USA : Complice de l’asthénie et de la péripétie d’Haïti

La destruction rizicole haïtienne découle d’une politique commerciale de la NAFTA implémentée en 1981 qui s’est révélée exterminatrice et biaisée au détriment des anciennes colonies appauvries, mais au profit des métropoles prédatrices qui nagent dans une opulence sans éthique. Laquelle approche mercantile a été cataloguée de pacte avec le diable, a laconiquement lâché quasiment en pleurs l’ancien locataire du Bureau ovale (1993-2001) devant la tribune des Nations unies en mars 2010. (Voir référence #1). C’est déjà une bonne chose que les esprits « des anges ou des démons » guettent les esprits pervertis à qui il resterait encore un brin de conscience qui les rendrait confus et insomniaques. Mais, plus que des apologies publiques emballées de « larmes présidentielles de crocodiles », les États-Unis ont le devoir moral de dédommager Haïti, n’est-ce pas Bill Clinton ?

De la même façon que l’insomnie salvatrice exigerait que le 42e capitaine de la Maison Blanche fasse cet aveu sur le plan économique, à titre d’ancien président des États-Unis et ancien président de la CIRH, Haïti attend sans délai une farouche condamnation de l’option d’ingérence de frauder les élections pour imposer des nuls et des crapules à l’hypophyse des axes politiques de la république historique. Monsieur l’ex-président, allez dire à vos homologues de l’Occident condescendant, aux ambassadeurs sans pudeur, aux peuples et aux nations du monde entier que ce pacte politique luciférien entre les flibustiers modernes de l’international et le néophyte Michel Martelly est à la base du climat social chaotique paroxysmique qu’Haïti n’ait jamais connu.

Et que cela ne se réitère plus ! Faites comme Daniel Foote ; indignez-vous en exigeant à monsieur Kenneth Merten et consort de foutre la paix à Haïti pour que dans l’autodétermination ses dignes fils assurent le destin de ses progénitures dans la paix et la prospérité partagée. Évidemment, Haïti vit contexte cataleptique de son histoire où elle sollicite le support de vrais amis qui voudraient son bien-être. Mais, de l’ingérence, de l’arrogance et des dictées en des projets cosmétiques de type prêt-à-porter conçues en dehors des réflexions de l’élite haïtienne digne, Haïti n’en veut plus. 

Mesdames, messieurs les plénipotentiaires des États-Unis, vous avez fait trop de mal à ce noble pays qui pourtant savait sacrifier ses propres fils pour vous supporter dans vos projets de conquête de liberté. J’en veux pour preuve l’épopée de Savannah qui mobilisait des centaines de nos aïeux haïtiens - les huit-cents chasseurs volontaires - pour contribuer à vous garantir une auguste victoire pour vous libérer de la barbarie des Anglais en 1779 (Voir référence # 3).

Plus que des ingrats, vous vous comportez en « rat mòde soufle » quand - par des stratégies déloyales guidées par la coquinerie et la mesquinerie - vous imposez des malfrats et des renégats à l’hypophyse de la sphère politique à notre Haïti hospitalière et généreuse. Les habitants de cette terre vertueuse vous respectaient et sur tapis rouge ils accueillaient vos enfants quand ceux-ci prenaient la destination de se bronzer sous notre beau soleil pour déguster notre compas, nos fruits bio et nos belles créoles. Du temps de mon enfance - quatre décennies de cela - je vous voyais défiler à cœur joie dans nos rues, à nos tabernacles, à nos écoles, sur nos plages; et c’était de bonne guerre.

Cette terre était si accueillante à toutes les bourses et toutes les couleurs qu’elle pourvoyait de meilleurs emplois même aux belles femmes de la République voisine qui scintillaient aux boites de nuit de la Capitale matin midi et soir. En une courbe de 90 degrés, le jeu est inversé dans une exploitation abusive de nos belles créoles qui sont traitées en parents pauvres et qui ne sont pas bienvenues à Punta Cana.

Les études ont prouvé que c’est par l’insouciance sinon par la malveillance de l’Occident que le SIDA a pénétré les intimités des villes et des bidonvilles de notre robuste Haïti qui arrive à montrer ses vertus immunitaires même au cours du ravage sauvage de la Covid. Ce pays est doté de quelque chose de spécial, vous le savez ; mais vous voulez garder ses fils dans l’ignorance pour qu’ils ne soient à même de tenir des arguments convaincants dans les jeux de négociation susceptibles de faire bouger les lignes dans l’intérêt national. Voilà pourquoi vous jetez votre dévolu sur des présidents indécents, incompétents et impotents, incapables de regarder les mauvais Blancs que vous êtes dans le blanc de vos yeux vairons.

À propos du VIH, merci au Dr. Paul Farmer d’avoir rétabli cette choquante vérité au monde entier que le prédateur avait voulu vendre dans une fausse « narrative » d’un 4H inventé pour plutôt mettre le chapeau du bourreau sur la tête de la victime (Voir référence #2). Devant la royauté ni devant la papauté, la vérité ne doit pas baisser pavillon. Monsieur Farmer, vous avez fait honneur à Galilée et à toutes les éminentes figures de la justice. Vos productions et réflexions sur Haïti révèlent que vous êtes un « bon Blanc ». J’espère toutefois que la gestion calamiteuse de la CIRH par monsieur Clinton ne vous a pas discrédité.

 

Un amour non réciproque

Sens unique, « No Win Win Game », « No Give and Take » ; depuis le passé lointain, Haïti leur témoigne du respect, de la solidarité et de l’amour; pourtant, il n’y a point de réciprocité. Le Cuba et le Venezuela en sont des exceptions notoires. Sinon, dans ces coopérations diplomatiques « dites modernes » on y compte de vrais ennemis à l’instar de la République Dominicaine qui nous humilie sans diplomatie et de factices amis et pharisiens tels que les États-Unis, le Canada et la France qui embrassent Haïti à la Juda Iscariote.

Après le périlleux périple en quête de vie meilleure, de Brésil, du Panama et de Chili à Texas pour triompher sur la jungle, le chaud et le froid, nos compatriotes haïtiens ont été expulsés au bercail comme des esclaves, des cochons marrons, des chiens sans destin, sans le moindre procès. Une approche ignoble, bestiale, deshumanisante, contraire aux conventions co-signées qui définissent clairement les consignes dans les cas de crise humanitaire. Pas besoin de lire des tonnes de documents pour déduire en clair que le climat sécuritaire en Haïti est à un stade critique. À la paix de ces déportés qui ne représentaient véritablement aucun danger de contagiosité de maladie ni aucun risque terroriste, les  bourreaux non convertis qui les fouettaient n’y avaient pas pensé. La situation de ces humains désespérés au Texas avait requis une approche holistique, éprise de compassion et de gratitude.

Malheureusement, un demi-siècle après la véhémente plaidoirie de MLK pour déraciner le « Giant Triplex » - racisme, matérialisme, militarisme - les résultats salutaires de la primauté de la vie sur les débris se font toujours attendre dans une expectative convergeant vers l’infini négatif. Les relations diplomatiques et les jeux géostratégiques sont viciés par des enjeux immoraux, amoraux et déloyaux. Les gouvernants opulents sont devenus plus sadiques, plus racistes, plus matérialistes, plus suprémacistes, plus égocentristes. Quand après le désastre planétaire orchestré par le psychopathe Adolf Hitler aux Juifs innocents et qu’une catégorie d’humains toisent d’autres en raison d’une teinte épidermique, je vous dis : « Shame on You » !

Ce serait sans doute par le syndrome de Stockholm théorisé par la psychologie moderne que des victimes du Sud accueillent « à cœur joie » dans leurs chambres et salons des véreux bourreaux du Nord. Sans vouloir faire l’apologie de la rancune qui ne peut d’ailleurs qu’envenimer les coopérations et les coordinations, le bon sens indiquerait parallèlement que ceux qui ont perpétré des actes ignobles et destructeurs pour causer des torts à d’autres sociétés ne soient reçus à bras ouverts.

Sans un débat sincère et approfondi pour que conscience soit prise et que réparation s’ensuive, les cicatrices des vols et des viols du passé restent entières. Des décennies d’exploitation outrancière notamment de la France et des États-Unis, Haïti n’est pas encore guérie de l’expérience funeste de l’esclavage. Dans les siècles passés, une colonie abusée, de l’or pillé, des bras mutilés, des pieds coupés, des têtes décapitées ; au siècle présent, une nation ridiculisée, son iridium escamoté, son capital humain extirpé, ses mines brigandés. De telles cruautés humaines et économiques ne peuvent s’oublier juste à travers des maquettes étincelantes en des factices coopérations qui ne se concrétisent qu’à la Saint-Glinglin.

 

Réparation et restitution, la voie de la sincère repentance

Pour que la prise de conscience s’achemine vers une véritable cure d’âme, l’âme pècheresse doit également procéder à des œuvres adéquates ; sinon, le même quidam il demeurera. « La prière sans les œuvres est infructueuse ». Je voudrais croire que monsieur Clinton et consort se sont effectivement rendus compte des torts qu’ils ont causés à Haïti. Auquel cas, ils sont conviés à cesser de nous emmerder en nous faisant accepter des merdes d’ici et d’ailleurs qui nous basculent dans la catastrophe politique et sociale.

Dans une extrapolation de cette thèse de restitution et de réparation, il est requis une approche loyale également face aux nombreux pays africains néantisés par les ambitions ravageuses du capitalisme fou. Cessez de sucer le cobalt du Congo qui vous rapporte des milliards sans pourtant y retourner quelques millions décemment à la source. Puisque la Côte-d’Ivoire et le Ghana vous fournissent la fève de cacao pour la production des produits chocolatiers qui remporte 100 milliards de dollars par année, la décence voudrait que vous repensiez les formes de commerce avec ces pays africains. Il faut en plus d’une prise de conscience sincère, retourner aux anciennes colonies leurs ressources et richesses vandalisées qui font aujourd’hui votre embellie économique. Ce serait le point de départ de toute coopération dépouillée d’hypocrisie. L’atteinte de l’objectif de la prospérité partagée – s’il en est vraiment - devrait commencer à ce niveau.

En effet, un bourreau conscient de ses forfaits ne peut juste s’en excuser. Dans un cadre éthique et de dissuasion au forfait et à la malversation, tout prédateur soudainement sous les verrous de la conscience, de la lumière ou de la justice doit réparer la victime comme il se doit. Imaginons le scénario d’un violeur qui traumatise des filles ou celui d’un dilapidateur qui pille tout sur son passage, sans l’arrestation du coupable et des suites légales appropriées, les cicatrices resteraient entières pour les victimes.

C’est par la vertu de la consolation de l’âme souffrante et de la compensation des préjudices psychosomatiques perpétrés que les démarches légales voudraient que des actions palpables aillent de la réparation jusqu’à la prison du fautif. De telles démarches se dresseraient également à titre de méthodes dissuasives à d’autres, forfaitaires, qui convoiteraient de donner libre cours à leurs délits. Ce n’est pas en vertu de la moralité que les gens ne pèchent pas, mais en raison de la force des institutions qui les en déroutent à la lumière des sanctions prévues. Puissent les institutions multilatérales s’engager à assurer des suivis d’une véritable réconciliation afin que les relations entre les anciens bourreaux et les victimes soient nourries de confiance. Haïti continue d’attendre que l’Hexagone lui verse la restitution de la dette de son indépendance acquise au prix du sang dont le montant actualisé est estimé par le célèbre économiste Français Thomas Piketty à environ 28 milliards de dollars (Voir Référence # 3).

 

Le « remord » de Bill Clinton est révélateur

 « Depuis 1981, les États-Unis ont adopté une politique commerciale plutôt égocentrique selon laquelle les pays riches qui produisent beaucoup de nourriture devraient vendre aux pays pauvres et les soulager du fardeau de produire leur propre nourriture. Haïti avait ainsi appliqué des réductions sur ses tarifs d’importation. Ladite politique a anéanti la riziculture haïtienne et a sérieusement endommagé la capacité d'Haïti à être autosuffisant ».

Il n’est en fait aucune surprise pour les pays industrialisés qui ont sciemment instauré cette politique commerciale  distordue. À travers les simulations et les prédictions, ils sont censés savoir les résultats qui allaient être enregistrés deux ou trois décennies après une telle mesure. Malheureusement, par cupidité ou par ignorance, les myopes dirigeants des pays du Sud signent souvent tête baissée les engagements avec leurs propres prédateurs pour continuer d’exploiter leurs populations. Cependant, dans un cadre de justice transcendante que le philosophe Socrate baptise à juste titre de « l’excellence de l’âme », ces sociétés industrielles prédatrices dites modernes aujourd’hui devraient être sous les verrous des institutions internationales qui exigent l’équité, le « Fair Trade », le bonheur de tous.

Si les conventions internationales n’avaient pas pu empêcher certaines dérives sur la planète, elles ont la vertu d’exiger des réparations des bourreaux aux victimes. C’est ce qu’on lit à travers les propos liminaires de toutes les fameuses institutions. Alors, qu’il en soit véritablement ainsi. Comment des sociétés modernes peuvent-elles de faire de leçons morales à des pays classés de corrompus alors qu’elles ne souscrivent pas de façon pragmatique aux démarches de justice exigées à travers les traités de justice et de paix ?

La prise de conscience des autorités françaises dans une certaine reconnaissance de dettes morales envers Haïti ne suffit pas. Il faut la restitution de la dette de l’indépendance afin de rétablir les liens d’une franche amitié. Les pleurs de Clinton ne peuvent jamais compenser les dommages commis à la production rizicole haïtienne « Padon pa konn geri malad ». Haïti ne demande pas d’être replâtrée via des coopérations qui multiplient des projets de saupoudrage par ci et par là, sans aucun effet réel soutenable ; Haïti exige d’être légitimement réparée. Et que cesse l’exploitation de ses richesses naturelles.

En ce projet destructeur camouflé par de faux samaritains de l’International, les factices coopérations ont saboté la production nationale au profit d’importations massives de leurs « pèpè » et produits génétiquement modifiés comme seuls recours aux douze millions de bouches à nourrir. Dans ce brin de conscience se soldant par une tardive apologie, Bill Clinton a quand même offert de la matière à la dialectique pour intensifier des démarches de demande de justice et réparation. Cela requiert des dirigeants dotés de crédit moral adéquat. Puisse Haïti comprendre que la politique constitue le point de départ. On ne saurait alors lésiner dans ces pratiques « as usual » de laisser le terrain politique entre les mains de coquins et de vilains. Ce ne sont pas des sénateurs et députés sans lecture ni écriture, des ministres et directeurs généraux champions d’imposture qui sauront transformer ce décor de pourriture. Afin de tirer notre épingle du jeu dans les négociations, il nous faut trôner aux axes politiques et géostratégiques des personnalités honnêtes et compétentes.

Sans conteste, l’étranger est coupable dans cette ultime débâcle pluridimensionnelle, mais nous ne saurions déresponsabiliser les minables citoyens haïtiens qui ont perdu au fil du temps le goût du beau, du bien et surtout le sens de loyauté dans l’exercice du service public. Dans la déviance et l’insouciance, la léthargie catatonique a laissé faire l’indécence et l’incompétence dans leur rage de tirer une revanche infondée sur la conscience et l’excellence académique à laquelle elles déclarent une polémique stérile. Cela ne doit continuer de la sorte. Il faut un rééquilibrage célère à amorcer dans une mentalité d’engagement politique sain à tous les secteurs vitaux.

Récemment, Daniel Foote a mis de l’eau au moulin de la raison pour que le jeu diplomatique international se fasse autrement en Haïti, malheureusement l’ivresse politique couplée de la petitesse universitaire et de la prostitution médiatique locale empêche des suivis efficaces qui devaient se refléter dans les débats et les émissions. Il y a une décennie que monsieur Clinton a offert sur un plateau d’argent une belle victoire à Haïti pour exiger réparations des dégâts économiques dont ils sont les auteurs, regrettable que les élites économiques et intellectuelles ne savaient pas capitaliser là-dessus. Mais, mieux vaut tard que jamais. Haïti exige que tous les bourreaux du passé procèdent à des réparations et restitutions de ses richesses dépouillées avant que la réconciliation soit vraiment effective. Finissons-en avec cette hypocrisie séculaire « Je t’aime, Moi non plus » !

 

Les Pharisiens savent bien ce qu’ils font

Dans une péroraison tonitruante, la dernière décennie de médiocratie rancie truffée d’inepties inédites a donné raison à ces architectes du chaos systémique qui chassent les enfants du pays pour s’y installer plus tard dans un confort écologique dans les hauteurs et au bord du littoral. Au Môle Saint-Nicolas, à Jacmel, à la Gonâve, au Plateau Central vraisemblablement vendus sous le tapis, ils vont surfer, festoyer, s’accoupler, se bronzer.

Dans un esprit holistique, à travers la largesse de l’hospitalité haïtienne, l’étranger est constamment invité à savourer les délices naturels de cette terre riche en dotations naturelles rares couplées des vertus curatives d’un climat tropical chatoyant. Par contre, lorsque c’est à travers l’antijeu de la barbarie et de l’escroquerie que l’autre voudrait s’installer dans notre intimité pour nous intimer des ordres exclusivement à leurs profits, il ne saurait être bienvenu.

Plus de deux siècles de divorce dans une relation métropole prédatrice et colonie abusée jusqu’au dernier iota de sa dotation initiale qui aurait la capacité de se renouveler, l’Haïtien typique déteste de se faire le dindon de la farce des contrefacteurs étrangers qui usent des faussaires locaux sans dignité pour accomplir leur mauvaise mission.

Sans un minimum minimorum de « speed bump », outre leur mission d’exploitation démesurée des ressources naturelles, même leurs ambitions de l’implémentation de la perversion à la Sodome et Gomorrhe avaient reçu feu vert sans retenu des dirigeants sans-aveu installés selon leurs vœux. Dieu merci que la sainte colère populaire ne laissait pas édicté dans la folie ce dernier décret présidentiel démentiel de dévergondage et de pornographie précoce pour coupler sans aucune honte des gérontes avec des pubères, des humains avec des animaux, toutes les faces et toutes les races dans des mélanges de conditions somptueuses et crasseuses.

Il n’est pas trop tard pour stopper l’hémorragie et procéder à l’homéostasie de ce système pervers; cela ne saurait continuer à se dessiner dans un déclin effréné avant de basculer dans une caverne sans issue. Il faut sauver Haïti. Tant au sein des secteurs locaux qu’internationaux, il faut des signaux crédibles : i) la fierté et la dignité nationale doivent être restaurées par le biais d’élections et de nominations d’acteurs politiques valables, décents et compétents afin de remettre Haïti sur les rails de la stabilité et du développement viable ; ii) les bourreaux et colons du passé réapparus sous les manteaux de plénipotentiaires des factices coopérations doivent être déguerpis pour que les acteurs internes puissent assurer le destin de la nation par des approches participatives intégrées dans une vision d’autodétermination salvatrice.

De surcroît, les indignes héritiers des vieux prédateurs des siècles esclavagistes devront se résoudre de s’asseoir avec les gouvernants avisés des nations du Sud pour établir des échéanciers de réparation en contrepartie des cruautés et des crimes qu’ils ont perpétrés sur le peuple innocent. En plus d’être des conditions de justice requises via les conventions paraphées, la réparation et la restitution des objets volés seraient décisives pour que les tortionnaires se débarrassent de leur insomnie et schizophrénie séculaire. Évidemment, s’il leur restait encore un brin de conscience.

Impatient dans cette tolérance suicidaire trop perdurée, je voudrais voir entamées de telles discussions fructueuses au cours de la transition à piloter par des acteurs dignes issus de la société civile qui auront parallèlement la lourde tâche de nettoyer les badigeonnages du régime PHTK avant que la société puisse conjuguer dans la crédibilité les verbes se porter candidat, voter et élire. Ce ne sont surtout pas des malices, des milices, des cyniques et des comiques politiques qui doivent inviter le peuple en ses comices.

Il faut des représentants loyaux à la tête de la Cité afin que les processus de négociation impliquant aussi des réparations et restitutions de la France envers Haïti et des États-Unis envers Haïti s’engagent dans la sincérité avec compétence et transparence.

 

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com

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