ACVA interpelle les organisations étatiques et la société civile à agir en faveur des personnes démunies du 4e âge

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2004

Créée le 18 juillet 2018 à Pestel avec pour objectif de prendre en charge les populations du quatrième âge défavorisées, plus particulièrement les handicapés, notre association dénommée Actions concertées pour une vieillesse assurée (ACVA) tient à attirer l'attention des acteurs sur la dégradation des conditions de vie des personnes âgées. Sa présente note est pour exposer les situations auxquelles sont confrontés les vieillards dans le pays et du coup appelle au soutien des organisations étatiques et humanitaires pour l'aider à répondre aux besoins des personnes âgées démunies.

Suivant ce que nous savons, toutes les personnes humaines sont nées égales.  Force est de constater néanmoins que cela change avec le vieillissement. Nombreuses personnes discriminées, victimes de mauvais traitements, bref ne jouissant pas pleinement leurs droits sont des gens atteignant l'âge de 80 ans et plus. 
 

Face aux violations  faites  aux droits des personnes du 4e âge, il a été question pour divers secteurs dédiés à la cause des vieillards de contraindre les différents gouvernements du monde entier à promulguer des instruments légaux avec pour objectif de lutter contre les discriminations fondées  sur l'âge; on peut citer entre autres la Déclaration des droits de la Déficience mentale (1971), la Déclaration sur les droits des Personnes handicapées (1975), le Principe des Nations Unies pour les Personnes âgées (1991). 

 

En dépit de tout cela, Haïti se retrouve à un carrefour où le respect des droits et la dignité des personnes du quatrième âge ne sont pas garantis. À ce point, on parle de plus de 60% de la population gériatrique qui sont confrontés à des conditions socio-économiques précaires, plus particulièrement à de l'insécurité alimentaire eu égard à la dernière enquête de la Coordination nationale de la Sécurité alimentaire et à un faible accès aux soins de santé et aux loisirs.
 

L'État haïtien, pour honorer ses engagements quant au respect et la dignité des personnes âgées, a créé la Caisse d'Assistance sociale, et l'Office National d'Assurance Vieillesse pour permettre aux retraités des entreprises privées d'avoir une «vieillesse heureuse». Toutes ces deux institutions n'ont jusqu'à date rempli dignement leurs missions. 
 

Les conditions dans lesquelles la plupart des personnes âgées interpellent et sont contraires à l'article 19 de la constitution du 29 mars 1987 amendée stipulant que « L'État a l'impérieuse obligation de garantir le droit à la vie, à la santé, au respect de la personne humaine, à tous les citoyens sans distinction», garantissant la protection des vieillards. 
 

Actions concertées pour une vieillesse assurée créée (ACVA) en 2018, pour appuyer l'État dans ses prérogatives vis-à-vis des personnes âgées, constate  avec amertume combien la population des personnes âgées démunies des zones rurales sont à un stade critique et sont négligées faute d'encadrement et de la rareté de ressources. 
 

ACVA note aussi qu'avec la massification de la pauvreté, beaucoup de personnes âgées sont abandonnées par leurs familles qui sont parties à la recherche d'une vie meilleure pour eux-mêmes et ne sont jamais revenues, que plusieurs d'entre elles sont mal nourries et n'ont pas accès aux soins de santé. 

 

ACVA prend aussi acte de la façon dont certaines personnes sont ridiculisées à cause de leur âge et par faute de non-application de la loi; toujours est-il, elle est préoccupée à cause des souffrances qui plongent beaucoup dans la détresse physique et psychologique, tout le temps là  où personne ne les surveille de près. 
 

Eu égard à cela, ACVA se dit conscient que ces personnes ont besoin d'affection et d'attention puisqu'elles étaient autrefois de forts travailleurs qui s'efforçaient d'élever leurs propres familles. C'étaient des fermiers;  ils étaient les marchands dont nous achetions notre nourriture; ils étaient ceux qui dirigeaient nos services religieux, qui contribuaient autrefois à la croissance de leurs communautés. 

 

Comme ils sont devenus incapables, ACVA croit fermement qu'ils devraient  obtenir quelque chose en retour. Ils devraient avoir un peu d'attention (tendre amoureuse). Elle vous rappelle qu'ils méritent d'être nourris, de se faire soigner, d'avoir leurs besoins élémentaires et psychosociaux globaux rencontrés pour qu'ils puissent avoir une meilleure qualité de vie jusqu'à leurs derniers jours et plus  importants encore d'avoir leur dignité préservée et respectée. 
 

C'est à juste titre que l'ACVA met en place depuis tantôt un service de prise en charge gériatrique pour aider plusieurs personnes âgées en situation difficile. Au profit d'elles, des cliniques mobiles, des distributions de produits alimentaires et des produits hygiéniques sont réalisés.  ACVA a besoin de moyens afin de répondre aux besoins toujours en hausse de ses bénéficiaires de plus en plus nombreux chaque année; 
 

ACVA, fondée pour répondre à ces défis, tend ses mains aux Organisations humanitaires et caritatives de la société civile, organisations internationales et étatiques, qui s'engagent à améliorer le sort des plus faibles. Les personnes âgées démunies se trouvant dans les zones rurales ont besoin de vivre autrement. 
 

Pour tout contact: 

Betty LEMITE, présidente: +1 (774) 257-9092, Blemite@acvahaiti.com
James Saint Germain, vice-président, 50931 87 10 56, Jsaintgermain@acvahaiti.com

Emmanuel Bernard, secrétaire exécutif, +509 36 00 93 68 , Ebernard@acvahaiti.com 

Ou rejoignez-nous sur notre page Facebook ACVA-Haïti. 

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