Comprendre l'Haïti d'aujourd'hui à partir des retombées négatives du coup d'État du 30 septembre 1991

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TEXTE 10

 

Finalement...

 

Chercher à comprendre les conséquences socio-économiques du coup de force des militaires en Haïti, c'est d'abord traverser plus de trente ans de gabegies administratives des autorités corrompues, d'exploitation du statu quo local et de l'ingérence de l'international dans les affaires internes de ce pays de la Caraïbe.

 

Chercher à comprendre le coup d’État du 30 septembre 1991, c'est aussi constater, en dépit de tous les efforts des masses pour essayer de vivre dans la dignité et la liberté, la main intouchable des puissances occidentales et impérialistes est toujours là pour faire avorter leurs rêves les plus humanistes et les transformer en des cauchemars inédits.  

 

Comprendre Haïti après le coup de force des putschistes le 30 septembre 1991, c'est aussi comprendre ce petit pays de la Caraïbe qui, depuis le départ de Jean-Claude Duvalier le 7 février 1986, demeure instable. C'est aussi comprendre le pays le plus pauvre de l'hémisphère, selon des experts internationaux qui, de leur côté, détiennent une part non négligeable de responsabilité dans cette instabilité politique aussi bien de cette pauvreté abjecte.

 

Mais ce qui frappe davantage : c'est le fait que cette misère chronique soit considérée comme normale par les autorités et les gens de la classe possédante du pays. Le contraste entre ces hommes et ces femmes aisés, qui exhibent leurs richesses par leur train de vie, leurs voitures luxueuses, leurs tenues vestimentaires et leurs bijoux, et les autres qui vivent dans des bidonvilles déshumanisés où, le plus souvent, ils meurent de faim, ne peut laisser personne indifférent. 
 

Chercher à comprendre Haïti après le coup de force des militaires en septembre 1991, c’est tout d’abord arrivé à cette conclusion que les putschistes et leurs alliés avaient assassiné le rêve de tout un peuple.

 

Le 16 décembre 1990, un rêve assassiné dans les labyrinthes de la démocratie

 

Avec le coup de force des militaires le 30 septembre 1991, le rêve des élections du 16 décembre 1990 était assassiné. Il a été assassiné pour faire avancer le projet macabre de l’oligarchie.  Puisque, si encore fort sur le terrain, le mouvement Lavalas avait, avec Préval et Aristide gagné les élections de 1995, 2000 et 2006, ce n’était qu’une question de temps pour que l’international reprenne le contrôle et impose leurs poulains. Car, depuis les élections frauduleuses post tremblement de terre du 12 janvier 2010 où des députés, sénateurs et présidents incompétents, arrogants et immoraux avaient été imposés à la République, Haïti fait face à des crises institutionnelles, structurelles et conjoncturelles de toutes sortes.   

 

Pendant qu’Haïti vit un conflit de basse intensité, les autorités qui avaient été imposées par l’international, ils n’ont pas vraiment la capacité ou les dimensions d’hommes d’État pour comprendre les moindres petits problèmes du pays, voire en mesure de changer le coup des événements. Au contraire, avec tous les privilèges et facilités que jouissent ces autorités en vertu de leurs positions politiques, comme de simples citoyens, elles assistent tout simplement à la dégradation de la situation sociopolitique du pays. Sans rien faire, ces autorités assistent passivement aux problèmes du chômage, de l’insécurité, de la dégradation de l’environnement, de la bidonvilisation partout, de corruption et du détournement de fonds dans les caisses du Trésor public, de la fuite des cerveaux dans d’autres pays de la région, l’affaiblissement des institutions, la montée effrénée du kidnapping, la prolifération des gangs armés, l’explosion démographique et économique comme un fait accompli ?

 

En outre, tout en jouant, dans bien des cas, le rôle de complices des bandits, il y a longtemps, avec des armes et minutions achetées de l’argent des contribuables que, comme pendant le coup d’État du 30 septembre 1991, la mort s’éternise dans les quartiers populaires.

 

Entre-temps, avec l’ingérence à outrance de l’international dans les affaires politiques du pays, les attachés sont plus attachés au pouvoir et avec de l’argent facile ils continuent à perpétuer dans la plus grande tranquillité des crimes d’État. De plus, tout en distribuant des armes à des jeunes dans les quartiers populaires, les anciens membres du FRAPH et GNB qui sont aujourd’hui des ‘bandits légaux’, continuent de frapper plus fort dans les quartiers populaires. Comme ils détiennent tous les pouvoirs politiques et économiques, ils continuent à tuer les pauvres dans les quartiers populaires pour leur faire payer leur insolence d’avoir cru ou de continuer de croire à un changement démocratique dans ce pays.

 

Ainsi, plus cela change avec des dirigeants de droites qui sont, aveuglément, soumis à la cause du statu quo local et international, plus c’est la même chose. « De 1993 à aujourd’hui, Haïti a accueilli cinq missions d’appui et de maintien de la paix : la MINUHA (Mission des Nations Unies en Haïti), la MANUH, Mission d’Appui des Nations Unies en Haïti), la MITNUH (Mission de transition des Nations Unies en Haïti), la MIPONUH (Mission de police civile des Nations Unies en Haïti), et la MINUSTAH (Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti) en 2004. » (97)

 

De la MINUHA en 1993, à la MINUSTAH en 2004 et finalement au Core Group, le pays continue à se déstabiliser.  Pendant les dix dernières années, Haïti a, comme dans un Musée international, reçu la visite de beaucoup officiels étrangers aussi bien que des experts internationaux à son chevet.  Quant aux ONG (organisations non gouvernementales), elles poussaient, surtout après le séisme du 12 janvier 2010, comme des herbes sauvages dans des terrains abandonnés.  « À telle enseigne qu’on peut parler de République des ONG », comme le mentionnait si bien Raymond Délerme.

 

Comme plus cela change des dernières années, plus les choses sont restées les mêmes pour les classes défavorisées, donc le futur d’Haïti est incertain en dépit des manœuvres de l’international et des nouvelles directions de pouvoir politique.  Oui, avec un État en mauvais état, certainement, l’état d’Haïti est incertain.

 

Face à ce constat, pour certains, Haïti est un état en faillite. Pour d’autres, Haïti présente une situation difficile. Haïti est le terrible exemple d’une double impuissance, à savoir locale et internationale, dit-on.  Pour des experts de la communauté internationale, ‘’la situation sur le terrain reste encore volatile’’

 

Effectivement, plus de trente ans après le coup d’État contre le président Aristide, « Haïti est en proie à une crise multiple. Elle est aussi en proie à une crise économique et sociale qui a considérablement handicapé son développement. À cela s’ajoute une panne de leadership responsable, la corruption érigée en système depuis plusieurs décennies » (98)

           

Comme les autorités dans leurs dépenses folles des recettes de l’État n’ont pas de programmes pour sortir les plus pauvres dans leurs situations de misère qu’ils se trouvent depuis le complot le coup de force du 30 septembre 1991, ainsi, dans les bidonvilles les gens vivent dans des conditions insalubres. Et qui pis est, avec la mauvaise qualité d’éducation que reçoivent les enfants des quartiers marginaux, ces pauvres gens deviennent des citoyens de seconde zone qui ne trouvent pas leur place dans une société complètement inégale et illégale.         

 

Avant le tremblement de terre du 12 janvier 2010, avec des masures dans les flancs des mornes comme Canapé-Vert, Morne l'hôpital, Boutillier, Jalousie, et de Village de Dieu au bord de la mer, Solino La Saline, Bel-Air etc, Port-au-Prince était une ville ceinturée de bidonvilles. Ne répondant à aucune norme de construction moderne, ces habitats surpeuplés manquent de service de base comme l'eau potable, l'électricité et l’assainissement.  Les gens défavorisés qui sont là, vivent dans des conditions malsaines, dangereuses et précaires. Et, après le séisme, même avec l’argent de reconstruction et les 4,2 milliards de dollars du programme de Fonds du Petro Caribe, rien n’est fait dans ce domaine. En fait, ce qui aurait pu changer la donne était plutôt considéré comme encore une autre occasion manquée.

 

Le coup d’État et son impact sur l‘environnement

 

Plongé depuis plusieurs années dans une crise sociopolitique, Haïti fait face à une explosion démographique sans précédent. Ainsi, des professeurs et chercheurs en sciences sociales dans leurs préoccupations à mieux comprendre la situation des gens dans les zones défavorisées, arrivent à cette conclusion qu’il y a un quelconque rapport entre l’explosion démographique de la population haïtienne pendant ces deux dernières décennies et les conséquences économiques qui en découlent. Lors d'une conférence organisée à la Faculté des Sciences humaines sur l'explosion démographique, les conséquences économiques et sociopolitiques en Haïti, dont le terme était: Comportements démographiques, décisions politiques et conséquences sociales, économiques et politiques: une approche interactionnelle le professeur et chercheur, Louis-Nau Pierre, avait fait le point sur le sujet.  Selon le professeur, « Jusqu'à la fin du XIXe siècle, la population haïtienne ne dépassait pas un demi-million d'habitants.  Au début du XXe siècle, elle en comptait à peine un million et demi. Et de 3.200.000 en 1950, cette population est passée à plus de 8.000.000 en 2000. En 2011, elle est estimée à 10 millions. Démographiquement Haïti se multiplie, qu’en est il des ressources et services?» (99)

 

Des chiffres de l’Institut haïtien de Statistique et d’Informatique accusaient une densité de 350 habitants par kilomètre carré.  Les experts en urbanisation constatent plus que la densité de la population augmente dans un espace donné, plus les besoins deviennent plus criants.

 

Arbitrairement, sans prendre en compte les risques sismiques auxquels est exposé le pays, sous les yeux des dirigeants insouciants, les gens construisent anarchiquement en Haïti.  Les constructions ne répondent pas aux normes de l'urbanisation. Alors que l‘État devrait, surtout après le tremblement de terre du 12 janvier 2010, à travers son programme de décentralisation, faciliter des services de base et des infrastructures qui puissent empêcher l'exode rural, une des causes fondamentales de la bidonvilisation en Haïti. Dans son rôle d’avant-garde, l’État devrait dans son travail « analyser la ville, mais aussi la région et le territoire, comme lieux d'interaction sous les angles économique, social, politique, culturel et environnemental. Il aura à élaborer, coordonner, superviser et vérifier les instruments de planification et de réglementation en matière d'urbanisme notamment les schémas d'aménagement, les plans et les règlements d'urbanisme. » (100)

 

De plus, de nombreux textes et rapports s’alignent pour expliquer et montrer le rapport entre la croissance démographique de la population haïtienne et le problème économique. Les uns avec les mêmes variables ou presque suscitant autant d’intérêts chez les amants de la recherche. Dans le cadre d’une croissance démographique, le professeur Louis-Nau Pierre parvient à faire une corrélation entre l’exode rural causé par l’absence de services des dernières décennies et l‘approche historico-culturelle de la population haïtienne qui jusque dans les années 1970-1980, était à dominance rurale. « Plus de 85% de la population vivait à la campagne, et leurs sources de revenus dépendaient de la terre. Si la terre ne peut plus produire afin de nourrir les familles, ces paysans n'ont pas d'autre choix que de se tourner vers les villes. Et, comme conséquence, de nos jours, les communautés rurales ont été détruites», (101) a-t-il souligné.

 

Toujours selon le professeur et chercheur Louis-Nau Pierre « L'explosion démographique est le phénomène central qui affecte particulièrement la structure du pays, la structure économique ainsi que normative, et la société dans sa globalité. L'explosion démographique, couplée avec l'ouverture économique d'Haïti, provoque le démantèlement du système rural haïtien articulé autour de la terre, l'entreprise agricole, qui débouche finalement sur la paupérisation. » (102)

 

Quant à l’économiste Kesner Pharel, « Haïti occupe depuis quelque temps déjà la place peu enviable du pays le plus pauvre du continent américain et l'un des plus pauvres du monde, fâcheuse réputation qui cause de sérieux dommages à son image, notamment au plan des investissements directs étrangers. Cet état de choses constitue un véritable cercle vicieux, très difficile à briser, qui le situe entre pauvreté et faible niveau d'investissements.  Dans la quête de solutions pour résoudre les problèmes de pauvreté en Haïti, les décideurs privés ou publics ainsi que les bailleurs de fonds ont tendance généralement à se concentrer sur le secteur de l'offre de biens et services et à minimiser un peu trop celui de la demande. Il ne fait aucun doute que la production de biens et services dans une économie est essentielle et fondamentale à travers la réalisation des investissements, la création d'emplois et la distribution de revenus. Mais un accroissement trop soutenu de la population constitue un sérieux frein au développement des capacités d'un pays à satisfaire une demande sans cesse croissante pour les biens et services. » (103)

  

De ce fait, il n’y avait pas de mise en œuvre de programme économique et de services publics pouvant, non seulement résorber les problèmes, mais aussi provoquer à l’avenir un taux de croissance rapide de la population. Les autorités qui, pendant les dernières années, fonctionnaient comme un État parasite et sans vision, étaient donc incapables à satisfaire les demandes de services de base d’une population grandissante. « En fait, plus de quatre millions d'Haïtiens vivent actuellement avec 1 dollar américain ou moins par jour, ce qui les place dans un état d'extrême pauvreté et sept millions disposent de seulement 2 dollars américains ou moins par jour, ce qui signifie qu'ils sont dans une situation de pauvreté. En effet, avec beaucoup plus de bouches à nourrir, beaucoup plus d'enfants à envoyer à l'école, beaucoup plus de personnes recherchant un emploi, beaucoup plus de personnes recherchant un logement, beaucoup plus de personnes à sécuriser, les différents gouvernements qui se sont succédé au cours des dernières décennies, se sont retrouvés dans l'incapacité de satisfaire une demande de plus en plus forte d'une population grandissante. Ainsi, la forte pression démographique liée à la faiblesse de la production de biens et services ont donné lieu à un ensemble de déséquilibres dans les secteurs de l'alimentation, de l'éducation, du marché du travail, du logement, de la sécurité… Les économistes expriment ces différents phénomènes en des termes comme chômage, inflation, dépréciation de la monnaie, instabilité politique et macroéconomique» (104) (Kesner Pharel).

 

Mis à part l’instabilité politique, la mauvaise gestion des affaires politiques par les autorités haïtiennes pendant les dernières années, la croissance démographique est le résultat de la bidonvilisation, de l’insécurité sous toutes ses formes, crise économique, chômage réel ou déguisé. Donc, le constat aujourd’hui est accablant. La population s‘accroît d’une manière vertigineuse.  La mise en place d’une stratégie pouvant faire obstacle au déplacement massif des gens des sections rurales les plus reculés aux zones urbaines étant inexistant.  Ainsi on a le phénomène d’exode rural qui est devenu aujourd’hui un problème majeur pour les autorités centrales. Sans infrastructures de base, la population s’entasse pour la grande majorité dans des taudis, elle fait que grossir les bidonvilles. Cette situation les rend plus vulnérables d’où leur paupérisation continue, pense l’économiste Pharel. «  Qui pis est, ces installations n’offrent aucune sécurité à tout point de vue. La croissance démographique marche de pair avec des plans bien définis, des stratégies bien élaborées afin de venir à la rescousse de cette frange de la population. Mauvaise gestion du phénomène peut amener l’état à passer à côté des vrais problèmes qui gangrènent le quotidien de ces gens. Il est important que l’état arrive à jouer pleinement son rôle en vue d'apporter des pistes de solution au phénomène de la croissance démographique. » (105)

 

 

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Bibliographie

 

1-Hérold Jean-François. Le Coup de Cédras,

 

2- Regards sur le monde. Haïti : 30 septembre 1991, ce coup d’Etat qui laisse encore des goûts amers…

 

3&4- Pierre Mouterde et Christophe Wargny, dans leur livre, Aprè bal, Tanbou lou.

5- Pierre Sonson Prince Haïti : L’État de choc,

 

6- Perspective Monde. 30 septembre 1991. Renversement du président haïtien Jean-Bertrand Aristide

 

7-Michel Soukar.  Le coup d’État du 30 septembre 1991: des vrais coupables et des innocentes victimes.

 

8-Haïti-Référence.  Le guide de référence sur Haïti. Histoire et Société.

9- Robert Malval. L’année de toutes les duperies.

 

10&11-Le coup d'État du 30 septembre 1991: des vrais coupables, des innocentes victimes.

 

12&14- Perspective Monde. 30 septembre 1991. Renversement du président haïtien Jean-Bertrand Aristide.

 

15-Christophe Wargny. Le Monde (France), 3 octobre 1991.

 

16- refworld. Haïti: les repercussions du coup d'État de septembre 1991

 

17-Michel Soukar.  Le coup d’État du 30 septembre 1991: des vrais coupables et des innocentes victimes.

18-U.S. Department of State 10 janv. 1992

 

19&20-Michel Soukar.  Le coup d’État du 30 septembre 1991: des vrais coupables et des innocentes victimes.

 

21- Frantz Robert Duval. Quotidien le Nouvelliste. Il y a de cela 22 ans,

 

22- Regards sur le monde. Haïti : 30 septembre 1991, ce coup d’Etat qui laisse encore des goûts amers…

 

23. Wikipedia en ligne

24- Hérold Jean-François.  Le Coup de Cédras.

 

25. Wikipedia en ligne

26. Wikipedia en ligne

27- Hérold Jean-François.  Le Coup de Cédras p

 

28- Voir Paul DeRienzo, http://globalresearch.ca/articles/R... , Voir également Jim Lobe, IPS, 11 oct. 1996

 

29- Miami New Times, 26 février 2004

 

30, 31 & 32. Amnesty International oct. 1991, 2 ; Lawyers Committee 8 déc. 1991 

 

33- Amnesty International janv. 1992

 

34. ibid; Americas Watch et al. 30 déc. 1991

35- Département d'État américain (10 janv. 1992

36- Amnesty International janv. 1992, 3

37- Americas Watch et al. 30 déc. 1991, 4 ; OMCT 7 oct. 1991.

38. La déstabilisation de Haïti : un coup d’État orchestré et financé par les États-Unis

39- Daniel Daréus. Éphéméride du jour, 11 septembre 1993, Décès d’Antoine Izméry, homme d’affaires, militant proche du parti Fanmi Lavalas.  11 septembre 2015.

40- https://fr.Wikipedia. org

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45.À la défense d’Aristide.  https : // forumhaiti.forumactif

46&48- https://fr.Wikipedia. org

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Réponnse du ministère: Affaires étrangères

Publié dans le JO Sénat du 24/03/1994-page 653

 

52,53 &54. Christophe Wargny. Véritable objectif de Washington en Haïti.  L’élimination programmé du président Aristide

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L’intervention de l’ONU dans l’histoire politique récente d’Haïti

 

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75- AFP 28 nov. 1991, 1.

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92. https://forumhaiti.forumactif.com. À la défense d’Aristide.

93. https://books.openedition.org. Chapitre 8. La crise de 1991-1994 ou l’effondrement de l’État

 

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