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De la déconolisation pour finalement se retrouver dans une autre forme de colonisation moderne sans les colons, Haïti a, sous les yeux de plus d'un ou des soi-disant experts, tout enduré. 

Depuis son indépendance en 1804, en deux cent dix-neuf ans, Haïti a toute connu, pas même un moment de répit par l'aigle rapace et les vautours de la classe des affaires qui, quotidiennement, poursuivent le peuple avec voracité.  Sans compter, dans d'autres circonstances, les catastrophes naturelles.

De l'indépendance en 1804 à la théorie de dépendance sous forme d'ingérence occidentale, depuis plus de deux siècles, ce sont toujours des coups d'État, révoltes, massacres, assassinats politiques, élections frauduleuses, interventions militaires et sanctions contre des corrompus.

Aujourd'hui, totalement oubliée, délaissée, voire même abandonnée par de faux amis de l'international, donneurs de leçons de démocratie et de droits humains, Haïti, dans les labyrinthes d'une transition qui n'en finit pas, fait face à une insécurité généralisée.

Malheureusement programmé dans les laboratoires des grands qui sont tout à fait grands dans la petitesse. 

C'est, aujourd'hui, dans un centre hospitalier délabré, sans électricité, sans matériels de travail, de médicaments et de personnel de service que le patient appelé Haïti est, puisqu'il n'a pas de lits disponible, couché au sol. Et, malheureusement, chaque jour qui passe, son état de santé se détériore

Tout en mourant dans ce centre hospitalier dirigé par un mauvais docteur sans conscience, pour me pas dire charlatan, dans leur agonie, le patient demande de l'aide. Au lieu de l'aider, le malade se faire rire par Henri et leurs bons amis racistes.

Le ridicule qui ridiculise la pauvre a, dans le  cadre des rencontres sans issues ou toute autre forme de tentative diplomatique pour, dans un semblant de trouver une solution  à une crise d'instabilité politique qui a trop duré, pris des mesures de sanction contre des anciens alliés d'hier 

Mais,  "Que celui qui est sans péché jette la première pierre."  Que celui qui est sans péché, dit-on. Mais pas celui que ses péchés sont rouges comme la cramoisie et qui cherche à les faire devenir plus blancs que la neige.   

Questions pour dire que tous ceux qui n'avaient jamais eu la chance de rencontrer ou de collaborer dans des complots contre Haïti avec les sanctionnés d'aujourd'hui qui, dans le temps, étaient les exécuteurs de tous les maux d'Haïti, qu'ils continuent, sans gêne, à prendre toutes formes de mesures ou de sanctions.  

Ils sanctionnent aujourd'hui tous ceux qui ont, depuis, longtemps été sanctionnés par le peuple haïtien pour n'avoir pas eu le courage de sanctionner les bandits que ce soit légal ou illégal lorsque, dans leurs âmes méchantes, ils pillaient le trésor public,  kidnappaient, violaient et tuaient les gens dans les quartiers populaires. 

Dans l'ensemble, ceux qui ont le pouvoir de sanctionnateurs, sont ils assez crédibles pour sanctionner les corrompus d'Haïti, quand, aux yeux et aux sus de tout le monde, ils refusent de laisser partir ou de lâcher certains gros requins pour leurs implications dans des actes malhonnêtes.  

Si l'objectif de la sanction n'est pas généralement respecté, ou s'il n'est pas punitif contre tout un chacun, il est à la base, très biaisée. Car celui qui est fort ne doit pas continuer à soutenir les méchants dans leurs sales besognes sur les plus faibles.

Dans un fait semblant, ils continuent de sanctionner. Certains étaient sanctionnés hier. Plusieurs aujourd'hui. D'autres vont encore être sanctionnés demain. Et pourquoi pas? 

Puisque c'est un pays pourri de pourritures que produisent depuis plus de deux décennies les laboratoires des donneurs de leçon démocratique et de droits humains.

Mais dans cette jungle de mal des malfinis, produit de l'aigle, laboratoire de tous les maux d'Haïti, on est comme en présence de mauvais parents qui, dans un fait semblant, tentent de punir des enfants tout simplement trop indisciplinés dans leurs actes de vagabondages. 

Selon la lecture d'un analyste politique qui, vu ses expériences dans l'administration publique, connait bien et même trop bien ce genre de chose, il dit que c'est un processus d'élimination directe pour les prochaines élections.

Tandisqu'un commentateur de radio comprend mal l'action de sanctionner sans en retour des mesures punitives à l'encontre des sanctionnés. 

Il croit que de simples sanctions comme ils se font actuellement, ne suffisent pas. Il continue pour dire que des mesures punitives devront être aussi appliquées à l'encontre des sanctionnés qui définitivement sont des corrompus.    

Mais de toutes les préoccupations de cet analyste politique qui lui aussi est un corrompu, ce, qui va sanctionner les "sanctionnateurs" qui hier encore, dans un passé très récent, étaient les alliés des sanctionnés d'aujourd'hui?  

Car celui qui finançait était celui-là qui commandait, c'est-à-dire qui passait des ordres à savoir qui doit être aux commandes ou ne le doit pas. Donc, les sanctionnés avaient un parrain ou des parrainages pour pouvoir arriver là ou ils étaient pour voler, tuer et massacrer les masses dans les quartiers populaires.

  

 Prof. Esau Jean-Baptiste 

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