Ariel Henry, la psychopathie inversée ?

De son lieu de neurochirurgien chevronné, Ariel Henri devait s’atteler à être constamment au chevet des personnes victimes d’affections psychiatriques. Cet œuf posthume pondu du dernier vœu « non volontiers » de Moïse - dans une confusion mosaïque insolite - a été épinglé dans l’un des plus grands massacres du siècle, survenu le 7 juillet 2021. En plus de son illégalité d’occuper illégitimement le fauteuil de la Primature, Ariel ne détient aucune autorité morale pour respirer l’oxygène procuré par la bulle officielle au soin de notre princesse en détresse. S’il s’avère que les déclarations divulguées par la CNN ne souffrent d’un cachet mensonger, le spécialiste du cerveau ne se trouverait-il pas dans l’urgence de se faire hospitaliser à un centre psychiatrique ? Un avenir proche dira le reste.

Dans sa ligne de mire, un expert des cellules nerveuses devait cibler celles et ceux frappés par les délires paranoïaques tels que la spasmophilie, les troubles bipolaires et les déficiences cognitives. Spécialiste du cerveau, Ariel devait continuer de côtoyer à titre d’observateur-connaisseur les victimes du syndrome confusionnel, syndrome de Cotard, syndrome de Stockholm, syndrome de Ganser, syndrome de Fregoli, syndrome dissociatif, etc. Alors qu’il devait encadrer et guérir les nécessiteux de la santé mentale, Ariel Henri serait plutôt en position de bénéficier de soins psychiatriques dans la célérité. Un éminent acteur de l’épisode du scandale du siècle, la société « en rit » ou pleure-t-elle de constater qu’une personnalité qui devait secourir toute personne alitée se met au service d’une certaine éminence criminelle grise ? La dialectique n’oubliera jamais qu’Hitler et bien d’autres détraqués du siècle passé ont été des prodiges confirmés. Mais au service du diable. Haïti doit faire attention de ne pas vanter juste le niveau académique ou professionnel de ses gouvernants. « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

En effet, le bon sens est atterré de constater la laideur et l’ardeur avec lesquelles l’arroseur serait arrosé. Serait-ce par la force des externalités négatives charriée par une fréquente proximité au quotidien avec des produits dopants à administrer aux malades qu’il aurait été lui-même infecté ? En tout cas, les yeux de lynx ont observé que le juge (médecin) est plutôt assis sur la sellette (place du patient). Un médecin dans la blouse du patient, les rôles ont été inversés. Dans une perversité débridée, le spécialiste de la tête aurait perdu la tête pour in fine traumatiser toute une société dans une confusion cérébrale qui procure une pénible céphalée. Des investigations plus approfondies seraient nécessaires. Mais déjà, la perception suffit pour éjecter la suspicion criminelle du fauteuil officiel. Chaque jour en plus avec Ariel, c’est l’image d’Haïti qui se périclite.

Lui qui devait se charger de réhabiliter des psychopathes et des sociopathes en leur recollant les feuilles brisées, Ariel aurait déchiré plusieurs pages de son propre carnet de vie. Les neurones du neurochirurgien à la tête de la Primature immature semblent avoir été brulés pour qu’il soit métamorphosé en un détraqué distingué au service des insensés émérites au pilotage d’un cartel politique cupide bien connus par toutes les sociétés d’ici et d’ailleurs.

Cerveau cinglé du crime présidentiel cinglant, le spécialiste du cerveau que le faux Moïse décapité a indûment plébiscité pour être trôné à l’hypophyse de la Primature nagerait dans une psychopathie au sommet. Un véritable cas clinique à investiguer par la psychanalyse. Le coup d’épée mortel au cou de la monocéphalie aveugle qui occupait la tête de la Cité dans une maniaque monomanie a été affaissé dans sa proximité. Ariel serait un artisan de taille dans la vile décapitation orchestrée à Pétion-Ville qui a conduit à l’acéphalie intégrale de notre Haïti ridiculisée par un Core-Group insouciant et répugnant.

Patients et thérapeutes doivent se côtoyer en permanence dans une relation confidente sincère, sans ambigüité, afin d’apprivoiser la maladie et donc suggérer méthodologie et posologie appropriées en vue de rétablir la tonicité physique et psychique. Déballer la vérité à son psychothérapeute constitue le point névralgique du déclic vers la guérison psychique. Cependant, il y aurait un danger imminent si par une déficience comportementale, les positions seraient interverties. Le risque serait encore plus critique pour un système limbique complexe qui relève plus que de la psychanalyse où l’on enregistrerait alors une démence totale de la raison.

Confier à un aliéné des dispositifs sensibles pour colmater les brèches, recoller les morceaux cassés et connecter les liens fragiles du système nerveux, ce serait pareil à laisser des boutons stratégiques entre les mains d’Adolph Hitler. La bêtise serait encore au stade culminant si la léthargie commettrait l’erreur et l’horreur de liguer des psychopathes aux fonctions régaliennes d’une nation. Malheureusement, c’est dans ce contexte catastrophique que patauge Haïti depuis la décennie post-sismique. Le risque d’une disparition radicale de cette fière nation sur la carte mondiale est imminent. La vigie doit vite monter le cheval de l’intrépidité dans la perspective d’exiger de redresser la barque nationale qui chancelle dans une turbulence titanesque.

 

Ariel dans l’œil de la tempête

Un esprit pathétique, cynique, maniaque, insomniaque, paranoïaque, anxieux, tourmenté et perturbé dans une grave crise schizophrénique, in limine litis, Ariel Henri a pris l’option suspicieuse de congédier un ministre et un commissaire de son gouvernement. Ces derniers auraient commis l’impair de convier le PM à clarifier ses communications soupçonneuses dans la chaîne complexe du tragique crime présidentiel. Pourtant, nul n’est au-dessus de la loi.

Il ne devait pas falloir les investigations de la CNN pour déduire les implications d’Ariel Henry dans cette atrocité paroxysmique. Toutefois, de la même façon que le NY Times a désapprouvé un cartel de drogue dirigé par les familles Martelly et Saint-Rémy à la direction du pays, à travers son enquête, la CNN vient de renforcer les perceptions de la vigie dans l’assassinat de Jovenel Moïse. Un gros poisson qui étalait ses nageoires dans la joie comme un poisson dans l’eau devrait en ce mois de février être lâché par ses parrains « tweeters » du poison Core-Group pour qu’il respire comme un poisson hors de l’eau. Le support à un régime criminel a une limite. N’est-ce pas Binuh ? Mesdames, messieurs, foutez la paix à Haïti. Faites comme Foote ; indignez-vous !

Déjà, la DCPJ détient les relevés téléphoniques croisés entre briseurs, démolisseurs, intermédiaires et auteurs intellectuels de tous les forfaits prémédités dans la société. La DCPJ s’est déjà montrée à l’œuvre courageuse en éclairant formellement la lanterne de la société sur la connivence de Gracia Delva dans un kidnapping avec le bandit notoire Arnel Joseph et sur l’implication de Martine Moïse dans l’assassinat du bâtonnier Monferrier Dorval. Cette même DCPJ est en mesure de lister tous les crapules de toutes les cruautés perpétrées au pays, notamment ceux de l’inimaginable barbarie du 7 juillet 2021 à un Pèlerin 5 luciférien pris dans un pétrin incestueux. Il suffit que les pieds de la justice soient désenchainés tout en gardant ses yeux bandés et la vérité jaillira sur tous les actes criminels que des journalistes prostitués et des pervers racketteurs de la basoche tentent d’occulter en contrepartie de retours illicites.

Factices copains et parrains vilains aux mains trempées de toutes les sauvageries ont conspiré pour éteindre leur propre poulain hautain, un myope  nain qui se croyait un géant Apredye. Pourtant, si les conseillers de Jovenel s’attelaient à percer le fameux récit de David et Goliath, ils auraient décelé que la force ne se cache pas dans les biceps ; mais dans les stratégies, dans la tête. Pendant plusieurs dizaines de minutes, Moïse hurlait au téléphone, il rugissait dans la chambre hantée ; pourtant pas une balle de pétée ni un « pété dans un coton » des gardes du corps de ce président indécent bouché par un narcissisme suicidaire qui s’admirait comme un opulent omnipotent. La dépouille n’a reçu aucune sympathie réelle.  Le respect du deuil n’a pas été observé. Même pas de Martine qui lançait déjà sa campagne présidentielle comme si Haïti ne cessera jamais de couper court avec l’impunité. Titine, qu’en-est-il des dossiers Dermalog, Dorval et Bout Jeanjean ? Aladesalmanaza papa !

Face au dédain cyclopéen de ses « faux-amis », de son corps de sécurité rapprochée, de son service d’intelligence et de sa « famille nucléaire » au cours de son exécution sommaire, les spécialistes en sureté publique évoquent la question rhétorique : « pourquoi le chien n’a pas aboyé » ? À question rhétorique, réponse logique. Pas nécessaire de verser dans un corpus théorique sophistiqué, dans une maïeutique poussée pour explorer avec la lampe de Diogène ou invoquer le flair judiciaire du légendaire Salomon. La dialectique y répondrait en périphérie : « Tu lances un os au chien infidèle et il n’aboiera pas à l’assassinat de son propre maître».

Acte de haute trahison ; l’ultime coup mortel présidentiel a été clairement affaissé de l’intérieur. Par jalousie, l’illustre Joseph fut livré en esclavage chez les Pharaons par ses propres frères. Par une grave rancune motivée par des intérêts mesquins, l’ingénieur usurpateur Jovenel Moïse aurait été offert au démon par ses propres parrains.   

 

Haïti a vécu dix ans de folie, sous l’égide de fous à lier

De Martelly à Ariel en passant par Jovenel, Haïti ne serait-elle pas en train de dérouler tapis rouge à une folie arrogante qui accueille des détraqués incultes et cupides de la pire espèce qui tonitruent en sirène officielle à toute heure de la journée? La dialectique percevait le déséquilibre mosaïque à travers des attaques répétées du champion des sorciers qui faisait la chasse aux sorcières avant de sortir pieds devant sur une civière infâme. En pleine onde, Jovenel accusait sa propre dulcinée de crime de sang ; Jovenel souffrait d’amnésie. Trois multiplié par 7 égal 27 et demie ; un rebelle à traverser une rivière en crue à Jean Rabel ; discours creux, « phrases abrakalabra » ; statistiques effarantes, mensonges, mensonges et mensonges ; le cerveau du président fonctionnait dans un désordre mosaïque.

Au cours de ce règne de la domination de la déraison et de la psychopathie à l’hypothalamus de la sphère publique, il faut croire que le club des fous des rues avait raison de réclamer, eux-aussi, un ministère. Dans la fierté, ils (fous des rues) s’identifiaient à ces têtes monomanes et mégalomanes installées bêtement à la tête de la Cité historique pour la néantiser. Quand on sait que Clinton, Merten, Sison et Lalime supportent ces dirigeants désaxés,  la dialectique est sceptique quant à l’état mental de ces diplomates étrangers.  Ces mauvais blancs hypocrites aux yeux vairons sont des complices sinon des architectes à délabrer notre prestigieuse nation.

Regrettable que des âmes serviles sans état d’âme ont crucifié l’éthique et l’arme de la dialectique qui leur avaient été enseignées pour au contraire servir la bêtise en contrepartie de privilèges mesquins périssables. Des avocats en mission de « bayakou », des diplomates faisant l’éloge de comportements primates, des conseillers spéciaux corroborant des actes bestiaux, c’est à maintes reprises que le sophisme s’enorgueillit d’avoir damé le pion à la logique. Les kyrielles d’« invités du jour » du matin, du soir, en semaine et en weekend  nous auraient évité de telles dérives si la lumière et la vérité devaient être leur boussole. Nettoyage de kidnapping officiel, planification d’auto-kidnapping pour tergiverser, procrastiner et donner des distractions à la population, le grand boulevard de la presse prostituée a conduit la sagesse dans la détresse.

Cela ne doit pas continuer ainsi sur ce beau territoire de la Caraïbe. Il nous faut une autre vision qui sied avec les exigences de transparence et de quête d’excellence du deuxième millénaire. Nous avons besoin d’une société « plurielle » qui saura valoriser les potentiels rizicoles, placer les valeurs de l’école en provenance des régions et de toute la « métropole » à son « zénith ». Haïti doit éviter de donner des « scoops » à des vauriens – des rues et des salons – qui formatent l’opinion publique dans le mauvais sens. Les médias doivent jouer un rôle salvateur afin de marquer le virage vers la nouvelle Haïti.

Difficile de faire la prison aux États-Unis sans y laisser quelques feuilles, dit-on souvent.  « Les soigneurs de Michael le savent très bien ». Michel Martelly a avoué qu’il détournait des marchandises, il sniffait, il se droguait constamment. Toutes les perversions incarnées dans un seul être. Sous les effets du cannabis, le capitaine de la bande à Sweet Micky descendait son pantalon, devant le Palais national, sur Eastern Parckway (NY), il montrait son « outil », invectivait des hommes et des femmes. Avant de gagner à la loterie électorale biaisée par l’ingérence internationale au détriment d’Haïti, Martelly présentait des signes d’instabilité psychique. Pire encore, on sent les vestiges de la marijuana au cours de son comportement instable même pendant et après le poste prestigieux qui lui a été confié pour ridiculiser la république historique.

Il paraît que le cannabis a causé des dégâts irréversibles chez cet imposteur qui ne s’en remet jamais. En Haïti, aux États-Unis, partout, il continue à provoquer les Haïtiens qu’ils ont pillés jusqu’au dernier sou. Qu’en est-il du dernier pondu du tweet étranger ? La psychopathie ne fait pas d’exception entre les cerveaux. Elle peut atteindre tout âge, tout genre, tout niveau académique. Même un spécialiste des neurones n’en est exempt.

Afin d’éviter des catastrophes de taille, la vigilance doit en permanence observer et analyser les comportements des détenteurs des boutons stratégiques. Faillir à cette mission perspicace de check and balance, c’est mettre tout en péril. Il revient à la société d’allumer les projecteurs de veille pour déposer les pions - fous, tours, chevaliers, dames, rois - à la position idéale et au timing approprié. Sinon, le risque d’échec et mat est imminent.

En dix ans, Haïti est passée d’une seule fenêtre brisée à tout un édifice effondré. Partant d’un point de vue utilitariste, voire moraliste, Haïti doit se débarrasser de ses fils affairistes nuisibles guidés par le seul objectif de s’enrichir aveuglément, quitte à piller, désacraliser, déstabiliser et tuer. Décidément, les véreux criminels doivent périr entre les quatre murs ou entre les quatre planches afin que les enfants de la république puissent s’accrocher à une planche de salut.

Canaan n’est certainement pas sous d’autres cieux qui nous accueillent fort souvent en de factices sourires dans une flagrante hypocrisie nourrie par la dynamique de la minorité représentative. « There’s no place like home ». L’Haïtien doit cesser d’être un éternel nomade en quête d’un bonheur illusoire aux USA, en France, au Canada et maintenant au Chili, au Brésil.

Finissons-en avec ces pratiques chaotiques de placer des débris à la tête de la Cité. Il faut nettoyer la maison, assainir les villes, purifier les bidonvilles, améliorer les services de santé, éducation, sport et loisir. Il vient le temps de rétablir la confiance nationale et offrir de meilleures alternatives aux enfants, aux jeunes et œuvrer pour que notre pays soit représenté dans la dignité.   

 

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com

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