Le Symbolisme de la bataille de Vertières dans l’histoire de l’humanité.
La Bataille de Vertières fut le dernier combat sanglant de l’armée indigène de Jean Jacques Dessalines contre la plus forte armée de l’Europe de Napoléon Bonaparte.
La Bataille de Vertières symbolise dans l’histoire de l’humanité 3 grands faits :
— l’Émancipation de la race noire.
— la fin progressive du système esclavagiste et colonialiste.
— le début d’un nouvel ordre mondial.
La Bataille de Vertières a eu lieu au haut du Cap français, au fort de Vertières.
C’est vrai, depuis la nuit du 13 au 14 août 1791, lors du fameux Congrès spirituel et politique du Bois-caïman, les esclaves ont juré par-devant le grand Prêtre du Vaudou, Dutty Boukman et de la Mambo Cécile Fatiman qui représentèrent en personne les dieux de l’Afrique à cette cérémonie.
« Liberté ou la Mort ».
Ce serment fut un engagement solennel pris par les esclaves de la Colonie française de Saint-Domingue qui devraient affronter la mort pour avoir leur liberté.
Effectivement, ils affrontaient la mort. Parce qu’à partir du 22 août 1791 qui fut la date du premier soulèvement général des esclaves dans une Colonie du Nouveau Monde.
Depuis lors, la Colonie de Saint-Domingue était transformée en un abattoir.
Nous disons, abattoir. Parce qu’avant la bataille de Vertières, les noirs étaient considérés comme des animaux.
Les colons blancs étampaient leurs esclaves. Ils ont le droit de vie et de mort sur leurs esclaves. Ils font tout ce qu’ils veulent avec leurs esclaves. Ils organisent des combats entre des esclaves et des chiens féroces anthropophages.
C’était dans cet état d’esprit que les esclaves de la Colonie française de Saint-Domingue ont jugé bon d’affronter la mort pour avoir leur liberté et de créer la Première République nègre indépendante du monde, Haïti, et de mettre fin progressivement à l’ordre esclavagiste et colonialiste au cours du 19e siècle en aidant aussi toutes les autres colonies du Nouveau Monde à sortir de l’esclavage ou en se comportant comme modèle pour l’Afrique en général.
Mais, il faut dire réellement que les combats du début jusqu’à la fin n’étaient pas faciles pour les soldats de l’armée indigène.
Il y a eu beaucoup de morts et le sang a coulé à flots dans la Colonie française de Saint-Domingue. Il faut dire que c’était des deux côtés. Puisque, les noirs étaient plus nombreux, moins équipés et moins éduqués militairement, on comptait beaucoup plus de cadavres du côté des soldats de l’armée indigène qui ignoraient la mort pour avoir la Liberté.
Maintenant, avant d’arriver au 18 novembre 1803, il y a 4 grands évènements à relater, spécialement à partir de l’arrivée de l’expédition Leclerc à Saint-Domingue.
1) L’arrestation et la déportation de Toussaint Louverture, le Premier des noirs et le Précurseur de l’indépendance d’Haïti.
2) le Congrès de l’Arcahaie du 17 au 18 mai 1803 soldé par la création du bicolore haïtien et l’union des noirs et des mulâtres pour la cause commune de l’indépendance.
3) La bataille de la Ravine à couleuvre du 23 février 1802.
4) les Combats de la Crête-à-Pierrot du 4 au 24 mars 1802.
Par la suite, le 18 novembre 1803, le rendez-vous de l’histoire est placé à Vertières.
Dessalines à la tête de l’armée indigène a pris toutes les décisions qui s’imposent pour vaincre la plus forte de l’Europe de Napoléon Bonaparte dirigée par Rochambeau après la mort du général Leclerc.
Tôt dans la matinée du 18 novembre 1803, les combats débutèrent avec l’attaque du fort Bréda par Augustin Clervaux.
Christophe et Paul Romain attaquent le fort la Vigie à l’autre bout du fort de Vertières.
Capois la mort, le héros du jour affronte la butte Charrier et contre attaque le fort de Vertières.
D’un moment à d’autres, les combats s’intensifient et les soldats de l’armée indigène chantent en chœur « Grenadye alaso, sa ki mouri zafè an yo... ».
Au cours de l’évènement, le cheval de François Capois dit Capois la mort est renversé par un boulet de canon. Brusquement, Capois se met debout et crie : » en avant, en avant, en avant ».
Puis, un autre boulet enlève le chapeau de Capois la mort, en se culbutant, il crie encore plus fort « en avant, en avant, Liberté ou la Mort ».
Les soldats français frappés de stupéfaction, parce que c’est du jamais vu dans toute l’histoire de la guerre de l’Europe, la bravoure de Capois la mort. Ils arrêtent les combats et font rouler le tambour pour saluer l’héroïsme de Capois la mort.
Puis, les combats relancent pour prendre fin très tard dans la nuit avec la capitulation de l’armée française de Napoléon Bonaparte qui a connu sa plus grande défaite dans une guerre qui allait donner naissance automatiquent à la naissance de la Première République nègre indépendante du monde, Haïti qui symbolise la fin progressive de l’ordre mondial esclavagiste et colonialiste.
Ulysse Jean Chenet
Coordonnateur général du Mouvement Point Final