Une lettre héroïque écrite dans un contexte « Lèt ak sitwon » des relations politiques et géostratégiques internes et externes, le digne plénipotentiaire Foote a donné un bon sacré coup à la diplomatie pharisaïque qui néantise les acquis et les valeurs de la République historique de l’Hémisphère. Cette bravoure exprimée dans une rare solidarité et une courageuse générosité envers les plus vulnérables vaudra à Daniel le prix d’excellence de l’âme.
L’expulsion ignoble de nos compatriotes haïtiens - en quête de meilleures conditions de vie, car trop fatigués, exploités, atrophiés et bafoués par une gouvernance mazette imposée dans une ingérence internationale débile qui soutient l’obscénité face à la décence et le sauvage sur le sage à notre beau paysage - a définitivement fait émerger un sérieux candidat dans la course au Prix Nobel de la paix. Je voterai pour lui !
Comme un vaillant Daniel dans la fosse aux lions occidentaux enragés dans la jungle ensanglantée créée à dessein en vue de faciliter les intérêts mesquins des coquins américains, Français et Canadiens, Daniel Foote nage à contre-courant dans un courant géopolitique où les gros mangent les petits.
Les genoux des mauvais génies du Nord pressent les cous des innocents du Sud perçus comme des cons par les pharaons, les barons et les démons étrangers. Le matérialisme, l’affairisme et le cynisme occultés dans les coopérations « égocentriques » sont les sources des pratiques malsaines de créer la zizanie, l’instabilité politique et les crises sociales qui se soldent dans la méfiance généralisée suivie de crimes financiers, d’assassinats crapuleux et d’asthénie économique au sein des pays appauvris. Daniel Foote a dit : Trop, c’en est trop !
Un acte magnanime universel
Haïti y est sortie en première ligne certes, car il exprimait ses désaccords face aux artisans du malheur haïtien. En filigrane, Foote s’est révolté contre le poison que nous impose à ingurgiter un certain Sison qui assaisonne le climat politique d’une forte dose toxique. En bon « lumena », on y déduit clairement que madame Lalime déprime le pays en appuyant ce régime inculte et cupide avec lequel elle est de mèche. Comme un os de poisson croqué à notre gorge, les capitaines du Core-Group jouent un jeu vilain pour ne faire que défendre leurs enjeux au détriment de la République historique - riche en ressources naturelles - qu’ils sucent des cheveux jusqu’aux orteils.
La prise de conscience exprimée dans cette farouche démission du diplomate de carrière possède un caractère extensif. Cette sainte colère aura la vertu d’épicer les coopérations et les coordinations d’une saveur de sincérité, à l’avantage des plus vulnérables, des exploités, des laissés-pour-compte et des appauvris à travers le globe. Ces braves lignes marquant des lignes de démarcation d’avec les pratiques de bluff et de prédation entre pays riches et pays « pauvres » auront des impacts majeurs dans les affaires diplomatiques de ce siècle de lumière badigeonné de saleté et de vilénie dans les relations diplomatiques.
À travers les conventions, le monde s’entend au sommet pour que les sociétés avancées s’attèlent à converger leurs efforts dans le sens de partager leurs richesses et leurs connaissances avec les nations dans la nécessité. Cette tendance aurait encouragé la convergence de la croissance économique notamment à travers l’émergence de ceux qui accusent des retards fulgurants sur le sentier du développement. Méchanceté des uns, extrême poussée vers l’enrichissement aveugle, dans les faits, ce sont des approches contraires qui ont plutôt prévalu entre les pays.
Fuite excessive de capitaux vers les paradis fiscaux, fuite massive des cerveaux vers des cieux jugés plus « cléments », c’est la politique en vigueur au sein des pays déjà garnis de moyens financiers et de ressources humaines compétitives. Ce qui rend les fossés sociaux et économiques davantage béants, alors que les institutions internationales disent faire la promotion de l’éradication de la pauvreté et de la réduction des inégalités économiques et sociales.
Trop longtemps sur le globe, les Goliath font la peau aux petits poussins entortillés dans le pétrin. Trop longtemps que de nombreux enfants et des familles n’ont jusqu’à présent accès à l’instruction de base, à la nourriture, au logement, à l’hôpital. En référence à la pyramide de Maslow, les besoins physiologiques sont perçus comme prioritaires. Pourtant, la satisfaction de cet échelon de base demeure un luxe au sein de plusieurs nations inégalitaires qui sont dépourvues des infrastructures basiques alors que d’autres font des folies en gaspillant des fortunes dans la vanité.
Plus d’un siècle et demi que Victor Hugo faisait un véhément plaidoyer à propos de l’éradication de la misère. C’est grave qu’après de telles avancées industrielles et technologiques que la requête de l’écrivain français soit encore de mise. Il n’y a pas véritablement une volonté manifeste des grands acteurs de ce monde inique pour engager une nouvelle répartition des richesses de la planète.
Les propos de Martin L. King qui sollicitait un monde harmonieux non emporté par le racisme, le matérialisme et le militarisme sont constamment repris par les institutions multilatérales, mais seulement à travers leurs belles maquettes. L’éradication de la pauvreté, la prospérité partagée, l’intégration régionale, le renforcement institutionnel, les échanges culturels ; ce n’est pas dans l’hypocrisie que de tels objectifs nobles peuvent être atteints.
Il y a l’urgence que les humains aux plus hautes directions de la planète se conscientisent et s’humanisent en renonçant aux ambitions matérielles et charnelles pour plutôt privilégier les vertus et les valeurs qui sont des acquis éternels. Foote a tracé le chemin, suivez ses pas.
Cela ne peut continuer ainsi
Regardez le malheur que l’Europe a causé à l’Afrique ; les injustices de la France et des États-Unis face à Haïti ; les torts que les flibustiers du Nord ont causés à nos frères de la République très démocratique du Congo. Traités en cons dans l’exploitation outrancière de leur cobalt valant milliards de dollars, les Congolais demeurent très laids dans la course à de meilleures conditions de vie. Sur leurs dos exposés à la lordose, les prédateurs de la technopole de la Silicon Valley font leur beurre et décrochent des honneurs sur les plateaux académiques et culturels présentant les avancées majeures de l’intelligence artificielle et de l’innovation.
Les Ivoiriens sont aveugles ; ils connaissent à peine le goût du chocolat, produit de luxe générateur d’une centaine de milliards de dollars par année. Par contre, ils en fournissent la matière première aux grandes industries américaines et européennes. Ils n’y voient rien.
Du pétrole, de l’or, du diamant, de l’iridium et du californium sont convoités par l’Occident présomptueux et arrogant. Soit que tu acceptes les conditions « unfair » d’un jeu déséquilibré en livrant tes dotations « gratuitement » ou que tu fais les frais des déséquilibrés mentaux agressifs à s’enrichir déloyalement tout en s’apprêtant à semer la pagaille à travers des guerres civiles et des attaques tacites subtiles.
Tu as des réserves de pétrole souterraines, ils auraient juste besoin d’un alibi terroriste ou politique pour envahir ton terrain avec marines en avions, hélicos et des sous-marins. Suivez mon regard avec le Koweït, le Venezuela.
Trop de familles victimes, trop de pertes en vies humaines, trop de handicaps résultant des dommages collatéraux des bêtises humaines qui auraient pu être évitées. Le jeu ne peut continuer de s’animer de cette manière juste en raison de quelques enjeux matériels. Nous sommes au stade de l’évolution où nous devons mettre la vie au premier plan, peu importe la couleur, la race, le pays. C’est l’invitation que nous a faite aujourd’hui un « Bon Blanc » à travers sa missive explosive pour les esprits diaboliques, mais jouissive pour les cœurs magnanimes. Merci Foote !
Dans une extension de la pensée magnanime qui se dégage dans cette lettre démissionnaire de cet émissaire extraordinaire, il faudrait voir un Daniel Foote révolutionnaire qui exige une nouvelle dynamique dans la politique internationale. Cette missive s’inscrit dans la même ligne de pensée des Prix Nobel de la paix, dont MLK et Nelson Mandela qui en permanence fouettaient la conscience des gouvernants opulents qui se croient omnipotents et qui dictent leurs lois pour exterminer d’autres peuples, amasser les richesses naturelles des pays défavorisés.
Aujourd’hui, je le perçois comme un esprit supérieur, un grand frère, du même sang, de la même race, de la même classe que Toussaint, Foote est versé dans la dimension logique de placer les vertus et les valeurs au premier plan.
Je n’aime pas Martin L. King parce qu’il est Noir, mais parce qu’il est porteur d’une cause juste et humaniste. La couleur de la peau étant neutre, c’est à travers nos esprits et nos cœurs que nous faisons une différence au cours de notre périple terrestre.
Dans ce désert de dégénérescence de l’âme où il a fait couler une rivière saine à la vertu curative, aujourd’hui, mon cœur bat aussi pour Foote que je chouchoute avec la même ardeur. Cela vaut de l’or quand l’humain est capable de se dépasser pour secouer un statuquo débile, ébranler tout un système international pervers supporté par une diplomatie pharisaïque en brandissant avec rage un NON aux agressions, exploitations et immixtions étrangères.
Un simple geste, mais hautement magnanime reflétée sur un support concordant le noir et le blanc édicté en quelques lignes qui sapent les lignes zigzaguées de la démocratie hypocrite vantée par les traitres de l’International. Par le truchement de cette démission fracassante dans une sainte colère face au foutoir révoltant du Core-Group, des bandits et alliés de ce régime criminel, sans conteste, Foote est en lice pour le Prix Nobel de la paix de l’année.
Carly Dollin, carlydollin@gmail.com
Instructor-PhD Student in Economics
Master Student in Statistics
Washington State University (WSU)
wsu.edu
