Le Groupement d’organisation pour le changement d’Haïti GOCH-Haïti lance un ultimatum de 15 jours francs au gouvernement du Dr Garry Conille afin d'envoyer des signaux clairs de changements dans la lutte contre l'insécurité et la cherté de la vie.
Le président du parti politique GOCH-Haïti, M. Wilfrid Michel, lors d'une conférence de presse ce jeudi 1er août, dit qu’il n’attend pas grande chose du Conseil présidentiel de Transition ni de son gouvernement, mais espère néanmoins qu'ils pourront pacifier la cité et convoquer la population à participer aux élections dans un délai pas trop long.
Haïti n'a pas un problème de changement de poste, mais un problème d'application de la loi, se référant à la nomination de plusieurs directeurs généraux la semaine dernière, dit Wilfrid Michel. En outre, le chef du Parti politique GOCH-Haïti a déclaré que ceux et celles qui veulent briguer un poste ou diriger un bureau de l'État doivent avoir leur famille dans le pays et vivre dans le pays, sinon il n'y aura aucun intérêt à travailler et surtout espérer changer la donne.
La population est donc invitée à prendre ses responsabilités en mettant la pression sur la nouvelle équipe, dans l'objectif d'attaquer les priorités de l'heure. La structure dit donner 15 jours pour passer à une autre phase s'il n'y a aucun résultat d'ici là.
Enfin, M. Michel dit qu'il est temps pour le pays de respirer un nouvel air en invitant les autorités à faire œuvre qui vaille pour maîtriser les criminels qui ne font que semer le deuil au sein de la population.
Gérard H. Résil
