L’Université : notre famille a besoin de nous

Jadis, l'Université d’État d'Haïti a joué

Jadis, l'Université d’État d'Haïti a joué un grand rôle dans la formation de grands hommes marquants l’histoire ; des hommes de valeur, des soucieux, des progressistes… Mais pourquoi a-t-il  changé ? Ces derniers temps, on assiste à sa régression. Sommes-nous nés à une mauvaise époque ?  Je ne crois pas. Pourra-t-on y remédier après cinq ou dix ans ? Je ne crois pas. Un sage nous a appris : « Qui ne tente rien n'a rien  ». Alors pour redorer notre blason,  il nous faut tenter, agir comme maître de notre propre destin.

Nous avons changé nos bonnes manières sans pour autant penser au bouleversement que cela causerait. Maintenant nos frères de l'Odontologie sont  restreints, ceux de l'Ethnologie, des Sciences humaines, de l’École Normale supérieure… sont traités de tous les noms parce qu’ils réclament un mieux-être , mais, avez-vous  oublié que ces facultés étaient pour beaucoup dans la lutte contre l’instabilité sociopolitique qui faisait rage  au cours des années 2004, il y a de cela dix-huit ans. La fraternité qui régnait au sein des entités de l’UEH est presque inexistante, l’affaire de l'une n’est plus l'affaire de l'autre. On assiste à l'émergence des clans même dans nos facultés. Le « P » de la FMP reflète la politique, quelle ironie ? Ils se déchirent les uns les autres. Une histoire vieille de plus de cent soixante et un ans est prise à la légère.

Face à une éducation qui est remise en question, l'Université est silencieuse et ses autres missions en pâtissent : «  la recherche et le service à la communauté ». Dans un climat de non-encadrement et d'insécurité, de plus en plus d’étudiants ne sont plus intéressés aux activités non académiques. L'étude  devient un prélude obligatoire à  leur départ vers un nouveau horizon s'ils veulent survivre, gagner leur vie ou partager leur potentialité. Nous étions les piliers de ce pays, à présent nos droits sont bafoués, ils tentent de nous réduire au silence pour leur bien-être. D’année en année nos avoirs sont réduits et nos responsables se plient ou se démènent pour subvenir à nos besoins . À quelle fin ? Les luttes internes sont incessantes et c’est leur moyen pour nous occuper la tête avec autre chose au lieu de diriger toute notre attention, notre rage sur eux-mêmes.

Quand prendrez-vous conscience mes camarades étudiants qu’ils nous ont mis dans cette situation volontairement  pour nous empêcher de rechercher le bien-être collectif. Nous avons oublié qui nous sommes et d'où nous venons alors, comment saurons-nous où aller pour ne pas répéter les mêmes erreurs du passé et précipiter notre fin.

 

Hans Peter PETIT DAY

un grand rôle dans la formation de grands hommes marquants l’histoire ; des hommes de valeur, des soucieux, des progressistes… Mais pourquoi a-t-il  changé ? Ces derniers temps, on assiste à sa régression. Sommes-nous nés à une mauvaise époque ?  Je ne crois pas. Pourra-t-on y remédier après cinq ou dix ans ? Je ne crois pas. Un sage nous a appris : « Qui ne tente rien n'a rien  ». Alors pour redorer notre blason,  il nous faut tenter, agir comme maître de notre propre destin.

Nous avons changé nos bonnes manières sans pour autant penser au bouleversement que cela causerait. Maintenant nos frères de l'Odontologie sont  restreints, ceux de l'Ethnologie, des Sciences humaines, de l’École Normale supérieure… sont traités de tous les noms parce qu’ils réclament un mieux-être , mais, avez-vous  oublié que ces facultés étaient pour beaucoup dans la lutte contre l’instabilité sociopolitique qui faisait rage  au cours des années 2004, il y a de cela dix-huit ans. La fraternité qui régnait au sein des entités de l’UEH est presque inexistante, l’affaire de l'une n’est plus l'affaire de l'autre. On assiste à l'émergence des clans même dans nos facultés. Le « P » de la FMP reflète la politique, quelle ironie ? Ils se déchirent les uns les autres. Une histoire vieille de plus de cent soixante et un ans est prise à la légère.

Face à une éducation qui est remise en question, l'Université est silencieuse et ses autres missions en pâtissent : «  la recherche et le service à la communauté ». Dans un climat de non-encadrement et d'insécurité, de plus en plus d’étudiants ne sont plus intéressés aux activités non académiques. L'étude  devient un prélude obligatoire à  leur départ vers un nouveau horizon s'ils veulent survivre, gagner leur vie ou partager leur potentialité. Nous étions les piliers de ce pays, à présent nos droits sont bafoués, ils tentent de nous réduire au silence pour leur bien-être. D’année en année nos avoirs sont réduits et nos responsables se plient ou se démènent pour subvenir à nos besoins . À quelle fin ? Les luttes internes sont incessantes et c’est leur moyen pour nous occuper la tête avec autre chose au lieu de diriger toute notre attention, notre rage sur eux-mêmes.

Quand prendrez-vous conscience mes camarades étudiants qu’ils nous ont mis dans cette situation volontairement  pour nous empêcher de rechercher le bien-être collectif. Nous avons oublié qui nous sommes et d'où nous venons alors, comment saurons-nous où aller pour ne pas répéter les mêmes erreurs du passé et précipiter notre fin.

 

Hans Peter PETIT DAY

 

 

 

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

0 COMMENTAIRES