Comprendre l'Haïti d'aujourd'hui à partir des retombées négatives du coup d'État du 30 septembre 1991 (Texte 4)

Négociation diplomatique de l’international aussi bien que de la mobilisation des Haïtiens en Haïti comme dans la diaspora…

Immédiatement après le coup de force des militaires, la communauté internationale avait initié la grande bataille diplomatique pour le retour à l’ordre constitutionnel. Moins de quarante-huit heures après le coup, particulièrement le 1er octobre 1991, lors d’une intervention à la Chambre des Communes Canadienne, le Premier ministre Brian Mulroney, d’un signal clair et d’un ton ferme avait déclaré aux putschistes de Port-au-Prince que : « Le Canada n’a nullement l’intention de reconnaitre un groupe de voyous qui se sont emparés du contrôle d’Haïti en évinçant le président d’un gouvernement démocratiquement élu. » 

 

 

De son côté, pour saisir de la problématique du coup d’État en Haïti, réunie en assemblée spéciale, l’Organisation hémisphérique du continent américain, OEA (Organisation des États américains) avait, le 2 octobre, invité le président Aristide de Caracas, Venezuela, à venir s’adresser par devant la tribune de cette assemblée régionale à Washington.  Le 3 octobre, c’était au tour du Conseil de Sécurité de l’Organisation mondiale, l’ONU (Organisation des Nations unies) de fixer sa position à la crise.  Le lendemain (4 octobre), invité par le président américain, George Bush (père), Aristide était à la Maison-Blanche pour parler de la crise haïtienne. Ainsi commençait le pèlerinage d’un long périple de trois ans.  De Caracas à Washington et un peu partout dans le reste du monde, à travers des débats, certaines fois très houleux, le combat pour le retour du leader Lavalas était à l’ordre du jour. À chaque qu’il était en voyage, Aristide était toujours reçu avec tous les honneurs dus à son rang de chef d’État....comme déploiement de tapis rouge et revue des troupes militaires du pays d’accueil.

 

 

De plus, même lorsqu’une frange de la communauté internationale avait joué un rôle important au coup d’État du 30 septembre, en revanche, pour trouver une solution à la crise qui, si rien n’est fait, pourrait, éventuellement y avoir des conséquences négatives sur le processus démocratique déjà en cours dans la région, donc dans le but de faire obstacle aux putschistes d’Haïti, toute une série de mesures avait été adoptées par l’OEA et l’ONU. 

 

 

Dans son livre le Coup de Cédras, l’auteur Hérold Jean-François a, chronologiquement, retracé les premiers efforts de l’international contre les auteurs du putsch. « Tout un train de dispositions seront adoptées, dans les jours suivant le coup, par la communauté internationale contre le pouvoir de facto haïtien. Le 7 octobre, l’Organisation des États américains (OEA) décrète un embargo commercial contre Haïti ; le même jour, le Mexique et le Venezuela, principaux fournisseurs de produits pétroliers à Haïti à un taux préférentiel, en regard de l’accord de San Jose, annoncent la suspension des livraisons au pays ; le 9 octobre, les ambassadeurs du groupe d’Amérique Latine et de la Caraïbe à l’ONU exigent la restauration de la démocratie en Haïti. Dans une résolution, le groupe recommande aux pays membres de l’ONU et aux organisations internationales d’appuyer les actions de l’OEA dans le sens de la suspension de toute aide autre qu’humanitaire à Haïti ; le jeudi 10 octobre, la France prend des dispositions pour mettre en œuvre un embargo commercial contre Haïti ; le 11 octobre, l’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution condamnant le coup et exigeant le rétablissement du président Aristide dans ses fonctions. La résolution recommande qu’aucun gouvernement issu de ce coup d’État ne soit reconnu.  Elle exhorte par ailleurs les États membres à envisager l’adoption de mesures en accord avec celles de l’OEA. » (24)

 

 

Mis à part de ses premières mesures adoptées, la communauté internationale devait de plus, augmenter ses efforts si toutefois elle voulait trouver une solution, surtout négociée, à la crise. Ainsi, dans un premier temps, un émissaire pour soutenir les efforts de l’organisation hémisphérique (OEA) à trouver une solution pacifique à la crise en Haïti était nommé.  Puis, plus tard, vint le diplomate de l’ONU pour poursuivre les négociations.

 

 

Ramirez Ocampo et Dante Caputo étaient nommés émissaires à la crise

 

 

Le diplomate colombien, Ramirez Ocampo avait été nommé comme émissaire pour mener les négociations.  Cependant, c’était dans l’hostilité qu’un petit groupe de manifestants qui était des détracteurs du président Aristide avait accueilli à l’aéroport de Maïs-Gâté de Port-au-Prince la première visite du diplomate Colombien. Durant cette période troublante d’Haïti, à l'aéroport de Port-au-Prince, l’écho de la voix des partisans des putschistes et de leurs sbires, y inclut le musicien qui, quelques années plus tard, était devenu président, retentissaient puissamment en scandant : « OEA, OEA, lè m grangou m pa jwe ».  Face à ce décor de protestation et l’obstacle que représentaient les auteurs du coup d’État à un éventuel retour à l’ordre constitutionnel, le diplomate Colombien était obligé de rencontrer dans d’autres circonstances et ceci à plusieurs reprises les antagonistes opposés. C’était en ce sens qu’en novembre 1991, il avait organisé une rencontre à Carthagène, en Colombie entre le président Aristide et des parlementaires haïtiens, issus de la 45e Législature.  Puis, « Le 23 février 1992, en présence du secrétaire général de L’OEA, le Président Aristide et les Présidents des deux chambres signèrent le protocole d’accord de Washington qui prévoit dans le cadre laborieusement négocié, le retour du chef de l’État dans ses fonctions à une date non précisée.  En attendant, ce dernier désigna, dans un texte officiel daté du 25 février, René Théodore au poste de Premier ministre. »  (25)

 

 

Quelques mois plus tard, comme les efforts du diplomate représentant de l’OEA n’avaient pas produit les résultats escomptés, donc saisi de la cause, sur l‘ordonnance de l’organisation mondiale (ONU), un autre diplomate, en la personne du diplomate argentin, Dante Caputo, avait été nommé pour poursuivre les négociations avec les putschistes d’Haïti.

 

 

Entre-temps, sur le terrain, des élus haïtiens, surtout ceux de la même famille politique du président Aristide, ils menaient un combat acharné contre les militaires qui voulaient à tout prix garder le leader Lavalas en exil à Washington.  

 

 

Le combat des parlementaires de la 45e Législature contre les putschistes

 

 

Contrairement à tout coup de force par des militaires ou tous les élus sont renvoyés de leurs postes et, ensuite, dans bien des cas, persécutés pour leurs appartenances politiques, cette fois, les rébellions des putschistes étaient seulement contre le pouvoir exécutif du président Jean-Bertrand Aristide, son Premier ministre, René Préval et les membres de son gouvernement.  Ce qui explique, mis à part les tirs des armes automatiques et les pressions faites autour du Parlement lors du vote de ratification du Premier ministre de facto Jean-Jacques Honorat, et des parlementaires qui, dans bien des cas, étaient victimes des cas isolés, la majorité des députés et sénateurs élus des élections générales du 16 décembre n’avaient pas été, officiellement persécutés ou physiquement attaqués par les militaires et leurs hommes de main.

 

 

À rappeler que les tirs nourris des militaires aux alentours du Parlement lors de cette mascarade de ratification d’un Premier ministre de facto étaient une sorte d’avertissement pour affirmer aux parlementaires de tendance anti-coup d’État que c’était l’armée qui détenait les rênes de tous les pouvoirs politiques. « En effet, deux jours après le coup le Général Raoul Cédras, convoqua le Parlement. Certains députés participaient à la session "l'arme à l'oreille "; et conformément aux articles 149 et 149-1 de la constitution de 7 mars 1987, ils ont élu Joseph Nérette Président de la République afin de combler le vide institutionnel dans le pays. Jean-Jacques Honorat, un activiste de droit de l'homme connu, se laisse tenter par le pouvoir et accepte le poste de Premier ministre. Désormais, les militaires avaient une justification constitutionnelle. » (26)

 

 

Toujours dans leur anomalie anti démocratique, par ce geste, les militaires voulaient aussi rappeler aux parlementaires que s’ils étaient encore en poste, c’était justement pour faire un semblant du jeu démocratique, ou pour tout simplement confirmer ce que le général Raoul Cédras avait appelé lors du coup de force : une ‘correction démocratique’.  Ainsi, malgré l’intimidation certaine fois voilée des militaires et des collègues députés et sénateurs contre certains parlementaires Lavalas, la première grande bataille sur le terrain était menée par certains élus du FNCD (Front national pour le Changement et la Démocratie) et alliés.  

 

 

Il est important de mentionner, si, en bloc, il y avait des députés et sénateurs élus comme Aristide sous la plateforme FNCD (Front national pour le Changement et la Démocratie) qui se battaient chaque jour pour le retour à l’ordre constitutionnel, cependant, il y avait aussi des parlementaires de cette même famille politique qui étaient contre le retour du leader Lavalas au pouvoir. C’était par exemple le cas des sénateurs Edy Dupiton et Bernard Sansaricq.  Heureusement pour Aristide et le secteur populaire, ils n’étaient pas nombreux ces parlementaires putschistes et alliés. Ainsi, conscients de leurs nombres numériques au Parlement, dans des travaux de commissions ou leurs interventions médiatiques, même ceux-là qui, pour plusieurs raisons n’avaient pas apprécié le choix de René Préval comme Premier ministre, ils dénonçaient vivement le coup de force des militaires et, intensément, ils réclamaient vivement le retour d’Aristide à son poste de président au Palais national. 

 

 

Et puis, ajouté à ce combat au quotidien que menaient les élus de la 45e Législature, il y avait la grande bataille de la communauté haïtienne de la diaspora. Cette communauté avait, financièrement, joué un rôle très important aux élections du président Aristide en 1990. C’est ce qui explique qu’immédiatement après sa victoire, dans l’idée de supporter financièrement l’élu, à travers VOAM (Voye Ayiti Monte/Mouvement de solidarité pour aider Haïti), des Haïtiens de la diaspora, particulièrement dans les États de New York, New Jersey, Pennsylvanie et de Connecticut, avaient, même lorsque c’était insuffisant, collecté des fonds pouvant permettre des moyens financiers à la nouvelle administration dans le cadre de la réalisation de certains petits projets de développement.

 

Parallèlement à cela, des cadres et investisseurs dans la communauté haïtienne de la diaspora planifiaient déjà de rentrer au pays pour aider soit professionnellement ou pour investir dans divers domaines de la vie nationale. Donc directement, la diaspora se voulait être utile au pouvoir d’Aristide et Haïti dans le cadre de leur programme de développement durable. Ainsi, la nouvelle du coup d’État du 30 septembre était parvenue à un moment où la diaspora misait beaucoup sur la nouvelle équipe pour opérer le changement tant escompté au pays.  Ce qui explique que faute de possibilité de mobilisation des organisations de base en Haïti, après la communauté internationale et des parlementaires de la 45e qui se jetaient à fond pour le retour à l’ordre constitutionnel au pays, s’il y avait une autre force qu’Aristide pouvait compter pour que cela puisse se faire, c’était la diaspora.

 

 

La mobilisation des communautés haïtiennes de la diaspora

 

 

Très tôt dans la matinée du lundi 30 septembre 1991, dès l’annonce du coup d’État, la communauté haïtienne de New York était déjà sur pied de guerre devant les Bureaux des Nations unies pour protester le coup de force des militaires en gestation à Port-au-Prince.  Dans l’après-midi, une fois le coup était confirmé, c’était devant le bureau privé du feu Wilson Désir, Consul général d’Haïti à New York, situé aux coins des rues de ‘’Eastern Parkway’’ et Franklin Avenues à Brooklyn que la communauté haïtienne se montait la garde.

 

 

Pour pouvoir mieux structurer la résistance, rapidement des comités ad hoc étaient formés.  Pendant que des leaders communautaires, associations religieuses et organisations estudiantines préparaient la grande marche du vendredi 11 octobre 1991 qui devait sortir de Brooklyn pour aboutir aux Bureaux des Nations unies à Manhattan, chaque soir, il y avait des veillées patriotiques par devant les locaux de cette même Organisation mondiale.  Chaque soir et ceci même pendant les rudes températures de l‘hiver de New York, les supporteurs d’Aristide étaient toujours présents pour réclamer le retour de leur président au pouvoir.  De ce fait, ils étaient finalement appelés par Aristide, les ‘diplomates du béton’.  Pendant trois ans, le flambeau de mobilisation était non seulement à New York et autres États aux États-Unis, ce mouvement de résistance était aussi dans toutes les grandes communautés haïtiennes en Amérique du Nord et des grandes villes de l’Europe. 

 

La communauté internationale avait immédiatement condamné le coup de force des militaires et entrepris des démarches pour le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays. Ainsi était le combat des parlementaires de la 45e Législature.  Quant à la communauté haïtienne en terre étrangère, elle ne ratait jamais une occasion pour dénoncer les putschistes. Leur mobilisation sous toutes ses formes et ceci d’une façon très fréquente par-devant le siège des Nations unies situé à New York (au bord de l’East River) / États-Unis pour demander beaucoup plus de sanctions contre les putschistes était très significative dans la lutte pour le retour.  Cependant, à l’intérieur du pays, vu les pressions au quotidien des militaires sur les partisans du président dans les quartiers populaires de la capitale et de certaines villes de province, il n’était pas facile dans les premières semaines pour les gens de se mobiliser en faveur du retour au pouvoir de leur leader charismatique.   Il fallait mettre du temps pour que certaines organisations locales sur le terrain puissent commencer leurs mouvements de mobilisation contre les hommes en uniforme.  Dans l’intervalle, ils étaient nombreux ceux-là qui étaient forcés de se mettre à couvert soient dans des provinces reculées du pays ou se risquer leurs vies en haute mer dans des embarcations de fortunes vers les États-Unis et autres pays de la région.  Mais au fur et à mesure que le temps passait, timidement, avec la réouverture des cours dans les écoles et universités, les jeunes allaient, à travers des mouvements de mobilisations, garder haut le flambeau de résistance pour le retour à l’ordre constitutionnel

 

Le mouvement de résistance des étudiants

 

Dès les premières heures de déclaration de candidature du Révérend Père Jean-Bertrand Aristide à la présidence, ses détracteurs et ennemis politiques par manque d’humilité, de modestie et de responsabilité citoyenne, parlaient du mouvement Lavalas comme étant une organisation regroupant des ‘’moun n sot ak moun-n sal/ des gens sales et analphabet’’.   Et puis, depuis quand cette classe pauvre, mais devenue très importante dans l’électorat haïtien était-elle des “moun sot et moun sal” ?  

 

François Duvalier n’était pas plus populaire à Port-au-Prince.  Il ne l’était pas non plus dans de grandes villes du pays. C’était aussi le cas dans le département du Sud qui était le fief de l’agronome Louis Déjoie.  En dépit de cette exception dans certaines régions du pays, quoique le résultat des élections de 1957, en termes de crédibilité, reste encore un débat pour des historiens contemporains, dans l’ensemble, c’était les masses de l’arrière-pays qui avaient voté François Duvalier en septembre 1957.  À l’époque, ces gens-là n’étaient pas des ignorants.  Ces gens de l’arrière-pays, ils n’étaient pas non plus des analphabètes et des individus mal vertus lorsque, pour venir assister à des fêtes nationales et celles des macoutes, ils étaient, de force, entassés comme des sardines dans des camions par les hommes de main de François et de Jean-Claude Duvalier.

 

Comme une fois à Port-au-Prince, ils ne pouvaient plus retourner dans leurs sections rurales ou de leurs villes natales, ces pauvres malheureux avaient intégré le corps de la milice de Duvalier. Tout en grossissant le nombre de macoutes du régime, ils se sont mis, facilement, en couple avec de très belles femmes venant de toutes les couches sociales du pays. En devenant les maitresses de ces macoutes sans éducation et sans statut social, sinon que le pouvoir d’exécuter les sales besognes du dictateur, ces femmes, non seulement elles se sentaient protéger contre les autres bourreaux du régime, mais elles avaient du même coup bénéficié les bienfaits qui en découlent du pouvoir de François et de Jean-Claude Duvalier.  C’étaient ces hommes et femmes de l’ancien régime des Duvalier, de plus de souche paysanne qui critiquaient les électeurs lavalas du fait qu’ils avaient voté massivement Aristide le 16 décembre 1990.   Ces gens dans les quartiers populaires de Port-au-Prince et de la province étaient devenus d’un coup, avec toutes les connotations négatives, ennemis du statuquo en Haïti. 

 

Bref, Haïti n’avait et n’a pas encore de structure capable de faire, au cours d’un scrutin, cette répartition par pourcentage en termes de classe, religions, sexe et âges de ceux qui ont voté un candidat dans une élection.  De toute façon, “moun-n sòt, ou moun-sal”, dans une élection ou le candidat Aristide avait eu 67,48% de l’électorat, même lorsque le taux de l’analphabétisme est très élevé dans le pays, on veut croire que le candidat lavalas avait aussi un pourcentage quelconque d’étudiants et des gens bien formés qui l’avaient voté. Questions pour dire que le leader du mouvement lavalas n’avait pas été voté seulement par des ‘mounn sòt ou sal’ comme ils savaient appeler par les détracteurs d’Aristide.

  

Si on veut rester dans cette logique, donc c’était ce pourcentage composé d’élèves et d’étudiants des écoles secondaires dans les lycées, écoles privées et universités de la capitale comme dans les villes de provinces qui, rejoignaient par d’autres, avaient jugé, dans un contexte démocratique, que le coup d’État du 30 septembre contre le président élu, inapproprié.

 

 

Ainsi, dans leurs établissements scolaires et espaces universitaires, les étudiants avaient gardé haut le flambeau de résistance contre les militaires durant les moments sombres du coup d’État de 1991. « À différentes reprises, les facultés et les lycées en particulier allaient être le siège de manifestants en faveur du retour à l’ordre constitutionnel. D’un bout à l’autre du pays, les écoliers et les étudiants allaient faire entendre leur voix. Au cours de ces manifestations, des photos du président Aristide seront distribuées alors que les slogans et des graffitis hostiles aux autorités de facto apparaitront sur les murs. Le degré de tolérance du régime de fait allait le porter à exercer une répression féroce contre la classe estudiantine » (27)

 

On se souviendra encore de la FENEH (Fédération nationale des Ėétudiants haïtiens) et de ZEL (Zafè Elèv Lekol/mouvement des élèves). Ces deux grands mouvements avaient été les moteurs de résistance de toute une série d’activités de jeunes contre les militaires putschistes. Partout, ils tenaient le flambeau de la mobilisation pour le retour à l’ordre constitutionnel. Comme ils continuaient de se manifester contre les putschistes, leurs efforts de mobilisations donnaient lieu à d’autres mouvements de résistance de la société civile comme par exemple, les activités sur le terrain des membres d’une commission présidentielle qui supportaient Aristide.

 

 

Prof Esau Jean Baptiste

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