ÉDUCATION ASPAEDH exige le respect de promesses faites aux sinistrés du tremblement de terre

L’Association des parents d’élèves d’Haïti condamne l’attitude passive du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle qui avait promis d’accompagner les parents des victimes et des enseignants décapitalisés après le séisme dévastateur du 14 août 2021.

« Le MENFP lancera un programme de distribution de kits scolaires et le renforcement du programme de dotation de manuels scolaires dans les écoles affectées », avait en effet déclaré la titulaire du ministère de l’Éducation nationale à l’occasion de la réouverture des classes dans le Grand Sud le 5 octobre dernier. Mais rien n’est fait jusque-là se désole le porte-parole de l’ASPAEDH Fedner Confident .    

Rappelons dans la même veine, qu’environ 266 écoles publiques et privées avaient été endommagées dans le Grand Sud.

L’ASPAEDH  se montre vivement préoccupée par la montée des actes de violence et le climat sécuritaire qui se détériore au fur et à mesure dans le pays.

La crise de carburant, qui a trop duré dans le pays, provoque la hausse des prix des produits de premièrenécessité et du transport en commun en particulier, compliquant davantage la situation des écoliers et écolières. 

Le porte-parole Fedner Confident propose que l'État haïtien revienne avec le transport scolaire gratuit garanti par la compagnie Dignité. Ce qui soulagerait certains élèves qui sont obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour arriver à l'école.

« Cette situation complique davantage le quotidien des parents qui se voient obliger de disposer de beaucoup plus d’argent par jour pour envoyer leurs élèves à l’école.

Ainsi l’ASPAEDH appelle les autorités policières et judiciaires à rétablir l’ordre sécuritaire dans la cité pour que la vie puisse reprendre dans le pays en vue de réapprovisionner les pompes à essence. »

Cette démarche pourra favoriser la reprise des activités au niveau de tous les secteurs en particulier le fonctionnement normal des écoles qui ont dû adopter un horaire provisoire de trois fois par semaine en présentiel pour pallierle problème de carburant à travers tout le territoire national.

Enfin, le porte-parole de l’ASPAED promet d’enquêter, dans les jours à venir, sur le Fonds national de l’éducation FND. Ce fonds devait permettre d’atteindre certains objectifs pour l’éducation pour tous, mais n’empêche pas que le système affiche autant de faiblesses.  

 Gérard H. Résil

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