Mise en garde de la COD

La Coordination des organisations pour la démocratie COD met en garde le gouvernement du Dr Ariel Henry contre la montée vertigineuse des prix des produits de première nécessité, l’insécurité généralisée, la rareté de carburant qui affectent tous les secteurs de la vie nationale.

En effet ladite organisation, par le truchement de son porte-parole Jimmy Medescat a exprimé son ras-le-bol par rapport à la dégradation de la vie et la prolifération des gangs armés dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince.

L’avocat de formation dit venir lancer un cri patriotique aux oreilles de toutes les couches vives de la nation qui semblent être sous l’effet de l'hypnose, les invitant à sortir de leur sommeil et à prendre leur destinée en main.

« Haïti n’est pas un cancer, mais un défi »  que tous les fils et filles sont invités à relever. « La Jeunesse haïtienne qui est en train de douter aujourd’hui doit se réveiller et donner le ton à l'international sur l’avenir d’Haïti. »   

La COD  dit constater que le pays est tombé trop bas avec trop d’impunité et d’injustice qui facilitent la vie des gangs dans leurs opérations, sachant qu’ils ne seront jamais traduits en justice.

La famine et l’incertitude poussent la population à quitter le pays vers d’autres cieux plus cléments à leurs  risques et périls.

 Déjà les experts parlaient de 4.4 millions d’Haïtiens et d’Haïtiennes soit  40 % de la population haïtienne qui aurait besoin d’une assistance humanitaire en 2021.

 « Haïti est confronté depuis plusieurs décennies à des crises sociopolitiques sécuritaires et économiques récurrentes qui trouvent leurs origines dans les problèmes systémiques et structurels profondément enracinés, réduisant du coup le pouvoir d’achat d’une grande partie de la population aggravant la vulnérabilité de la majorité des Haïtiens », a poursuivi le responsable politique.     

Les soubresauts politiques, les tensions sociales, le climat d’insécurité généralisé et d’autres facteurs comme la pénurie d’essence et l’apparition du Covid 19, entre autres, ont contribué à décapitaliser ces familles les empêchant de couvrir leurs besoins et d’accéder aux services de base.

Gerard H. Resil        

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