HAÏTI-JUSTICE

Nomination de Me Jean Elder Guillaume, le Cercle de réflexion sur la justice (CREJUS) se questionne

Le Cercle de réflexion sur la justice (CREJUS), à travers une note, s’est penché sur la nomination du nouveau commissaire du Gouvernement de Port-au-Prince, Me Jean Elder Guillaume, contre qui des plaintes avaient été déposées. En effet, ce 2 juin l’avocat au Barreau de Port-au-Prince, Me Lacks-Guvens Cadette, a déclaré que la nomination de ce dernier ne respecte pas les règles conforment à la justice haïtienne ou des dérives comme cambriolage et surtout le dossier de la certification évoquer par le Conseil supérieur du Pouvoir judiciaire (CSPJ).

Placé à la tête du parquet de Port-au-Prince, Me Jean Elder Guillaume, n’est qu’un désordre judiciaire selon l’organe CREJUS qui a mentionné dans un document que ce dernier a été accusé à plusieurs reprises.

Les responsables de la structure de réflexion ont mentionné que le nouveau commissaire du Gouvernement a été dénoncé à maintes reprises pour ses modes opératoires dans le traitement de certains dossiers (Affaire Leonard, Affaire Champion Night-Club, entre autres). Ensuite, le 6 juillet 2020, l’Office de protection du citoyen (OPC) avait porté une plainte contre l’ex-responsable du parquet de Croix-des-Bouquets l’avait accusé pour agressions et sévices corporels aux préjudices de Me Mireille Branchedor, avocate au Barreau de Mirebalais.

Suivant la note, CREJUS affirme qu’il est un impératif de repenser le système judiciaire du pays surtout avec l’intégration ou la reconduction des personnes dignes, formés et intègres en vue d’éviter les dérives qui met en jeu la crédibilité de la justice haïtienne.

Par ailleurs, lors d’une entrevue, l’un des représentants de la structure, Me Lacks-Guvens Cadette a fait savoir que malgré leurs réserves en ce qui concerne le nominé, il dit espérer que les mêmes erreurs ne seront pas à nouveau répétées durant la prise en charge du parquet par Me Elder Guillaume.

« Un nouveau départ, il reste maintenant à suivre les démarches du commissaire pour l’avancement de la justice dans le pays », a poursuivi le membre de l’organe qui a insisté à ce que le CSPJ poursuit la certification des magistrats.

D’un autre côté, l’avocat s’est penché sur la situation critique des centres de détention. « La grève dans les tribunaux, l’insécurité ainsi que des problèmes administratifs pénitentiaires sont les principales difficultés qui empêchent souvent les transferts dans les cabinets d’instruction », a mentionné Me Me Lacks-Guvens Cadette qui dit espérer, qu’un jour, la justice en Haïti sera rénovée.

 

Veron Arnault

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