Des détaillants de Delmas dénoncent l'inaction du gouvernement face à la crise sécuritaire

Des détaillants de la commune de Delmas expriment leur ras-le-bol et critiquent le gouvernement, incapable de résoudre la crise actuelle. Ils espèrent cependant une intervention des autorités pour reprendre les espaces occupés par les bandits et faciliter la reprise normale des activités.

Sur le trottoir de Delmas 48, des dizaines de commerçants s'installent avec leurs marchandises, essayant de gagner de quoi subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs proches, malgré des conditions difficiles. Des dizaines de parapluies et tréteaux décorent la zone, de l'entrée jusqu'à des centaines de mètres.

Cette foule, composée de marchands, d'acheteurs et de passants, est souvent à l'origine des embouteillages. Des détaillants ont expliqué que, depuis l'aggravation de la situation au centre-ville, ils se sont installés à cet endroit pour subvenir à leurs besoins malgré les nombreuses difficultés rencontrées, surtout lors des achats de marchandises d'une région à une autre.

Plus loin, ils ont affirmé que des gangs occupant les voies utilisées par les commerçants pour s'approvisionner les rançonnent de plus en plus, et le montant ne fait qu'augmenter, ce qui provoque également une flambée des prix des produits.

En outre, l'une d'elles, réclamant l'anonymat, a expliqué que lors des échanges de tirs entre les policiers et les gangs, elles sont obligées de rester sur les routes et que parfois leurs provisions sont endommagées, ce qui représente une énorme perte. De plus, vu le coût des produits, surtout les denrées consommables, les acheteurs se plaignent constamment, pensant que les détaillants en profitent pour s'enrichir à leurs dépens.

Elle demande aux autorités de prendre des mesures pour garantir la sécurité de la population qui souffre tant. Les commerçants ont mis l'accent sur la réouverture des classes dans moins de deux mois et soulignent qu'ils n'ont toujours pas vu même une lueur d'espoir pour pouvoir subvenir aux besoins de leurs enfants.

 

Veron Arnault

 

 

 

 

 

 

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