« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines et sa culture ressemble à un arbre sans racines » - Marcus Garvey
Michel Soukar incarne cette figure intellectuelle engagée, dans une voix patriotique et une plume ingénieuse, qui ne s’est jamais lassé d’imprimer des idées créatrices et révolutionnaires pour formatter l’esprit du citoyen haïtien. Conférencier et écrivain prolifique, c’est dans un charisme hallucinant que l’illustre professeur d’histoire garde son audience en haleine à travers des analyses profondes sur l’évolution sociopolitique du pays. À certains égards, son habileté à connecter le passé au présent et au futur lui aurait valu aux lentilles de ses fidèles lecteurs et auditeurs le titre du Nostradamus Haïtien. Patriote, homme de vision et de conviction, professeur Soukar affiche une posture éthique sur le long terme. Pourtant, cette vertu sans laquelle l’être humain se serait ruiné, est souvent trahie par une palanquée d’universitaires haïtiens, devenus ainsi des intellectuels petits (sic. Alain Deneault), obsédés par la course à l’argent facile. « Gouverner, c’est prévoir ; prévoir, c’est savoir ». Cette perspicacité on dirait innée chez l’illustre historien le permet de décrire le présent et prédire avec justesse l’avenir économique et politique du pays. Ce sixième sens augure une personnalité dotée d’une intuition affûtée, apte à contribuer de manière substantielle dans la gouvernance publique. Malheureusement, prisonnière d’un complexe d’autoflagellation mangeur de ses propres talents, Haïti n’a pas su profiter à bon escient de ses précieuses ressources humaines pour constituer une éminence grise au service de la Cité.
Michel Soukar ne passe pas par quatre chemins pour dévoiler ce qui se cache sous les arcanes de la géopolitique perfide dépeinte par les impérialistes opulents qui usent de tous les stratagèmes pour appauvrir davantage les pays du tiers-monde. Héritiers de l’atavisme idéologique de la doctrine de Monroe, les plénipotentiaires des coopérations multilatérales tissées avec Haïti seraient dans une mission ponctuée de piraterie et d’exploitation abusive. Observant le théâtre de la décadence politique en Haïti, Michel Soukar pointe du doigt l’indifférence sinon l’hypocrisie des États-Unis d’Amérique. En des arguments irréfutables, il lâche la vérité crue sur la complicité des voyous politiques locaux au service des conspirateurs internationaux qui concoctent les multiples crises qui transpercent les organes vitaux du pays.
Un véritable consultant public
J’inviterais les amoureux des belles œuvres, de ma génération, à remémorer les séries d’émissions très prisées animées par le professeur Michel Soukar sur les antennes de Signal FM depuis 1993. Les plus curieux les archivaient en des tonnes de cassettes, leur servant d’une source intarissable d’inspiration pour rédiger des dissertations bien argumentées. Avant cette émission diffusée sur Signal FM qu’il maintenait jusqu’en 2019 - ce qui permet aussi aux milléniums de déguster l’histoire d’Haïti via leurs smartphones - Michel Soukar gâtait l’audience de la Métropole dans « Haïti, quelle démocratie ». Le fameux historien ne se contente pas de dénicher les périples de nos ancêtres pour nourrir ses connaissances et analyser notre passé de peuple teinté de gloire et d’infamie. Il fait également preuve d’une aptitude magique à relier les points non alignés pour tracer la trajectoire du futur, gratifiant ainsi les gouvernants d’outils utiles à la prise de décisions.
Cette compétence précieuse aurait pu bénéficier aux garants de la Cité s'ils avaient su tirer profits des réflexions et des analyses des chercheurs pour mieux exercer leurs fonctions. Perplexe, le bon sens s’interroge sur le niveau cognitif des cabinets techniques qui entourent la primature et la présidence dans ce pays en panne de gouvernance. Leur dévolu est en général jeté sur les imposteurs et les vilains pour former le cercle restreint de leurs « conseillers spéciaux ». Évidemment, le temps révèle que c’était des choix délibérés à solliciter l’expertise dans la malversation et les détournements puisque la présidence et la primature sont souvent trempées dans la dilapidation des fonds du trésor public. Pourtant, éviction ignoble voire assassinat crapuleux elles auraient évitées si elles savaient faire appel à l’élite intellectuelle probe au lieu d’embaucher des conseillers incompétents et cupides, hantés par le goût du lucre.
Le scientifique au service du politique, c’est cette dynamique qu’adoptent les sociétés modernes pour garantir une gouvernance efficace. Dans un contraste destructeur, les myopes chefs d’État et de gouvernement haïtiens sont en rébellion avec la science. Ils n'ont pas retenu que l'Égypte n'avait pas sombré dans la famine durant les années de vaches maigres grâce à la clairvoyance du Pharaon. Selon le paradigme moderne du développement, qui souligne l'importance du capital humain dans la gestion publique, Pharaon avait choisi de recruter Joseph comme son bras doigt en raison de son don prophétique associé à une capacité administrative fondée sur la gestion rationnelle.
Distingué dans un demi-siècle d’engagement citoyen, Michel Soukar a consacré sa vie dans un sacerdoce de préservation des souvenirs et des leçons des générations précédentes afin de mieux comprendre le présent haïtien. Il s’inspire des lois de l’histoire pour percer des mystères tout en conseillant sur de meilleures perspectives économiques et politiques pour mieux conduire le navire national.
Comme un prophète
Rêvant d’un système privilégiant des conditions de vies décentes au profit de la collectivité, Michel Soukar dénonce depuis plus de trois décennies les conditions infrahumaines des couches défavorisées tout en alertant sur une bombe sociale à retardement. Et voilà, la plupart des enfants des rues à qui les opportunités d’instruction ont été enlevées sont aujourd’hui convertis en gangsters, prenant leur revanche contre la société qui les stigmatisait. Vingt ans de cela, la plupart des chefs de gangs et leurs serviteurs, étaient des enfants et des adolescents que la société gérait sans aucune politique d’inclusion sociale. De meilleures alternatives d’intégration sociale via la formation scolaire, professionnelle et des préparations sportives auraient dû être présentées à cette jeunesse.
À travers ses lunettes microscopiques, Michel Soukar percevait depuis des lustres que ce système politique et économique générateur d’exclusion sociale courait à sa perte. Étant dans le même bateau, sans un changement de paradigme visant à éradiquer les criantes inégalités, la société entière encourait le risque de submerger dans le même océan. La plaidoirie pour que les conditions de vies soient favorables à tous est intemporelle et universelle. Remarquons que Victor Hugo a été interpellé par les injustices et les disparités sociales et économiques qui sévissaient au cours de la moitié du 19e siècle. Aujourd’hui, cette même peur d’un éclatement social titille le sommeil de Joseph Stiglitz qui dénonce dans son insomnie créatrice les criantes inégalités socioéconomiques aux États-Unis. À l’instar du Titanic, lorsque les malheurs s’abattent sur les sociétés, ils ne font pas de distinction de provenance sociale ni de catégories socioprofessionnelles. C’est avant le déclenchement des catastrophes que l’élite a surtout un rôle essentiel à assurer en orientant ses moyens, son intelligence et sa volonté vers la planification publique tout en exigeant des conditions de vie décentes en faveur de tous.
Les projections anticipatives de Michel Soukar à propos de la démence de l’insécurité et de la criminalité amplifiées au pays à l’approche de 2020 font de lui un prophète des évènements sanglants qui allaient marquer la récente mouvance sociale et politique du pays. C’était très tôt que Michel Soukar prédisait que si l’État n’arrête pas cette machine infernale d’un mélange de racket politique et de contrebande économique, ce sont les gangs qui accorderont autorisation à X d’entrer ou à Y de sortir de certaines zones de la capitale. Chose dite, chose faite, dans certaines communes, les chefs de gangs font office de maires, de commissaires et de juges. Ils évincent les autorités, ils dictent leurs lois. Evoquant implicitement la théorie de la fenêtre brisée, « Chimen bouton se chimen maleng », le professeur Soukar prévoit que le rare professionnel haïtien qui reste vivre au pays aura besoin de son gilet par balle pour vaquer à ses activités.
D’une rare polyvalence
Inspiré dans plusieurs styles, professeur Soukar a consacré toute sa vie à des recherches et des réflexions qui mettent en relief les figures emblématiques et les patrimoines historiques d’Haïti. Il a publié plusieurs textes d’analyse et plus d’une vingtaine d'ouvrages dans les genres poétique, théâtral, historique et romanesque. Ces ouvrages mettent en évidence la richesse historique du pays avec toutes les prouesses et les turpitudes qui y sont greffées. Il a produit deux textes poétiques au début des années 1980 et quatre pièces de théâtres à la fin de la même décennie dont « La cour des miracles » et « La maison de Claire ». Il est aussi auteur de cinq tomes d’entretiens avec l’histoire, de quelques biographies telles que « Raoul Guillaume et sa musique » et « Arthur Volel, Chemin de sainteté, chemin d’immortalité ». Sa bibliographie est également garnie de plusieurs romans dont « L’âge du tigre », « La prison des jours », « Le Sang du citoyen », « Sylvain Salnave, la douce-amère » et « La dernière nuit de Cincinnatus Leconte ». Ce dernier raconte les complots et les trahisons conduisant à l’explosion du Palais national et la mystérieuse disparition du président.
C’est à un âge très précoce que Michel Soukar avait libéré son libido sciendi en des imaginations poussées pour léguer des réflexions et de multiples recherches historiques à la postérité. Il avait publié sa première œuvre dans les journaux du pays à seulement seize ans. Ce récit avait captivé le lecteur dans l’histoire d’un citoyen aisé, mais perturbé par sa conscience, qui allait mourir dans un accident de voiture. Ces dernières années, particulièrement en 2024, Michel Soukar a foulé plusieurs espaces très achalandés de la presse parlée et télévisée du pays et de la diaspora pour discuter histoire et politique. Il tire la sonnette d’alarme sur l’urgence d’une gouvernance fondée sur la science et la conscience citoyenne. Invité spécial à plusieurs reprises à l’émission « Le Point » animé par Wendel Théodore, Michel Soukar y a constitué une archive débordante où il commente notre tangible actualité tout en faisant le lien avec notre passé politique. L’écrivain y a également présenté des extraits de ses nouveaux livres.
Dans ce champ qui ne serait pas de prédilection pour cette génération de l’intelligence artificielle, Michel Soukar se démarque comme l’un des rares auteurs à fidéliser autant d’adeptes de différentes générations. Un nombre pléthorique de ses anciens élèves, nous remontons à trois ou quatre décennies, continuent de rester pendus à ses lèvres. Si le professeur arrive à capter l’attention d’autant d’Haïtiens tant du terroir que de la diaspora, c’est parce qu’il aborde les faits sociaux avec originalité et une pointe de sincérité particulière. Par exemple, dans son titre « Radiographie de la bourgeoisie haïtienne », Michel Soukar se range du côté de la plaidoirie de Jean Price Mars, qui interpellait l'élite sur ses responsabilités dans la gestion de la Cité. Le professeur souligne : « Lorsque l'élite dirigeante se désengage de la gestion des ressources nationales, tout en érigeant des barrières hermétiques à la mobilité sociale, et qu'elle adopte systématiquement une stratégie de substitution, c'est l'ensemble de la nation qui en pâtit et l'avenir de la démocratie se trouve gravement menacé. Les élites sont contestées lorsque l'ensemble du système élitaire est perçu comme inefficace, c’est-à-dire lorsqu’aucune d’entre elles ne paraît capable de gérer le présent ni d’anticiper l’avenir et qu’aucune alternative crédible n’émerge pour les remplacer ».
L’oxymore, « Sylvain Salnave, la douce-amère » constitue l’une de ses œuvres les plus récentes. Ce roman historique, de temps en temps épicé de tournure humoristique, étale les causes et les effets du quotidien politique haïtien vécus au milieu du 19e siècle. De tels scénarios sont reproduits quasi fidèlement plus d’un siècle et demi après. Le roman met en scène des patriotes mais aussi des traîtres enclins à livrer le pays à l’étranger en contrepartie d’une once de pouvoir. À la préface, Gary Victor écrit : « La plupart des lecteurs qui ouvriront ce nouveau livre de Michel Soukar ne se douteront pas du voyage qu’ils feront dans un temps où les héros vivaient encore en Haïti ». Enfin, passionné du football dès son plus jeune âge, Michel Soukar a aussi publié : « Avec Philippe Vorbe au sommet du football haïtien ». Il y expose les abus dont faisaient l’objet les joueurs de la sélection nationale pris au piège de la dictature. Mensonges, menaces, humiliations, contrats refusés à leurs dépens, les gloires nationales étaient victimes d’une tyrannie politique néfaste qui se mettait en croix face à leur épanouissement personnel et aux opportunités de continuer leur carrière professionnelle à l’étranger.
Sa vision du développement d’Haïti
Animé d’une profonde sensibilité sociale, le professeur Soukar prône un développement d’Haïti empreint d’humanisme et d’une approche participative. Il est convaincu que tout est à construire. Il faudrait une nouvelle politique et de nouvelles réflexions qui définissent le modèle économique à mettre en œuvre. La société doit s’entendre sur les types d’infrastructure à privilégier dont ports, aéroports, routes, systèmes d’énergie, etc. Michel Soukar a insisté sur le fait qu’Haïti détienne des avantages compétitifs dans plusieurs filières, particulièrement dans l’économie bleue. En plus des atouts des zones côtières perceptibles à travers la beauté naturelle des plages, Haïti pourrait dégager d’immenses profits de l’aquaculture. Il rappelle qu’Haïti est sur la route des baleines ; ainsi, elle attire chaque année beaucoup de poissons qu’elle pourrait pécher et commercialiser au niveau régional et international.
Plausiblement, le pays possède aussi des ressources naturelles et minières sur lesquelles il aurait pu capitaliser, renchérit le professeur. Malheureusement, les études approfondies destinées à mettre en évidence la disponibilité de telles ressources sont quasi inexistantes. Michel Soukar exprime son scepticisme par rapport aux rares données et études disponibles, commanditées par les Américains. Les États-Unis étant motivés par leurs propres intérêts, les recherches qu’ils ont produites sur les ressources naturelles ne seraient pas dans l’intérêt d’Haïti. Le professeur suggère qu’il est essentiel de développer une approche indépendante afin de déceler les véritables ressources naturelles du pays. À cet effet, l’université devrait assumer un rôle de leadership clé.
Tandis qu’Haïti sombre dans une situation de non-État, car déstabilisée par la politique mafieuse et la politique néolibérale, la nouvelle orientation à donner au pays requiert un État responsable. De concert, la société civile et l’État devraient déterminer les bases sur lesquelles l’économie du pays doit être reposée. Les pays amis d’Haïti représentent une propagande diplomatique sinon un slogan creux, car ce sont les intérêts qui priment avant tout. Haïti doit décidément cesser de se fourvoyer dans cette espérance d’un sauvetage collectif via les « bons samaritains » de la coopération internationale. Les interlocuteurs politiques conscients devraient casser ce monopole avec les nations occidentales. Ils doivent envisager de défendre les intérêts de la nation en développant sur tous les plans de nouveaux partenariats capables d’améliorer la création de la richesse au pays.
Tout en reconnaissant l’importance du rapatriement des cerveaux pour renforcer les ressources humaines et contribuer à mieux huiler les institutions du pays, Michel Soukar se rétracte à accorder une carte blanche à la diaspora. Le développement d’Haïti souffre du manque d’engagement de son élite consciencieuse tant au terroir qu’à la diaspora. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » rappelle-t-il pour étayer l’insuffisance de la seule capacité intellectuelle des citoyens. Le sentiment patriotique et l’amour pour le pays sont les prémisses qui garantissent la quête du bien-être de la collectivité. À titre de contre-exemples à cette thèse qui ferait la promotion de la diaspora dans les affaires politiques du pays, Michel Soukar a évoqué les expériences lamentables de Gérard Latortue et de Garry Conille. Ces deux premiers ministres en provenance de la diaspora ont davantage enfoncé Haïti dans l’abime. Avant eux d’ailleurs, sous la présidence de Jean B. Aristide, Haïti avait aussi accueilli à de hautes fonctions plusieurs cadres de la diaspora.
L’exemple du tremblement de terre de 2010 a mis en lumière, sous certains angles, l'absence patriotique et de sentiment d'appartenance d'une grande partie des citoyens envers leur pays natal. Au lendemain du 12 janvier, une foule d’Haïtiens s’étaient rendus devant les Ambassades étrangères, brandissant leurs passeports étrangers, pour se rendre au pays qu’ils ont réclamé aux dépens d’Haïti. Au sein de la diaspora, certains ont également exprimé davantage de loyauté envers leurs pays de résidence plus qu’à leur terre d'origine. Il convient d’admettre que l’apport de tous, incluant la diaspora consciente, est décisif pour construire le pays. Cependant, la conscience citoyenne et l'amour pour le pays demeurent plus déterminants que tout autre facteur.
Conclusion
Haïti se transforme en une société dépravée où l’âme intellectuelle côtoyant les couloirs politiques est souvent convoitée et piégée par la spirale de la corruption. Les folles envies et les convoitises à l’enrichissement illicite viennent sous diverses formes pour saboter l'intégrité et l'indépendance intellectuelle. Tant de micros et de plumes antagoniques ont été muselées en des deals souterrains pour cesser de déranger le système inique établi. Lorsqu’un citoyen détient le pouvoir d'influencer et de galvaniser la population vers une prise de conscience citoyenne, les voyous politiques bien installés dans leur confort œuvrent souvent à l'associer à leur cause en lui offrant des avantages indus. Plusieurs y ont cédé à la facilité en échange de leur soumission et leur indépendance d'esprit. Les contrebandiers économiques adoptent un comportement similaire en cherchant à prostituer les intellectuels pour les embarquer dans des projets louches. C'est la triste réalité vécue en Haïti au cours des dernières décennies.
Dans cette arène où la vanité le remporte sur la probité, très peu d’hommes et de femmes ont réussi à garder leur prestige et leur virginité face aux avances des acteurs économiques et politiques qui pourrissent la société en sapant les vertus et les valeurs intangibles. Michel Soukar appartient à cette lignée restreinte de figures intellectuelles sensibilisées par la chose publique qui restent inébranlées par l’appât du gain facile. Cet écrivain a persévéré dans une ligne de production littéraire qui dénonce les inégalités et les abus de pouvoir tout en restant vertueux et respectueux des principes éthiques. « L'ignorance de la masse est la honte de l’élite », écrit-il pour fixer la responsabilité de la classe supérieure par rapport à la déchéance sociétale. Par la vertu républicaine qui le transcende, le rendant ainsi une âme qui prouve un grand amour patriotique, Michel Soukar plaide pour de nouveaux projets socioéconomiques et politiques afin de sortir le pays de cette impasse séculaire.
Tout au long de ce périple d’histoire politique où il a fouillé dans les archives pour découvrir des secrets, alerter sur les erreurs du passé afin de mieux préparer l’avenir, Michel Soukar n’a jamais souillé son image dans des délits et des combines de corruption. Haïti est très fière de ce fils prodigieux qui se donne la mission d’éclairer la lanterne de la population sur la meilleure manière d’assurer son destin.
Carly Dollin
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