La fondation « Zanmi timoun » au secours des droits des enfants

Si la Convention relative aux droits de l’enfant a été adoptée le 20 novembre 1989 par les Nations unies, ce n’est que le 23 décembre 1994 qu’il a été ratifié en Haïti. La fondation « Zanmi timoun » active dans la défense des droits des enfants veut accompagner les enfants pour diminuer le nombre de délinquants dans le pays. « Mais on ne constate aucun progrès sur les droits des enfants après toutes ces années», martèle Joseph Richard Fortuné. Selon le responsable de la communication, sur le plan éducatif, l’année 2020 a été catastrophique. Il rappelle qu’après le confinement, les enfants ont repris le chemin de l’école sans aucune protection. «Ils ne pouvaient même pas respecter les règles de distanciation vu le nombre d’élèves dans les salles de classe alors que le rôle de l’État est de protéger les enfants», souligne Joseph Richard Fortuné. «L’année 2020 a été aussi une année chaotique pour les écoles publiques. Pas de professeurs dans les salles de classe, des élèves en grève manifestaient pour exiger ce qui leur est dû. La police, qui doit de la protection pour le pays, ainsi que pour les élèves, a trouvé normal de disperser la foule à coups de gaz lacrymogènes. Sans prendre en compte la vie de ses enfants » s’indigne le communicateur. «S’agissant du loisir, les enfants n’en ont pas. Les rues sont occupées par des gangs armés, les parents ont peur de lâcher les enfants, ils ne peuvent pas se détendre. Pas de terrain de football ni de basketball, n’en parlons pas de parc d’attractions. Les autorités ne pensent pas à leur développement psychologique. Les enfants ont droit au loisir pour leur évolution mentale», accentue-t-il. « Zanmi timoun » souhaite que les autorités assument leur responsabilité de protéger les enfants parce que ce sont les plus vulnérables de la population. Rove Jeantuse JEAN MICHEL

Si la Convention relative aux droits de l’enfant a été adoptée le 20 novembre 1989 par les Nations unies, ce n’est que le 23 décembre 1994 qu’il a été ratifié en Haïti. La fondation « Zanmi timoun » active dans la défense des droits des enfants veut accompagner les enfants pour diminuer le nombre de délinquants dans le pays. « Mais on ne constate aucun progrès sur les droits des enfants après toutes ces années», martèle Joseph Richard Fortuné.

Selon le responsable de la communication, sur le plan éducatif, l’année 2020 a été catastrophique. Il rappelle qu’après le confinement, les enfants ont repris le chemin de l’école sans aucune protection. «Ils ne pouvaient même pas respecter les règles de distanciation vu le nombre d’élèves dans les salles de classe alors que le rôle de l’État est de protéger les enfants», souligne Joseph Richard Fortuné. «L’année 2020 a été aussi une année chaotique pour les écoles publiques. Pas de professeurs dans les salles de classe, des élèves en grève manifestaient pour exiger ce qui leur est dû. La police, qui doit de la protection pour le pays, ainsi que pour les élèves, a trouvé normal de disperser la foule à coups de gaz lacrymogènes. Sans prendre en compte la vie de ses enfants » s’indigne le communicateur.

«S’agissant du loisir, les enfants n’en ont pas. Les rues sont occupées par des gangs armés, les parents ont peur de lâcher les enfants, ils ne peuvent pas se détendre. Pas de terrain de football ni de basketball, n’en parlons pas de parc d’attractions. Les autorités ne pensent pas à leur développement psychologique. Les enfants ont droit au loisir pour leur évolution mentale», accentue-t-il.

« Zanmi timoun » souhaite que les autorités assument leur responsabilité de protéger les enfants parce que ce sont les plus vulnérables de la population.

Rove Jeantuse JEAN MICHEL

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