Plusieurs organisations du département de l’Artibonite, dont la Fédération des femmes de l’Artibonite, proposent Wilson Jeudy, maire de Delmas, comme président provisoire

Comme si on était en pleine campagne présidentielle sous un soleil de plomb, vieux et jeunes, écoliers et écolières et plusieurs organisations se sont réunis sur la Place d’armes des Gonaïves ce mercredi 20 octobre pour supporter le choix du maire de Delmas comme l’homme idéal devant assurer la transition dans le pays.

Présent lors de cette rencontre, le pasteur Michel Morisset a, dans sa prise de parole, placé l’événement dans son contexte. Avant de présenter le Conseil national de la gestion de la crise dont il est le coordonnateur, le pasteur a fait l’historicité de la ville des Gonaïves. Selon lui, certains faits historiques ne devraient pas échapper à quiconque surtout en ce contexte où on doit choisir le bon profil devant représenter le pays durant la période transitoire.

« Ville côtière, située à 171 kilomètres au nord de Port-au- Prince, chef- lieu du département de l’Artibonite, Gonaïves est élevé au rang de commune en 1738.

 Une ville qui a connu des moments de gloire et aussi beaucoup d’événements funestes. »

« Gonaïves est la ville où fut proclamé l’Indépendance d’Haïti le premier janvier 1804 par les généraux de l’Armée indigène, donc il n’est pas du tout anodin le fait que nous avons choisi la Place d’armes pour présenter à la population l’édile de Delmas comme l’alternative sûre devant assurer la transition démocratique.  

M. Morisset a campé le personnage de la commune de Delmas comme un visionnaire, comme quelqu’un qui s’est donné corps et âme pour le progrès et le changement de la commune de Delmas dont il est le maire depuis une douzaine d’années.

Sous un soleil de plomb comme pour un meeting électoral, ils étaient tous là non seulement pour applaudir le Conseil national de la gestion de crise mentionné plus haut, mais aussi pour faire l’éloge des prouesses du maire Wilson Jeudy dans la commune de Delmas.

En face de la Cathédrale du souvenir et de l’obélisque, des sympathisants du maire de Delmas ont créé , certains que le maire Jeudi est déjà au Palais national.

Dans la foulée, la présidente de la Fédération des femmes de l’Artibonite, Guerda   Bien-Aimé, s’est montrée satisfaite et enthousiaste par rapport au choix de M. Jeudi.

Selon elle la deuxième indépendance d’Haïti doit partir des Gonaïves le berceau de la liberté. Elle pense qu’avec Wilson Jeudi  tous les fils et les filles du pays auront une vie meilleure.  

Originaire des Gonaïves, Wilson Jeudi est maire de Delmas depuis 2006.

 Le premier citoyen de Delmas a été successivement juge de paix, directeur de douane, chargé de mission à la Télévision nationale d’Haïti et superviseur de projets aux ministères des Travaux publics Transports et Communications. 

Gerard H. Resil              

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