Par-dessus tout, nous devons poursuivre avec les protestations en vue d’arriver à gagner assez pour satisfaire nos besoins et ceux de nos proches », a mentionné une jeune femme.

 

Veron Arnault

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