Le rêve rêver des rêveurs

Le rêve rêver du pouvoir politique de l'exécutif sans pouvoir d'exécution et de contrôle, c'est le débarquement des blancs au pays. 

Quant aux hommes et femmes d'affaires sans visions de grands projets d'investissement, sinon que faire de l'argent dans de mauvaises conditions, ils attendent, impatiemment, une autre 2004 pour avoir plus de franchises douanières.

Car seule une "mission salvatrice" peut les aider à rester beaucoup plus longtemps au pouvoir pour pouvoir, avec leurs amis dilapidateurs, continuer à dilapider le reste de ce qui est resté des fonds du Trésor public. Tout pour eux. À eux seuls. Absolument rien pour le peuple qui meurt de faim dans les quartiers populaires.

Alors que les apatrides de la classe politique et celle des affaires économiques attendent la concrétisation de leur rêve d'intervention, les gangs dans leurs exécutions des ordres maléfiques des bandits légaux, enlèvent, violent et tuent les gens. 

Tout en faisant de la promotion de ce mal qui n'en finit pas, les bandits provoquent, malheureusement, au quotidien, le projet cauchemardesque des Conzés contre le pays et le peuple. 

À telle enseigne, pris dans le piège d’une insécurité généralisée, la population ne sait à  quel saint se vouer. Ainsi, sans espoir,  elle attend aussi, malgré elle, la présence de cette mission pour finalement mettre fin à cette merde ou elle se trouve jusqu’au coup.

 Entre-temps, comme en 1915, 1994 et 2004, le rêve tant souhaiter des mauvais amis d'Haïti, c'est une autre soi-disant mission salvatrice pour déloger un groupe de gangs. Mais en vérité, par tous les gangs qui planifient, exécutent et sèment le deuil dans les familles haïtiennes. 

Dans l'intervalle, avec, évidemment, des accords mal accordés, les autorités sans pouvoir légitimes que les faux amis de la communauté internationale ont eux-mêmes imposés au pays, elles signent aveuglement tout. Au point, qu'il n'en reste presque plus rien à signer. Sinon que leur démission pour incapable et trahison à la patrie.

Pendant ce temps, dans les laboratoires de tous les maux d'Haïti, les donneurs de leçons de droits humains et de démocratie sans démocrates et d'acquis démocratiques, ils planifient quotidiennement, leur "mission salvatrice" qui, définitivement, n'en finit pas. 

Mais pourquoi la communauté internationale fait-elle toujours le même rêve de cauchemar d'intervention contre Haïti? Alors que, "Faire toujours le même rêve est une manifestation de l'insconscient pendant le sommeil, comme un message que ce dernier cherche à délivrer." Mais dans le cas de l'international, quel est donc le message de malheur pour les malheureux qui, malheureusement, sont sans espoir? 

En attendant de trouver une réponse à cette question, une autre, encore sans réponse, est donc posé, à savoir: que faire à toutes ses idées folles des artisans de l'intervention ? 

Qui, pour perdurer la crise, dans un fait semblant, mais d'une sorte d'ingérence démesurée, impose n'importe quoi. Par exemple, quand ils n'imposent pas de sanctions aux sanctionnés, dans les interminables rencontres avec l'élite politique, les émissaires proposent toujours comme solution de sortir de crise, un compromis entre les acteurs haïtiens. 

Par contre, tout en laissant la situation détérioré, pendant que l'international travaille ardemment de sortes qu'elle puisse transformer leur rêve en réalité, d'un autre coté, il y a des nationalistes qui, pour exister, tentent de résister. 

Dans ses efforts qui, malheureusement ne sont toujours pas  concertés, ses nationalistes souhaitent faire échec à ce projet d'intervention à caractère diabolique qui apporte toujours viols, vols, corruption et pauvreté. 

Qu'il ait rêvé, que vous ayez rêvé, qu'ils aient rêvé, en fait, il est possible que même sans le souhait des progressistes que le réve de ses mauvais amis d'Haïti, dans les jours qui viennent,  se réaliserait, malheureusement.

En fait, se réaliserait pour que, dans leurs projets projetés de déstabilisation, ils continueront à faire taire non seulement les nationalistes dans leurs rêves tant souhaiter de l'idéal dessalinien, mais aussi garder les masses dans la misère la plus abjecte.

Pourtant, au dela de tous les rêves maléfiques de ses vautours d'axfixier le pays, le souhait du peuple haïtien est de rester vivre et travailler tranquillement dans son pays sans les ennuis des oligarques locaux et internationaux.

L'international, vous rêvez d’une démocratie dans les labyrinthes de l’intervention, au lieu d'écouter le peuple haïtien qui rêve d'un pays calme et prospère pour ses enfants et arrières petits enfants. Messieurs les blancs, essayons de rêver une même et unique forme de démocratie avec des démocrates et des acquis démocratiques.  L'intervention de temps en temps, ce n'est pas ce rêve que rêvait le peuple haïtien au lendemain du 7 février 1986. 

 

Prof. Esau Jean-Baptiste

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