Haïti: les méfaits de la violence et le sentiment d'insécurité personnelle sur la santé mentale des habitants de Port-au-Prince

Partie 2/2

Port-au-Prince : ville de la peur

On dit souvent que l'habitude est une seconde nature. Par une habitude inconsciemment enracinée, la plupart du temps, l'haïtien vous dit qu'il « va bien » quand vous lui demandez : « Comment ça va ? ». N'allez pas toujours lui croire! Entendre, ça va bien d'un haïtien ne dit pas toujours qu'il va effectivement bien, surtout s'il vit à Port-au-Prince. En réalité, l'insécurité a tellement bouleversé le train de la vie quotidienne de la capitale haïtienne qu'il est impossible que les habitudes de vie de ses habitants n'en soient pas grandement affectées, surtout sur les plans comportemental et mental. N'y allons pas par quatre chemins, à Port-au-Prince les gens ont peur, certaines fois, ils n’ont même peur de rien. Selon la situation, ils sont anxieux, soucieux, nerveux. Ce sont là des états mentaux sur lesquels on peut apposer des concepts de psychologie. Cependant, il n'est pas rare de trouver d'autres attitudes et de comportements innommables comme les processus anatomiques, biochimiques et neuropsychologiques qui font trembler les jambes face à un danger. À titre d'exemple, il y a lieu de noter, l'activation des mécanismes neurologiques impliqués dans la sécrétion de noradrénaline et de sérotonine par l'amygdale en vue d'améliorer les performances motrices face à la peur (Bourin, 2013 p. 45).  À Port-au-Prince, la peur a tellement envahi les individus qu'elle donne naissance à des comportements nouveaux qui, par leurs expressions témoignent de la détresse psychologique de la population. Bizarrement, certains parents amènent leurs enfants à l'école et les attendent jusqu'au renvoi. En laissant la maison familiale, on dit et redit inlassablement aux gens « soit prudent ». On a comme l'impression que dans l'imaginaire des gens, être victime d'un acte de violence à Port-au-Prince est la conséquence de quelques imprudences commises le long du parcours. En réalité, le problème n'est pas là, cela témoigne de la tendance de l'homme à vouloir du bien et souhaiter la conservation de ses proches. Donc, en disant inlassablement à quelqu'un « soit prudent » quand il sort, on ne fait que le suggérer inconsciemment de prendre toutes les précautions pour éviter les risques qui pourraient l'empêcher de retourner sain et sauf chez lui. En attendant le retour à la maison familiale, on téléphone la personne plusieurs fois pour lui demander s'il est indemne, surtout si les médias rapportent une information dramatique sur le trajet qu'il devait fréquenter. De retour à la maison, la famille jubile de satisfaction. Par ailleurs, il n'est pas rare d'entendre qu'on conseille à une personne de ne pas sortir si elle n'en a pas vraiment besoin au pire des cas, s'il y a urgence. Une réaction très fréquente s'enracine inconsciemment chez les Port-au-princiens, elle consiste à culpabiliser la victime d'un acte de violence survenu en fréquentant un quartier réputé « chaud » ou dit « zone de non-droit ». Cette attitude qui apparemment fait de la victime la responsable de son sort s'incarne exclamativement dans la phrase très familière aux Haïtiens : « Bon! sa w t al fè la ? ». Est-ce à dire qu'inconsciemment la famille des victimes acquittent les bourreaux de leurs forfaits dans de telles situations ? La réponse est non! En réalité, dans l'imaginaire de celui qui vit à Port-au-Prince, il y a des endroits qu'on doit s'abstenir de fréquenter, en un mot, des zones interdites. En outre, les rues sont tellement désertes après le coucher du soleil qu'il est préférable de rentrer chez soi bien avant. Ce n'est pas que la maison familiale est un abri sûr. Elles sont bien nombreuses les personnes assassinées ou enlevées dans leur propre domicile. Cependant, le fait d'être chez soi, la garantie que les êtres chers sont présents et qu'on peut compter sur leur secours en cas de danger apaisent un peu les appréhensions.

À Port-au-Prince on n'a pas seulement peur des dangers réels. Un état mental de constante tension interne crée une sorte de « peur pour rien ». Dans la terminologie de la psychologie, cela renvoie au concept de l'anxiété. Comme manifestation de cette attitude anxieuse, on s'apprête à courir quand un paquet d'eau éclate, on a la même réaction en entendant  l'éclatement d'une pièce de moto appelée pot qu'on désigne par le mot « moflè » dans le langage vernaculaire de l'haïtien. On ralentit ou accélère le rythme de sa marche selon la distance qui vous sépare à une personne qu'on prête une mauvaise intention. Au summum de cette peur, certaines fois on prend l'autre côté de la rue ou on rebrousse tout simplement de chemin. On esquive les gens qu'on ne connait pas, surtout s'ils sont à moto. On évite de monter à bord d'un véhicule de transport public le premier. La forme de courtoisie appelée « roue libre » est de moins en moins proposée et de moins en moins acceptée. Les bals ainsi que les autres activités nocturnes ne se font presque pas.

Le sentiment d'insécurité personnelle n'est pas le seul résultat de cette peur généralisée. L'une de ses imperceptibles conséquences est l'atteinte portée à la cohésion sociale. On vit de plus en plus renfermer sur soi et sur sa famille. On devient de plus en plus méfiant envers autrui. La réalité, c'est qu'on a peur qu'un espion soit infiltré dans son entourage. On parle de moins en moins du coût économique de ses projets avec des ami(e)s qu'on ne fait pas assez de confiance. Seuls les plus téméraires osent assister un(e) inconnu(e) en difficulté dans la rue, car, de pareils cas tournent bien des fois en scénario de kidnapping. Après avoir peint ce tableau, on se demande s'il est excessif de supposer que le sentiment d'insécurité personnelle et le climat violence qui règnent à  Port-au-Prince n'affectent pas la santé mentale de ses habitants, surtout dans la dimension sociale du concept.

Dieu dans l'imaginaire du chrétien haïtien : une entité spirituelle investie d'une mission sociale

Pour les chrétiens, Dieu est une entité spirituelle omnisciente, omniprésente et omnipotente qui règle et gère toutes les choses de l'univers.  Selon l'approche créationniste du monde, la terre, les plantes, l'homme et les animaux seraient créés par une entité toute-puissante qui exerce un contrôle absolu sur toutes ses créatures. S'il n'exige rien aux plantes et aux animaux, cependant il s'attend que l'homme lui voue une sorte de reconnaissance pour ses bienfaits par la prière, le jeûne, les offrandes, le culte d'adoration (pour les protestants), la messe (pour les catholiques). Selon les représentations religieuses, du point de vue spirituel, Dieu récompense l'homme en lui protégeant de tout mal et lui réservant surtout une place au paradis s'il observe ses principes par contre, il l'enverra en enfer s'il ne les respectent pas. Dans l'imaginaire du chrétien, c'est Dieu qui pourvoit à ses besoins. Cette particularité de la vie religieuse est profondément ancrée dans la mentalité des croyants vivant dans les pays sous-développés comme Haïti. De ce fait, en Haïti, le chrétien prie non seulement pour le salut de son âme, mais également pour la résolution des difficultés personnelles qui constituent le drame de son existence. C'est ainsi que dans ses prières il expose à Dieu des soucis que la société devrait normalement résoudre à travers un ensemble d'institutions particulièrement, des institutions étatiques. Du nombre de ces soucis, on peut citer : trouver un emploi, payer la scolarité des enfants et le logement familial, voyager pour améliorer ses conditions de vie et celles de ses proches, avoir ou changer de voiture, construire une maison, bénéficier d'une promotion au travail, etc. Parmi les soucis que les chrétiens de Port-au-Prince exposent à Dieu, il y a la protection pour soi et pour ses proches en vaquant à ses activités quotidiennes. C'est ainsi qu'avant de laisser la maison familiale, par habitude, l'haïtien prie pour obtenir la protection divine contre les dangers de toute sorte. S'agissant du chrétien qui vit à Port-au-Prince, il prie pour que Dieu lui permette de regagner la maison familiale sain et sauf. Il demande à Dieu de lui épargner de toute tentative de kidnapping, de lui protéger contre les tentatives de vol et d'assassinat et même lui protéger des balles perdues. En un mot, dans l'imaginaire du chrétien de Port-au-Prince, la croyance en l'entité spirituelle douée de pouvoir illimité représentée socialement sous le nom de « Dieu » allège tant soit peu le poids de la peur et du sentiment d'insécurité personnelle dans son psychisme. D'où le sentiment de culpabilité du chrétien, quand par oubli, il n'a pas prié pour que Dieu, socialement représenté comme entité spirituelle toute-puissante, lui protège.

Port-au-Prince : un environnement toxique pour la santé mentale

C'est en étudiant les représentations sociales que Moscovici (2013) a démontré les rapports qui existent entre les savoirs provenant des réalités et des expériences qu'on a vécues en un mot, la connaissance sociale (p. 9, p. 11) et la connaissance scientifique (p. 10). Ce qui est intéressant dans sa démarche, c'est d'avoir d'une part démontré comment le langage courant ou sens commun peut être transformé en langage scientifique (p. 12) d'autre part, la façon dont le langage courant, largement répandu dans les milieux populaires, aide la connaissance scientifique à atteindre un plus large public (p. 11). Son approche permet également de déceler les allées et venues existant entre ces deux (2) formes de connaissances. Si d'un côté, la connaissance sociale préfigure souvent la connaissance scientifique, d'un autre côté des idées élaborées par un petit nombre de chercheurs dans le cadre restreint d'un laboratoire et vulgarisées dans des organes de publication scientifique finissent généralement par se transformer en fréquent sujet de conversation et même influencer le comportement d'un groupement humain très étendu (pp. 9-12).  D'où la prise en compte dans ce travail de toute une gamme d'attitudes et de comportements dont les uns paraissent anodins, les autres semblent banals, mais qui du point de vue psychologique témoigne d'un malaise social profond : la violence et l'insécurité qui sévissent à Port-au-Prince affectent le quotidien des citoyens dans les moindres détails.

Le premier de ces comportements apparemment anodins, vagues et banals qui mérite d'avoir une explication psychologique, c'est le fait de faire appel à Dieu ou à Jésus dans une situation d'insécurité personnelle comme en entendant inopinément des tirs nourris à la maison, dans la rue ou dans le transport en commun. Ordinairement le chrétien haïtien prie généralement à deux (2) reprises, tôt le matin, il remercie Dieu pour la nuit et lui remet la journée, le soir, particulièrement avant le sommeil, il remercie Dieu pour la journée et lui remet la nuit. Cependant, certaines fois il prie la journée, pour demander à Dieu d'agir en sa faveur sur une situation face à laquelle il est impuissant. L'une de ces situations c'est la forte probabilité d'être mort(e) en entendant des rafales d'armes à feu dans un espace géographique où le secours des forces de l'ordre est la plupart du temps tardif, défaillant et même inexistant dans certains cas. Dans ces situations où l'on se sent livrer à soi-même et la mort, son seul recours c'est la prière ou l'appel à Dieu ou à Jésus deux entités spirituelles construites et représentées socialement comme des êtres tout-puissants. Dans ces situations, il semblerait qu'inconsciemment, la prière du chrétien ou l'appel à Dieu ou à Jésus a une dimension psychosociale. Psychologique, parce elle permet d'apaiser mentalement ses peurs et ses inquiétudes. Socialement, elle investit ces entités spirituelles d'une mission que l'État, à travers les forces de l'ordre, devrait s'occuper et garantir la sécurité de la vie des citoyens.  La question à se poser maintenant, comment parler de santé mentale dans une ville où dans de très fréquentes scènes de violence le citoyen a pour seul secours le recours à des entités spirituelles?

Port-au-Prince est une ville où les mauvaises nouvelles pleuvent à travers les médias et les réseaux sociaux que des parents tellement inquiets pour la vie de leurs enfants en les envoyant à l'école, préfèrent les attendre sur la cour de l'établissement scolaire jusqu'à ce qu'ils soient relâchés. Si le sentiment d'insécurité personnelle et la violence qui règnent à Port-au-Prince conditionnent un tel comportement chez certaines personnes, on est en droit de supposer que du côté mental, ça ne va pas trop bien dans l'esprit quand on envoie un enfant à l'école. Pour apaiser ces appréhensions, on se fait le devoir de l'attendre.

À Port-au-Prince, il y a des zones interdites, la rue qui passe devant la Cathédrale transitoire de Port-au-Prince en est un exemple. Cette zone déserte où des herbes sauvages poussent aujourd'hui était autrefois un lieu d'intense activité économique pour les petit(e)s commerçant(e)s du secteur informel. Maintenant demandons-nous quel est l'état mental de toutes les personnes qui ont dû abandonner cet espace qui leur permettait de gagner leur pain quotidien. Ont-ils réussi tous à trouver des stratégies d'adaptation pour survivre? Que sont devenus ceux et celles  qui n'ont pas pu s'accommoder à cette situation? N'est-ce pas pas une situation déprimante eux?

Imaginons l'état mental de quelqu'un qui a à fréquenter la route de Martissant ou la Grand-Rue de Port-au-Prince à l'allée comme au retour. En terme cognitif, émotionnel et organique comment vit-il ces moments extrêmement angoissants? Ce qui est sûr, sur le plan cognitif, les nouvelles, les images et les souvenirs néfastes associés à ces endroits vont tourmenter son psychisme en ces moments-là. N'en parlons pas des effets de la peur, de l'anxiété, de la nervosité sur plan émotionnel. Du point de vue organique, n'oublions pas que l'organisme réagit par une série de manifestations physiologiques dans ces situations extrêmement dangereuses par exemple, accélération du rythme cardiaque, maux de tête, tremblement musculaire volontaire ou involontaire, hypersudation, etc. La plupart du temps, de peur d'être victime, souventes fois le chauffeur accélère exagérément la vitesse du véhicule. Ce qui n'est pas sans danger pour lui et les passagers. Demandons-nous quelle sera la somme des conséquences de cette situation anxiogène sur ceux qui la vivent dans cinq (5), dix (10), quinze (15) et vingt (20) ans ? Une autre question, s'est-on assez attardé sur les effets du stress résultant de cette situation sur la vie des habitants de Port-au-Prince?

Elles sont innombrables, les personnes assassinées, celles qui sont atteintes de balle(s) perdue(s), les hommes et les femmes kidnappé(e)s, les femmes et les filles violées. Comment leur parent et leur famille vivent les séquelles psychologiques laissées par ces traumatismes? S'est-on assez attardé sur les éventuelles souffrances post-traumatiques des victimes ou des témoins des scènes de violence de Port-au-Prince?

Comment parler d'épanouissement individuel dans une ville où la meilleure façon de sentir en sécurité est de rester chez soi et où il est conseillé de ne sortir qu'en cas de besoin, voire d'urgence? À Port-au-Prince, on perd les délices des promenades solitaires, la paix d'esprit ressentie en contemplant la rue, les passants, les voitures à partir d'une place publique. N'en parlons pas de la nostalgie du carnaval national et du championnat national. En fin de compte on se demande si cette contrainte de se replier sur soi n'est pas dommageable à l'épanouissement individuel, élément fondamental de la santé mentale.

On se demande également comment contribuer au développement de sa communauté quand on ne fait confiance qu'à sa famille, quand on se méfie des autres, quand on a peur que les voisins aient une quelconque idée sur son état financier. Surtout lorsqu'on sait qu'une personne du quartier peut être utilisée comme espion par une bande armée pour vous kidnapper. Dans le langage courant, on donne le nom « d'antenne » aux personnes qui font cette sale besogne de fournir des informations sur une personne ciblée pour une raison quelconque par une bande armée. Par conséquent, au lieu de s'intégrer, s'investir et investir dans sa communauté on l'évite et certaines on la fuit tout simplement. Une fois que dans une communauté, les fondements de la vie en société sont si ébranlés, il n'est pas étonnant de voir qu'il n'y a pas d'efforts communs pour l'avancement et la transformation de celle-ci. En un mot, comment développer le minimum de confiance nécessaire à toute activité commune quand on évite les autres et met par peur une quantité de barrières pour les empêcher de vous approcher ?

La santé mentale est un état de bien-être psychologique qui permet d'affronter les différentes situations de la vie, d'exploiter pleinement ses potentialités et de participer au développement de sa communauté. Ce qui est certain, le climat d'insécurité et de violence qui règne à la capitale haïtienne empêchera à quiconque de réaliser les trois (3) composantes de ce processus. De ce fait, il paraît vraiment difficile de parler de bonne santé mentale en tenant compte de l'insécurité et la violence qui font rage à Port-au-Prince actuellement. En fait, les méfaits de ces deux (2) fléaux ont d'énormes répercussions sur les habitudes de vie, les comportements et l'appareil psychique de ceux qui vivent à la capitale haïtienne en ces moments de grave trouble à l'ordre public. Outre le fait de perdre ses attraits d'autrefois, à Port-au-Prince, le centre-ville et les traditionnels quartiers populeux sont dépeuplés pour ne pas dire inhabiter. Les bandes armées sont les seules maîtres des vies et des biens, elles tuent, volent, violent et font retentir les détonations d'armes à feu à leur guise. En un mot, la violence et l'insécurité s'abattent sur Port-au-Prince. Sombrés dans la peur et livrés la plupart du temps à eux-mêmes dans une ville où les structures de sécurité publique sont défaillantes les habitants de la capitale haïtienne sentent les effets négatifs de cette détresse psychologique dans les plus courants détails de leur quotidien. En tenant compte de la situation d'insécurité personnelle et la constante tension interne qui en résulte, il est très difficile de se sentir bien dans sa peau, de tirer parti de ses potentialités et de contribuer au progrès de sa communauté quand on vit actuellement à Port-au-Prince.  Aussi, on se demande comment parler de santé mentale à Port-au-Prince.

 

Jefferson N. PIERRE-LOUIS

 

 

 

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Jefferson N. PIERRE-LOUIS, Psychologue. E-mail : jpierrelouis918@gmail.com

 

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