Discours d’investiture du nouveau Recteur de l’Université Publique du Nord au Cap-Haïtien (UPNCH), Dr Joram VIXAMAR

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Monsieur le Représentant du Cabinet du ministre ;

Monsieur le directeur départemental du MENFP ; madame la directrice départementale adjointe du MENFP ; monsieur le directeur départemental adjoint du MENFP ;

Mesdames, Messieurs, les représentants des grands pouvoirs de l’État ( Législatif, Exécutif et Judiciaire) ;

Madame, Messieurs les représentants du secteur privé des Affaires ;

Mesdames, Messieurs les dirigeants des Universités Publiques en Région (UPR) ;

Mesdames, Messieurs les représentants des Universités privées d’Haïti ;

Messieurs les membres de la Commission provisoire de gestion sortante de l’UPNCH ;

Messieurs les Doyens et Directeurs ;

Mesdames, Messieurs les membres du corps professoral et administratif de l’UPNCH ;

Chères étudiantes, chers étudiants des différentes Facultés, Écoles et programmes de l’UPNCH.

Il est pour moi un honneur et un privilège, en ma qualité de directeur du Master Économie et Gestion des Collectivités Territoriales et président du Conseil Scientifique de ladite Université, de prendre la parole en cette occasion solennelle qui marque mon investiture comme nouveau Recteur de l’UPNCH.

J’en prends occasion pour remercier le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation Professionnelle, en l’occurrence M. Nesmy MANIGAT, pour la confiance placée en moi pour diriger le Rectorat de ladite Université. Je remercie aussi les membres du Conseil de l’Université qui m’ont proposé au MENFP et le représentant du Cabinet du ministre ainsi que le directeur départemental du MENFP et son adjoint qui ont fait le déplacement en vue de procéder à mon installation.

A présent,  je tiens à vous remercier, toutes et tous, pour votre présence en ce temps fort pour notre université, ce temps qui n’est autre que l’installation d'un nouveau Recteur.

Pour moi, cet événement représente un honneur spécial par le fait qu’un ancien étudiant de cette université vient d’être installé comme Recteur de celle-ci. Cela doit servir de source de motivation pour chaque étudiante et chaque étudiant. Cela peut aussi nous rassurer du niveau certain de production et d’évolution de notre Université.

À cette occasion, en ma qualité de recteur de l’UPNCH, je voudrais transmettre à chacun de vous, mesdames, messieurs, mes premières idées pour la stabilité, la modernisation et le développement de l’UPNCH.

Avant tout, je voudrais commencer avec un état des lieux de cette institution. Par décision ministérielle en date du 30 juillet 2006, le MENFP a décidé de créer des Universités publiques dans les 10 départements du pays. À date, à l’exception du département de l’Ouest, il existe 10 UPR réparties dans les 9 départements d’Haïti dont l’UPNCH qui a ouvert officiellement ses portes le 8 octobre 2007 dans le Nord. Cela dit, le 8 octobre 2022, notre Université célébrera en grande pompe ses 15 ans d’existence.

Il faut noter que les UPR ont été créées dans l’objectif de promouvoir un enseignement supérieur décentralisé. Cela sous-entend que l’implantation de l’UPNCH dans le département du Nord doit nécessairement contribuer à réduire le nombre de jeunes qui partent vers Port-au-Prince ou qui migrent vers la République dominicaine, chaque année, dans l’objectif de poursuivre leurs études universitaires. Quatorze ans après l’implantation de l’UPNCH dans le département du Nord, les données montrent que sa présence augmente non seulement le nombre de diplômés dans le département d’ancrage et les départements limitrophes, mais aussi facilite l’insertion professionnelle de nombreux jeunes et améliore la qualité des services des entreprises et les services publics où travaillent ces diplômés. Tout cela est le résultat des enseignements et des formations donnés à travers les Facultés, les Écoles et les Programmes académiques de l’UPNCH, dont le Programme de Master en Économie et Gestion des Collectivités territoriales, programme qui a été créé en 2016.

Si la création de l’UPNCH permet de pallier certains problèmes relatifs à la formation des cadres du département, son fonctionnement n’a pas toujours été normal. Depuis plus de 14 ans, l’UPNCH fonctionne dans un environnement hostile et troublant qui empêche son épanouissement adéquat. Qui pis est, des membres de la communauté universitaire profitent de cette instabilité pour régler leurs affaires tout en refusant malheureusement que l’ordre et la bonne gouvernance soient instaurés au sein de notre université.

Mesdames, messieurs, vous savez que, depuis le départ, en 2017, de l'ancien recteur, Dr Fenol METELLUS, qui a dirigé l'Université pendant une dizaine d'années (2007-2017), l'UPNCH ne cesse de connaître de graves crises à répétition. D'août 2017 à février 2018, une Commission provisoire de gestion présidée par le Dr Joël MICHEL, ancien étudiant de la première promotion de l'UPNCH, dirigeait l'Université et elle a été combattue à travers une campagne de désinformation par quelques personnes malintentionnées qui se nomment « politiciens » en raison, malheureusement, de leur méconnaissance de l'importance et de la mission de l'Université. Ces dernières rentraient en conflit avec cette Commission qui ne voulait pas, en réalité, obéir à leurs caprices. Ce qu’il y a de plus fâcheux, c’est que certaines personnes qui fréquentaient l’Université, faute de maturité, anciens collègues du Dr Joël MICHEL, avaient tenté, sans succès, de le dénigrer sans aucune raison valable, avec le seul et l'unique objectif d'appliquer la théorie que voici : "Ôte-toi de là que je m'y mette !"

En conséquence, en février 2018, malgré le refus de la grande majorité des étudiants d'alors, la Commission dirigée par le Dr Joël MICHEL, alors doyen à l’UPNCH, a été remplacée par un recteur qui n'était ni professeur, ni doyen, ni directeur à l'UPNCH. Bref, une personne qui ne travaillait pas à l'UPNCH au moment de son choix était désignée comme Recteur de ladite Université.

 Par voie de conséquence, l'UPNCH ne faisait que connaître des turbulences durant toute la gouvernance de ce recteur. Chaque année, de février 2018 à juin 2021, le campus de l'Université était bloqué par des mouvements d'étudiants et d'employés qui dénonçaient le mauvais comportement de l'ancien recteur. Tous les doyens et les employés, voire le petit personnel, trouvés en poste en février 2018, à l'arrivée de ce recteur, ont été révoqués. Pas moins de 35 étudiants ont été expulsés de l'UPNCH dont 5 ont été arrêtés sur l'ordre de cet ancien recteur. Les programmes académiques ont été réduits exagérément au point que le cursus du Master était passé de 32 cours pour tout le cycle de 2 ans à seulement 12 cours pour 2 ans, ce qui donne un retard considérable aux étudiants des 5 promotions du Master pour lesquels l'actuelle direction du Master est en train d'organiser des cours de rattrapage pour combler leurs lacunes. Par ailleurs, depuis la création dudit Master, aucun étudiant n'a encore soutenu son mémoire de sortie en raison d'une désorganisation de ce programme. Les programmes de Licence de toutes les Facultés et Écoles, n’étaient pas épargnés de cette désorganisation académique susmentionnée.

Hormis les troubles divers, une mauvaise gestion administrative de l'ancien recteur nommé en 2018, a été dénoncée au point que le MENFP, après enquête administrative, l'a écarté de l'institution en juin 2021. Depuis lors, une Commission provisoire ayant pour président le professeur Jean-Luc FENELUS, dirige l'Université jusqu'à mon installation aujourd’hui.

Ces crises à répétition qui affectent le fonctionnement administratif, académique et le niveau de production scientifique de cette université, ont pour corolaire la déperdition des valeurs morales, culturelles et scientifiques de l’UPNCH. Cela risque d’empêcher l’UPNCH de remplir ses principales missions qui sont : l’enseignement, la transmission du savoir, la recherche et l’innovation, et le service à la communauté.

Pour avoir été un ancien étudiant de la première promotion de l'UPNCH (2007-2011), ensuite élaborateur du premier programme de Master Économie et Gestion des Collectivités Territoriales (MEGCT) de ladite Université (2015-2016) et, en tant qu'actuel professeur et directeur dudit Master EGCT et président du Conseil Scientifique de l'Université, je tiens à vous dire que tous les problèmes ne sont pas résolus à l'UPNCH. Si certains efforts sont faits par la Commission provisoire de gestion sortante pour la redynamisation de l'administration de l'UPNCH, les cursus, entre autres, le problème financier et celui de la carence des ressources  humaines qualifiées à l'UPNCH restent quasiment entiers. C'est dans ce contexte que je suis arrivé au poste de recteur à l'UPNCH.

Pour faire face aux grands défis qui m'attendent en dehors des problèmes susmentionnés et pour accélérer la modernisation et le développement de l'Université tout en gardant la stabilité de cette institution, je crois qu'il s'avère nécessaire de continuer à collaborer avec les dirigeants académiques en place tout en faisant appel à d'autres cadres et d'autres compétences du département du Nord, en particulier, et du pays, en général, qui veulent contribuer au progrès de cette université, notamment les anciens étudiants de l'UPNCH qui ont déjà décroché, au moins, leurs diplômes de Master et de Doctorat. C'est, dans l'ensemble, le bien-fondé de mon message pour la stabilité de l’UPNCH.

La stabilité de l’Université, une fois rétablie, nous tacherons de mettre en application notre plan d’action pour les 4 prochaines années, plan qui s’articule autour des grands points suivants.

Le 1er point a pour objectif de renforcer la qualité de la formation au sein de l’UPNCH.

Nous serons très attentifs aux modèles d’enseignements et de formations et à la façon dont ils seront donnés au sein de notre Université. Pour ce faire, nous tâcherons de recruter les meilleurs professeurs avec des niveaux certains. Nous travaillerons au renforcement de la bibliothèque de l’Université avec des livres diversifiés en fonction des disciplines scientifiques existantes à l’UPNCH afin de permettre à nos professeurs de mieux se préparer. Nous travaillerons pour l’intégration des nouvelles technologies dans l’enseignement à l’UPNCH, notamment le développement des dispositifs électroniques pour la consultation des ressources scientifiques en ligne. Un dispositif sera mis en place pour permettre la formation continue du personnel administratif et du corps professoral.

Le 2e point sera concentré sur la notion d’employabilité de nos étudiants après leur diplomation.

Dans ce cas, nous nous engageons à offrir des diplômes en fonction des besoins de la communauté. Cela ne sert à rien de diplômer des étudiants dans des disciplines pour allonger la liste des chômeurs dans le pays. Nos diplômés devront contribuer nécessairement au développement de notre communauté dans toute son intégralité. C’est pourquoi nous renforcerons la Direction de Stage et de Placement de l’UPNCH en vue de mieux orienter nos diplômés sur le marché du travail.

Le 3e point prendra en compte la Recherche au sein de notre Université

Comme je le dis souvent ; l’Université, ce n’est pas de construire des blocs en ciments. L’Université, c’est l’enseignement, c’est la recherche et c’est le service à la communauté. Il n’est un secret pour personne qu’aujourd’hui la question de recherche scientifique est complètement négligée par la majorité des universités haïtiennes. Pour mettre en valeur le volet recherche à l’UPNCH, nous pensons à la restructuration de ladite Université dans l’objectif de mieux cadrer ses activités à sa mission. Ce qui requiert, d’abord, une compréhension mondiale des notions « enseignement supérieur et recherche scientifique » pour, ensuite, les aborder dans le contexte haïtien. Ces deux piliers ont une importance capitale dans l’évolution de toute université et de toute société. De nos jours, leur corrélation se révèle indispensable. Elle permet la conception, la transmission et la diffusion des connaissances scientifiques. C’est la raison pour laquelle ils sont devenus deux éléments essentiels et prépondérants des politiques publiques éducatives des États du monde entier. Ils sont donc qualifiés de générateurs du développement intégral et du progrès social. On peut les considérer, entre autres, comme un axe transversal dont l’utilisation rationnelle contribue incontestablement au développement d’une multitude d’acteurs que sont l’État, les Collectivités territoriales, l’économie, etc.

Cela étant dit, sur ma gouvernance, cette université doit s’occuper de l’enseignement supérieur à travers non seulement des formations et des études, mais aussi de la Recherche scientifique. Cela sous-entend qu’à l’UPNCH, l’enseignement supérieur ne doit pas se limiter tout simplement à la formation des étudiants, mais il doit remplir une mission fondamentale qui consiste à résoudre des problèmes majeurs de la société posés par la révolution scientifique et technique. Pour avoir un système d’enseignement supérieur sérieux, il est conseillé de former en permanence non seulement des enseignants, mais aussi des spécialistes et des chercheurs. Dans cette même perspective, nous inciterons nos enseignants-chercheurs et chercheurs à publier les résultats de leurs travaux dans les grandes revues scientifiques nationales et internationales, notamment sous Les Presses de l’UPNCH. Voilà tout le bien-fondé des programmes de Master et du centre de recherche interdisciplinaire que nous proposons de créer à l’UPNCH.

Notre 4e point mettra l’accent sur la promotion de la vie universitaire à tous les niveaux à l’UPNCH

Durant notre mandat de 4 ans, nous nous engagerons à restructurer le service Vie Etudiante de l’UPNCH. Il sera une véritable entité de l’Université qui portera désormais le nom que voici : « Vie Etudiante et Service à la Communauté ». À travers cette entité, l’espace universitaire sera vivable, attrayant et attractif. Cette entité aura pour objectif d’accueillir, chaque année, tous les étudiants qui arrivent à cette université et de les orienter. Cette entité va promouvoir et développer la vie étudiante au sein de ladite université par l’identification et le regroupement des associations et des clubs des étudiants par l’organisation des activités sociales et culturelles ; des sports et des activités physiques, ainsi que des conférences et des activités d’intérêt public.

Pour ce faire, notre campus universitaire doit nécessairement avoir une bonne capacité d’accueil avec des campus agréables. C’est la raison pour laquelle nous travaillerons à l’aménagement du campus, à la construction d’autres bâtiments, voire à l’acquisition d’autres espaces qui serviront d’annexes à notre communauté universitaire.

Notre 5e point concerne la gouvernance de l’Université

Pour les 4 années à venir, nous appliquerons une gouvernance collégiale à l’UPNCH. Nous exclurons toute idée unique. Le Recteur ne sera pas un super chef qui s’occupera de tout, mais un administrateur conciliant qui s’occupera de la politique générale de l’Université. Les grandes décisions qui engageront l’Université seront toujours adoptées en Conseil de l’Université composé des doyens, des directeurs, des représentants du Corps professoral et des représentants de la communauté étudiante.

Quant aux doyens des Facultés et directeurs des Écoles, ils s’occuperont totalement de toutes les activités académiques et scientifiques de leurs entités. Cela étant dit, sous ma gouvernance, toutes les entités de l’UPNCH seront autonomes, à savoir : les Facultés et les Écoles. Chaque doyen ou chaque directeur aura la responsabilité totale d’administrer académiquement l’entité qu’il dirige. Désormais, le doyen ou le directeur doit disposer de son propre cachet pour sceller les documents officiels de l’entité qu’il dirige, adopter le cursus universitaire y relatif, planifier les enseignements appropriés, recruter librement les enseignants qu’il juge nécessaires en fonction du budget salaire de son entité et s’occuper de toutes les activités administratives et académiques qui nécessitent son intervention, et ce, sans avoir besoin de l’autorisation et de la consultation du Recteur.

Le Rectorat en profite pour demander aux doyens et directeurs de commanditer l’évaluation externe des cursus des différentes Facultés, Écoles et programmes de l’UPNCH.

Cependant, même si prônons une gouvernance souple et collégiale, nous n’allons tolérer aucun désordre. Chaque employé, indistinctement, a des droits et des obligations qu’il est tenu de respecter conformément à la législation haïtienne.

Quant aux étudiants, leurs droits et leurs devoirs sont strictement définis dans le règlement intérieur de l’Université que nous tenons d’appliquer avec fermeté en vue de garantir le bon fonctionnement de l’institution.

Notre 6e point s’articulera autour des moyens financiers

Pour faire fonctionner l’Université et atteindre nos objectifs, nous devons avoir les moyens de notre politique. Or, les UPR, notamment l’UPNCH, font face actuellement à de grandes difficultés financières.

Pour pallier ces problèmes, nous allons engager une discussion sincère avec les autorités de tutelle, particulièrement celles du MENFP, pour voir dans quelle mesure le budget de notre université pourrait être révisé à la hausse en raison de ses besoins urgents. Nous chercherons aussi, à travers nos partenaires, d’autres financements additionnels pour faire fonctionner notre université et pour accomplir notre objectif dans l’intérêt de toute la communauté.

Mesdames, messieurs, je pense, notamment à la pérennisation de ces initiatives que je considère comme de grands pôles qui nous conduiront à la stabilité de l’Université, à la formation adéquate de nos étudiants, à la recherche scientifique et à l’innovation au sein de notre communauté universitaire, éléments indispensables au développement de nos Facultés et de nos Écoles.

Donc, en tant que recteur, nous avons la responsabilité de réussir et de faire réussir tout le monde.

C’est ensuite aux enseignants-chercheurs, enseignants, chercheurs, personnels administratifs de l’Université que je souhaite une bonne collaboration.

Pour le moment, c’est à nos partenaires nationaux et internationaux, notamment l’ambassade de France en Haïti, l’Université Washington à St Louis, Cuny Université, INSHEA à Paris, la CIDEGEF en France, aux membres de la coordination des UPR, aux autres partenaires des universités privées d'Haïti et aux dirigeants du MENFP, que je veux m’adresser : Je compte continuer et amplifier la collaboration avec vous en vue de parvenir, de plus en plus, au renforcement de l’excellence dans notre milieu universitaire.

Il est de notoriété publique que notre monde évolue très vite. Il est nécessaire aujourd’hui de doter nos universités des moyens adéquats pour anticiper et accompagner cette évolution.

Aujourd’hui, les enjeux de l’Enseignement supérieur et la Recherche sont énormes. Certains de ces enjeux représentent des défis majeurs pour nos dirigeants, comme celui de l’accès aux formations supérieures pour tous nos jeunes qui sortent de la Licence et qui désirent entrer en deuxième cycle universitaire, c’est-à-dire au niveau de Master.

C'est la raison pour laquelle nous décidons d’ouvrir d'autres programmes de Master à l'UPNCH dans d'autres disciplines scientifiques pour lesquelles le milieu présente un besoin, comme notre nouveau programme de Master en Éducation inclusive.

Nous ne pouvons faire face aux défis du moment sans avoir une masse critique de jeunes qui ont une solide formation scientifique et professionnalisante.

Quand il s’agit de l’intérêt de notre jeunesse, de notre Université et de notre pays, il faudra être ambitieux, car nous sommes tous concernés ; nous devons tous être des acteurs.

Aujourd’hui,  nous nous sommes réunis grâce à l’Université comme foyer international de cultures et aussi grâce à l’Éducation comme bien public mondial.

« Sans éducation, nous sommes condamnés, hélas, à nous détruire et même nous  autodétruire! » Tel que le dit un verset biblique «Mon peuple périt faute de connaissance (Osée 4: 6) ».

Les critiques sont multiples, mais les travaux sont difficiles et immenses. Il faudra être suffisamment courageux pour définir ce que nous voulons pour demain. C'est pourquoi je vous encourage toujours, mes chers collègues, à bien faire et laisser dire.

Croyez-moi, mesdames,  messieurs, professeurs, doyens et directeurs, membres du Conseil de gestion de l’université,  étudiantes et étudiants : nous avons, ici à l’Université Publique du Nord au Cap-Haïtien toutes les forces, les compétences et toute l’intelligence nécessaires pour en faire une référence, si nous manifestons notre intérêt pour porter, ensemble, une ambition commune.

ENSEMBLE, continuons à porter plus haut le flambeau de l’UPNCH et à transformer notre Université !

Je vous remercie.

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